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par Moon of Alabama
Depuis le 4 février, j’ai rejeté la panique liée au « ballon-sonde chinois » :
« Le style paranoïaque s’applique aussi bien à la politique intérieure des États-Unis qu’à la politique étrangère contre tel ou tel ennemi préféré de l’époque.
Cela rend l’histoire ci-dessous, qui autrement serait juste risible, quelque peu dangereuse.
La fureur suscitée par un ballon-espion chinois conduit à une crise diplomatique
Le Pentagone a qualifié l’objet, qui a volé du Montana au Kansas, de ballon de « collecte de renseignements ». Pékin a déclaré qu’il était utilisé principalement pour des recherches météorologiques et qu’il s’était égaré.
Étant donné que plus de 80% de tous les renseignements du Pentagone proviennent de sources ouvertes, un objet de « collecte de renseignements » pourrait bien inclure un système de recherche météorologique. La recherche et les prévisions météorologiques sont importantes pour toutes sortes d’opérations militaires. Mais elles sont également importantes pour de nombreuses opérations civiles, de l’agriculture à la prévision des disponibilités alimentaires, en passant par la planification du drainage dans les villes. »
J’ai fait remarquer que ce n’était, de loin, pas le premier ballon météorologique chinois à dériver dans des directions inattendues. C’est normal. Les vents au niveau où volent ces ballons sont très forts. Il n’existe aucun moyen réel de contrôler leur trajectoire de vol.
Il est vite devenu évident que le ballon qui dérivait au-dessus de l’Alaska n’a traversé la partie inférieure des États-Unis que parce qu’une forte zone de basse pression au-dessus de l’ouest du Canada l’avait poussé vers le sud. Malgré cela, les médias ont continué à en faire tout un plat jusqu’à ce que l’armée de l’air descende le ballon. Les choses ont empiré lorsque l’armée de l’air a commencé à abattre de petits ballons de recherche inoffensifs.
4 février – L’annulation du voyage de Blinken en rajoute à la haine envers la Chine
6 février – Le NYT fait de fausses déclarations sur la façon dont la Chine explique l’histoire du ballon
8 février – La Chine rejette l’attitude « tirer d’abord, parler ensuite »
11 février – Air Force a dépensé des millions pour abattre un ballon météorologique américain en panne. Mais Biden est content
Ce n’est que maintenant que tout le battage médiatique s’estompe, aidé par des explications soudaines de l’évidence.
« Les États-Unis ont suivi le ballon espion chinois depuis son lancement sur l’île de Hainan et tout au long d’un chemin inhabituel – Washington Post
Au moment où un ballon espion chinois a traversé l’espace aérien américain à la fin du mois dernier, les agences militaires et de renseignement américaines le suivaient déjà depuis près d’une semaine, observant son décollage de sa base sur l’île de Hainan, près de la côte sud de la Chine. (…)
Le ballon a flotté au-dessus des îles Aléoutiennes de l’Alaska, à des milliers de kilomètres de Guam, puis a dérivé au-dessus du Canada, où il a rencontré des vents forts qui semblent l’avoir poussé vers le sud, vers la partie continentale des États-Unis, ont déclaré les responsables, parlant sous couvert d’anonymat pour décrire des informations sensibles. Un avion de chasse américain a abattu le ballon au large des côtes de la Caroline du Sud le 4 février, une semaine après qu’il ait traversé l’Alaska. »
Oui, c’est exactement, comme je l’avais souligné, ce qu’a fait la zone de basse pression au-dessus de l’ouest du Canada.
« Entre-temps, la Maison-Blanche a déclaré mardi que trois autres objets abattus au-dessus de l’Amérique du Nord au cours de la semaine écoulée pourraient ne pas avoir constitué une menace pour la sécurité nationale, établissant peut-être la distinction la plus claire à ce jour entre ces anomalies de vol et le ballon-espion présumé. John Kirby, coordinateur des communications stratégiques du Conseil national de sécurité, a déclaré aux journalistes que la communauté américaine du renseignement « n’écartera pas la possibilité » que les trois engins appartiennent à une organisation commerciale ou à une entité de recherche et soient donc « bénins ». »
Eh bien, à qui le dites vous…
Les Chinois avaient expliqué que leur grand ballon météorologique n’avait dérivé vers l’Amérique du Nord à cause de forts vents d’ouest inattendus qui l’aient fait dévier de la trajectoire prévue. Les États-Unis admettent maintenant qu’ils avaient raison.
« Aux alentours du 24 janvier, alors que le ballon se trouvait à environ 1000 miles au sud du Japon, des simulations de modèles montrent qu’il a commencé à prendre de la vitesse et à dévier rapidement vers le nord. Cela en réponse à un fort front froid qui aurait libéré de l’air exceptionnellement glacial sur le nord de la Chine, la péninsule coréenne et le Japon.
En temps normal, les mouvements de direction atmosphérique auraient maintenu le ballon sur une trajectoire d’ouest en est, comme le montrent les données météorologiques historiques. Cependant, le front froid intense a forcé le courant aérien et les courants de direction à haute altitude à plonger vers le sud, ce qui a pu entraîner le ballon vers le nord. »
Deux fronts froids, l’un sur le nord de la Chine et l’autre sur l’ouest du Canada, ont déterminé la trajectoire du grand ballon.
Cela écarte également les allégations risibles du Pentagone selon lesquelles le ballon était équipé d’hélices et d’un gouvernail et pouvait donc être dirigé. Les hélices solaires ne peuvent rien faire lorsqu’un objet énorme, comme un ballon de 200 pieds de haut, dérive dans un courant d’air de 200 mph. L’idée était manifestement farfelue. La seule façon de diriger un ballon est d’augmenter ou de diminuer son altitude jusqu’à ce que l’on trouve un courant d’air qui le souffle dans la direction souhaitée. Bien que cela puisse fonctionner à une altitude de quelques centaines de pieds, il n’y a aucune chance réelle de le faire dans la haute atmosphère.
Les trois petits ballons météorologiques ou de recherche n’ont été découverts à la dérive qu’après que l’armée de l’air ait baissé les filtres de ses radars. Mais ces filtres sont là pour de bonnes raisons. Un grand nombre de parasites, comme une volée d’oiseaux, seraient autrement perçus comme une alarme.
Le service météorologique national des États-Unis affirme qu’il lance à lui seul 75 000 ballons par an. Ce serait un gaspillage ridicule que d’envoyer des avions de chasse à chaque fois qu’un tel ballon s’élève.
Le ballon météorologique chinois, plus grand, était aussi probablement un ballon légitime. Ces grands ballons sont construits pour traverser les océans et mesurer les conditions atmosphériques supérieures sur de longues distances. Le fait qu’il ait été détourné de sa trajectoire, à deux reprises, par des conditions météorologiques inhabituelles est une explication raisonnable.
Pire que les mensonges et les affirmations paniquées du Pentagone sur ces questions, ce sont les « journalistes » qui se laissent prendre au piège.
Le fait que les États-Unis se soient servis de ce « conflit accidentel » avec la Chine pour annuler la visite prévue de Blinken à Pékin montre seulement que leurs efforts pour dialoguer avec la Chine ne sont pas sérieux.
source : Moon of Alabama
Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour Le Saker Francophone
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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