par Panagiotis Grigoriou
L’évidence tue. Elle est mauvaise, bien mauvaise quand en plus, elle dure si longtemps. Cependant, elle finit par être avérée et même dénoncée, par une partie grandissante du pays réel. Comme au départ fatal, donné aux trains de la mort des grandes lignes grecques, ils ont réveillé certains, peut-être bien pour un certain temps. Les jeunes crient dans la rue « Vous avez tué de notre génération », et c’est la génération justement, n’ayant pratiquement vécu que sous la Troïka. Temps nouveaux.
Ou sans quoi, temps archaïques à répétition. Ainsi le deuil des proches, des mères et des concernés en premier lieu. Pourtant, il ne s’agit ni d’une guerre trop ouverte, ni d’une catastrophe naturelle à bien grande échelle. Car le meurtre est perpétuel et il est anthropique, initié déjà sous la caste.
Puis, il y a encore cette autre Grèce, qui ne se réveille pas si vite ou pas du tout quand les priorités sont ailleurs. Préparer ses terrasses d’été, en ce moment souvent en travaux, comme monter à bord des petits ferrys locaux, que l’on peut sinon prendre sans encombre, surtout, dans le cadre des affaires courantes.
Le jeune public, en tout cas celui des stades, semble l’avoir compris, voire conceptualisé. Durant les matches du week-end passé, les supporteurs ne supportant plus les politiciens ont alors déployé leurs banderoles, oh combien différentes, comparées à celles des syndicats et des partis de gauche, anarchisants à la Soros compris ; agitation qui perdure ces deux dernières semaines, faisant suite à la collision entre les deux trains en Thessalie.
« Politiciens de la pédophilie et de la Loge, vous êtes la honte du pays », ou également, « Gouvernement, capital et journalistes, c’est sur vos tombes que nous ferons la plus grande fête ». C’est… explicite.
Au même moment, c’est en visite à Nísyros, petite île du Dodécanèse comme également île de l’historien et écrivain raisonnable Olivier Delorme, que Sakellaropoúlou, cette juge de la Loge à la Soros, propulsée Présidente de la République de l’État d’Athènes sous la mafia de Mitsotákis et de Tsípras, fut accueillie par les écoliers de l’île sous leurs banderoles. « N’allez ni effacer, ni cacher le crime du train ».
Le Régime en est certes inquiet mais il pense pouvoir gérer la contestation, comme souvent par le passé. Il va de soi que parmi les plus exercés et même raisonnables chez les « patriotes » d’Athènes sous la Loge du monde, à savoir Londres, certains finissent par s’en émouvoir, à l’instar de Manólis Kottákis dans son éditorial du moment.
« Les 18 à 20 ans de notre époque, contrairement aux syndicalistes professionnels, sortent rarement dans la rue, car chaque jour ils font leur… manifestation sur twitter, Facebook et TikTok. Leurs claviers, sont comme on sait, leurs mégaphones. Et alors ils y tapent bien fort. Telle est leur rue, et telle est déjà son histoire. Et quand leurs protestations, leurs slogans, leurs banderoles doivent enfin descendre dans la vraie rue, leur terminologie n’a généralement rien à voir à celle des syndicalistes ».
« Du point de vue esthétique et tant pour ce qui est du contenu, leurs slogans sont complètement différents des slogans des syndicats. Ils respirent la fraîcheur des francs, voire, des candides. Ils décrivent leurs sentiments de frustration devant les grands concepts, tel celui de la patrie, et ils ne se limitent guère aux représentations strictement économiques comme le profit ou les privatisations ».
« Sur une note inquiétante, Rizospástis – le quotidien officiel du PC grec, a rejeté hier par sa Une, le dernier slogan bien mordant des jeunes – Ce n’était pas un mauvais moment, mais un mauvais pays- ce qui montre après-tout, leur désillusion vis-à-vis de la patrie. Le quotidien communiste leur réplique ainsi de la manière suivante : – Ce n’était pas la faute à un mauvais moment, mais alors, la faut au profit et à ceux qui dirigeaient le pays ».
« Bien que ces deux mondes, celui des syndicats et celui de la jeunesse sans encadrement politique, soient majoritairement issus de la même classe sociale, les marches et les manifestations témoignent en réalité de cette rencontre alors brute, pour ne pas dire de cette confusion, entre l’ancien et le nouveau. Car, en comparant les slogans sur les banderoles des écoliers – étudiants à ceux des syndicalistes ou des partis, ainsi que leurs chants, on conviendra que ce sont des écoles de pensée fort différentes, mais que le gouvernement de Mitsotákis a simplement réussi à réunir ».
« C’est certainement un exploit que d’unir la génération de la mondialisation avec ceux qui luttent contre la mondialisation. Mais c’est arrivé ! Malgré cela, il y a une chose qui ne changera pourtant jamais. À chaque fois que ces deux mondes incompatibles se rencontreront, et cela arrive une fois toutes les quelques décennies, la gauche, parlementaire ou pas, ne représente jamais la spontanéité. Et de ce fait, elle essaie toujours de prendre le contrôle de la rue, avant que cette dernière ne puisse l’étouffer ». Voilà donc pour une bonne analyse… Logiforme, tout comme consciemment incomplète.
