Le Père Sean Gough et Isabel Vaughan-Spruce.
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Laurie Gagnon pour Campagne Québec-Vie
Les députés de la Chambre des communes du Royaume-Uni ont approuvé mardi une loi qui interdirait un large éventail d’activités pro-vie — y compris la prière silencieuse — devant les établissements pratiquant l’avortement dans le pays.
Selon la Catholic News Agency, le projet de loi créerait des « zones tampons » de 150 mètres autour des établissements pratiquant l’avortement en Angleterre et au Pays de Galles. À l’intérieur de ces zones tampons, « l’intimidation, le harcèlement ou l’interférence » à l’encontre de toute personne cherchant à avorter ou pratiquant un avortement sont interdits. Les activités interdites comprennent le fait d’« influencer sur la décision d’une personne d’accéder à des services d’avortement, de les fournir ou de les faciliter », même la prière silencieuse. La loi a été adoptée par 299 voix contre 116.
Bien que plusieurs députés aient introduit un amendement qui aurait exempté la prière et les conversations consensuelles des interdictions prévues par le projet de loi, cet amendement n’a pas été adopté.
« Il est très décevant que les députés aient rejeté même ce modeste amendement, qui visait à garantir que la criminalisation de la pensée ne soit pas inscrite dans la législation britannique. L’introduction de zones tampons signifie déjà que des citoyens ordinaires seront considérés comme des criminels et soumis à des sanctions financières écrasantes pour avoir témoigné pacifiquement et offert leur aide à des femmes dans le besoin », a déclaré Alithea Williams, responsable de la politique publique de la Society for the Protection of Unborn Children.
« Il ne s’agit pas seulement d’une atteinte scandaleuse aux libertés civiles, mais aussi du retrait de véritables bouées de sauvetage pour les femmes. De nombreux enfants sont en vie aujourd’hui parce que leurs mères ont reçu l’aide et le soutien d’une personne pro-vie compatissante à l’extérieur d’une clinique. De nombreuses femmes se sentent contraintes ou forcées d’avorter, et les vigiles pro-vie leur offrent d’autres options. Aujourd’hui, ces options leur ont été retirées. »
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