4 février 2023
Dans notre numéro 142, au sein de notre article sur l’eau-mère ou eau primaire, nous vous parlions du scientifique Stephan Riess (1898-1985). Cet ancien ingénieur, qualifié par la presse de « magicien de l’eau », a réalisé de nombreux forages et a fait jaillir de l’eau en abondance dans des zones où les hydrologues conventionnels affirmaient que cela n’était pas possible. Pour lui, l’eau primaire qui vient des profondeurs de la terre est une solution majeure pour ne pas manquer d’eau. Hydrogéologue controversé, Stephan Riess donnait sa dernière interview en anglais en 1985 pour le Primary Institute. Nous avons lancé un appel à traduction il y a quelques mois : une lectrice de Nexus a répondu présente et, grâce à elle, nous pouvons vous proposer la transcription française de cette vidéo en téléchargement au format PDF.
◆ De l’eau qui vient des tréfonds de la terreDans cette vidéo, l’eau-mère ou eau primaire est présentée ainsi : « L’eau primaire est une ressource renouvelable peu connue qui provient des profondeurs de la terre. Lorsque les conditions sont réunies, l’oxygène se combine avec l’hydrogène pour former de l’eau nouvelle. Cette eau est constamment poussée vers la surface sous une forte pression. L’eau trouve son chemin vers la surface par des fissures ou des failles. En fonction de la géologie du terrain, l’eau primaire peut être accessible près de la surface ou même s’écouler sous forme de source. L’eau primaire n’a jamais participé au cycle hydrologique avant d’arriver finalement à la surface. L’eau du cycle hydrologique traditionnel est limitée et les volumes fluctuent en fonction de la quantité disponible de pluie et de la fonte des neiges. L’eau primaire est renouvelable et abondante, quelles que soient les conditions météorologiques. »
◆ Un entretien dense
Stephan Riess explique notamment pourquoi il est certain qu’une partie de l’eau présente à la surface de la Terre provient de l’eau primaire, les différences entre l’eau issue du cycle hydrologique et l’eau primaire, comment il s’y prend pour forer, ainsi que les pièges à éviter. Il nous raconte aussi certaines de ses expériences de forage, comme en Arabie Saoudite dans une zone désertique.
Voir l’entretien en anglais disponible sur le site du Primary Institute, créé par le Dr Wayne Weber, un des interviewers :
Télécharger la transcription en français réalisée à partir de la transcription en anglais.
Un grand merci à Annabel MacGowan pour la traduction !
(Précisions concernant la traduction apportées par notre correcteur : le son de la vidéo étant parfois mauvais et les propos peu audibles, certains passages sont obscurs et confus, avec des phrases incomplètes. Le mot dike a été traduit par dyke et non par « digue », car digue n’a pas de sens en géologie. La définition en est la suivante selon Futura Sciences : « Les dykes sont des intrusions de roches magmatiques au sein de la croûte terrestre. Les dykes se présentent sous la forme de filons qui recoupent les roches de l’encaissant. » Autrement dit, une structure verticale intrusive au sein de couches horizontales. Les données chiffrées sont manifestement à la louche dans la vidéo et les valeurs converties ont donc été arrondies.)
Plus d’éléments dans notre dossier du numéro 142 (septembre-octobre 2022) actuellement en vente en kiosque et en ligne :
Source : Nexus
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