N’en empêche, l’autre soir, une bande de jeunes… présumés anarchisants, ont littéralement… cassé la gueule à Varoufákis le conduisant sitôt à l’hôpital, après l’avoir extirpé du restaurant dans le quartier d’Exárchia où il dinait. Et quand un autre élu SYRIZA, ayant cru bon prononcer un discours sur le drame des trains dans un autre quartier d’Athènes, il a fini à son tour molesté, par une certaine petite foule populaire. Un jeune âgé de 17 ans, que l’on présume parmi les agresseurs de l’initié Varoufákis, a été mis aux arrêts.
Les blessures certes, ça se soigne. Et pendant que nous avons tout de même fait soigner notre Hermès, le Régime quant à lui, « soigne » toujours les siens pour ne rien rater envers ces nombreux autres qui, demeurent toujours ses cibles. Preuve s’il en est, que le système… fonctionne en marche forcée. En dépit des manifestations, au-delà du deuil et… surtout après la vaccination métastasée, le Régime impose toujours et encore ses amendes de 100€ par mois… aux sujets de plus de 60 ans qui n’ont pas accepté les vaccins sous la juteuse Khazarie de Bourla, de Mitsotákis et de la mafieuse Ursula.
Dans la région de Thrace, une vieille femme âgée de 92 ans, vient de recevoir son PV car elle n’a pas voulu les vaccins du siècle nouveau. Soutenue par son petit-fils, elle ignorera bien entendu la folie du Régime. Mais ce n’est guère possible, ni à la portée de tous, il faut le dire.
Le vieux journaliste Spýros Hadjáras, en son émission du 11 mars sur la radio Internet du mouvement « Kínima – Ellas 21 », émission très exactement intitulée « Mitsotákis salopard », a fait part de sa mésaventure analogue. La vente de son petit bien immobilier, vient d’être bloquée par le fisc grec, notons-le sous l’entier et alors direct contrôle étranger, au motif du non-acquittement de l’amende des 100€ par mois. Cette dernière ne lui avait pas été notifiée pour l’instant, sauf qu’elle est apparue grâce aux… miracles technologiques automatisés, lors de la vente.
Par contre, ces mêmes « miracles » ne concernent, ni la signalisation des trains et encore moins le paiement des retraites. Près d’un demi-million de dossiers sont en souffrance par « manquement informatique comme informationnel entre les services concernés », et cela peut encore durer, deux, voire, quatre ans. En attendant, les retraités paupérisés, vaccinés ou encore « disponibles » au vaccin, auront aussi tout leur temps pour ainsi casser leur pipe.
Et justement par les temps qui courent, notre vétérinaire bien à nous en ce Péloponnèse des mythes, et qui ne se nomme pas Bourla, ne vaccine plus depuis 5 ans notre Mimi. Elle vient d’entamer il faut dire, sa vingtième année dans la vie d’une chatte. « Car à cet âge-là, la vacciner peut affaiblir fatalement son système immunitaire et de ce fait, la faire décéder plus tôt que prévu ». Tout est dit.
L’évidence alors tue. Les jeunes crient certes dans la rue, « Vous avez tué de notre génération », mais ils ne se sont pas mobilisés, ni durant les confinements pavloviens du sociopathe Mitsotákis, ni devant la généralisation des certificats anticonstitutionnels de soumission au Régime, baptisés pour la tromperie, « pass de vaccination ».
Les Grecs ne se révoltent pas non plus, devant la surmortalité due aux injections, suite à l’effondrement provoqué du système de Santé, à cause des suicides et ainsi de suite. Le pays réel et en tout cas ses terroirs, à travers leurs lucarnes, ne se révoltent guère, quand la moitié du bétail d’il y a dix ans n’est plus, et quand près d’un tiers des terres cultivées ont été abandonnées, toujours en dix ans depuis l’accélération du… progiciel de l’Agenda 2030, initié de manière accélérée en Grèce sous la Troïka.
Sous son beau soleil, la Grèce ne produit plus grand-chose, à part le deuil, mais elle attend surtout et déjà, ses touristes.
Le Régime encore, quant à lui, minimise la portée mondiale de la guerre en cours entre l’OTAN et la Russie, guerre dans laquelle la Khazarie des cousins locaux à Zelensky, à savoir, Mitsotákis, Tsípras, Varoufákis, Androulákis et bien tant d’autres sous l’Acropole rabaissée, sont bien entendu de la bande, sans que, ni les partis, ni les syndicats, ni les jeunes dans la rue ne s’en offusquent.
Enfin, en ce Péloponnèse des vieilles histoires comme des héros lointains, notre Volodia bien à nous, le plus philosophe et le plus courageux des matous, observe et alors nous semble-t-il, prépare alors son moment et peut-être bien le nôtre. Temps, apparemment authentiques.
source : Greek Crisis
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