Le groupe de mercenaires russes est à nouveau épinglé pour ses violations des droits humains en Centrafrique, au Soudan et au Mali.
L’Union européenne a annoncé samedi de nouvelles sanctions contre le groupe russe Wagner pour ses « violations des droits humains » en Centrafrique, au Soudan et au Mali. Onze personnes – neuf en Afrique et deux en Ukraine – et sept entités liées au groupe ont été ajoutées à la liste du bloc européen imposant des gels d’avoirs et des interdictions de voyager.
Déjà fin 2021, le groupe Wagner lui-même, qui combat activement avec l’armée russe en Ukraine, avait été sanctionné par l’Union européenne en 2021 pour ses « actions de déstabilisation » menées en Ukraine et dans plusieurs pays d’Afrique. Les sanctions consistaient en une interdiction de visas pour les personnes et le gel des avoirs dans l’UE.
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Plusieurs personnes mises sous sanctions par l’UE en Centrafrique sont des membres de premier plan de Wagner, dont « le conseiller à la sécurité » du président Faustin Archange Touadera et le porte-parole du groupe dans le pays. Wagner s’est implanté en Centrafrique à l’invitation du président pour réprimer une rébellion.
Des sociétés aurifères et diamantaires liées à Wagner en Centrafrique et au Soudan sont aussi visées par les sanctions européennes. Une station de radio centrafricaine, Lengo Sengo, est également sous le coup d’une procédure « pour s’être livrée à des opérations d’influence en ligne au nom de la Russie et du groupe Wagner dans le but de manipuler l’opinion publique ».
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