Accord céréalier : des ports probablement utilisés pour fournir des matières radioactives à l’Ukraine

Accord céréalier : des ports probablement utilisés pour fournir des matières radioactives à l’Ukraine

Les ports d’Odessa et de Tchernomorsk, engagés dans l’accord céréalier, ont pu être utilisés pour acheminer des matières radioactives en Ukraine, selon la diplomatie russe. Kiev préparerait une provocation avec de telles substances en Transnistrie, d’après ses données.

La Russie déclare posséder des informations selon lesquelles l’Ukraine préparerait des provocations avec l’usage de substances radioactives.

Moscou met en garde Kiev « et ses sponsors occidentaux » contre des actions irréfléchies « mettant en danger les vies et la santé de milliers de civils », a indiqué ce mercredi la porte-parole de la diplomatie russe.

Une provocation ukrainienne liée à l’utilisation de matières radioactives pourrait avoir lieu près de la Transnistrie, État indépendant autoproclamé depuis la dislocation de l’URSS en 1991 au sein de la Moldavie, a précisé la journaliste et diplomate russe Maria Zakharova dans un communiqué.

Les tensions sont attisées à présent autour de cette zone, voisine de l’Ukraine, selon Maria Zakharova.

Incognito parmi le transit de blé

Les ports d’Odessa et de Tchernomorsk, engagés dans l’accord céréalier, ont pu être utilisés pour acheminer des matières radioactives en Ukraine, d’après les données du ministère russe des Affaires étrangères.

L’accord en question, conclu en juillet 2022 à Istanbul, expire le 18 mars. Il a été signé par des représentants de la Russie, de la Turquie, de l’Ukraine et de l’Onu et porte sur l’exportation de blé ukrainien, de produits alimentaires et d’engrais via des couloirs sécurisés en mer Noire depuis trois ports ukrainiens.

Un accord en échec ?

Sur fond de crise alimentaire en Afrique, cet accord devait aider les pays nécessiteux. En réalité, la majorité des céréales exportées des ports ukrainiens ne sont pas arrivées sur le continent noir. Plusieurs organisations humanitaires, dont la Croix-Rouge, se sont indignées de cette situation. Selon les données dont dispose la Russie, ce sont les pays à revenus élevés qui ont reçu la plupart de ces volumes.

L’Onu, de son côté, vient d’assurer qu’elle œuvre pour éliminer les obstacles empêchant les exportations d’engrais russes entassés dans les ports européens. Il s’agit d’une exigence de la Russie dans le cadre de l’accord. Pour sa part, Moscou s’est dit prêt à remettre ces engrais gratuitement aux pays nécessiteux. Mais pour l’heure, rien n’a bougé.

Nucléaire – Sputnik Afrique, 1920, 01.03.2023

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Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir

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