« Il faudrait mettre quelques noirs… euh quelques français dans l’équipe d’Espagne »
La patrie comme la nation sont des conceptions étymologiquement liées aux ancêtres. Dès lors qu’on encourage une équipe sportive par patriotisme, cela implique que la majorité de ses membres aient la même généalogie que le peuple qu’ils sont censés représenter ethniquement. Or le plus récent ancêtre commun entre un caucasoïde (blanc) et un congoïde (noir), sans métissage, remonte logiquement à avant la sortie d’Afrique d’homo sapiens, soit il y a 50000 ans minimum… Alors qu’il ne remonte en général qu’à quelques siècles entre caucasoïdes de souche européenne du monde entier. Les bleus ne représentant plus l’ethnie française, et lui interdisant même d’être représentée de fait, il serait aujourd’hui logique pour un français patriote d’encourager le reste du monde contre cette équipe. Ce simple constat n’a rien à voir avec le salaire des joueurs, et ne se limite pas au football : lorsqu’on est représenté par d’autres (des immigrés), on ne gagne jamais vraiment (sauf pour un candauliste).
On pouvait admettre quelques immigrés assimilés ou quelques-uns de nos (ex-)colonisés dans une équipe nationale, mais encourager les bleus aujourd’hui dénote le même niveau de déni pervers que celui d’un mari cocu et content, se délectant de son humiliation publique sans poser de question, et s’enthousiasmant des succès de l’enfant métis de l’amant de sa femme comme si c’était le sien.
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