Nazi, piège sémantique ?

Nazi, piège sémantique ?
  1. Campagne de dons Janvier 2023

    Chers amis lecteurs. 2023 devrait être une année majeure dans le dévoilement de tous les mensonges qui ont permis à certaines puissances de prendre le contrôle de toute l’humanité. Le Great Reset aura peut-être bien lieu cette année, mais pas comme le voudrait le WEF de Davos. En parallèle des guerres économique et militaire, la guerre médiatique est de plus en plus virulente et la nécessité pour les médias alternatifs d’être prêts à y faire face est plus qu’urgente. A Réseau International, nous avons décidé de passer à une étape supérieure avec tous les moyens nous permettant d’être au rendez-vous des grands chamboulements qui nous attendent. Pour cela, nous avons besoin de vous et de votre soutien.

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par Thierry DeCruzy

Le champ de bataille est le lieu du chaos. La mondialisation des moyens de communication a ouvert un nouveau champ de bataille avec internet, mais l’objectif reste le même : détruire la volonté de l’adversaire. Elle passe par la destruction du langage. La confusion devient générale et les mots ne veulent plus rien dire. Quand Russes et Otaniens se traitent réciproquement de nazi, l’insulte n’a plus de signification, mais elle en révèle d’autres…

« Le véritable but du novlangue est de restreindre les limites de la pensée », George Orwell l’expliquait dès 1949 dans son maître-livre 1984 (chapitre 5). En France et pas seulement, on peut observer que l’objectif est en vue avec les réformes de l’orthographe de 1990 et 2016, l’écriture inclusive quasiment imposée à l’université, combinées avec l’usage des claviers et des écrans reléguant le papier et le crayon, le niveau des élèves a été effondré en France. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, on constate une baisse de l’intelligence.

Depuis la fin de la 2ème GM, la diabolisation de l’ennemi vaincu justifie l’élimination des opposants aux démocraties libérales conduites par les USA et leurs vassaux. Elle sert maintenant à dénoncer les ennemis de la mondialisation conduite par les financiers de New York et de la City. Il n’échappe à personne que les vaincus ont définitivement disparu de la scène politique depuis 1945, aucun mouvement politique ne s’en revendique. Si l’on exclut les « gardiens de la mémoire », les derniers à exploiter son image sont le cinéma et les antiquaires.

Mensonge, corruption et démocratie

Comme la finance, le mensonge étend son empire sur la planète. Les mondialistes ont développé le mensonge et la corruption à des niveaux stratosphériques (Colin Powell à L’ONU en 2003…, affaires Madoff et FTX, Ukraine, Qatargate…). Pour la première fois en 2021, les États-Unis sortent de la liste des 25 nations les mieux notées en matière de corruption. Avec eux, le terme de démocratie a perdu de sa signification et encore plus avec les dernières révélations sur la manipulation des populations à travers l’épidémie du COVID-19 et le contrôle des médias, la manipulation de l’électorat avec Twitter, l’emprisonnement de Julien Assange et l’exil d’Edward Snowden en Russie. En France, les persécutions subies par le Pr Perronne et les révélations de FranceSoir ont confirmé que le contrôle est conforme au modèle atlantique.

« Une guerre à mort »

Paru l’année précédant le Maïdan (coup d’État en Ukraine de 2014), le Dictionnaire de la novlangue publié par Polémia classe le terme « nazi » dans les mots tabou, le définissant comme « incarnation moderne de Satan, en particulier sous sa forme « néo-nazi » ; sous sa forme groupusculaire ou « skin-head », le « néo-nazi » est cependant très utile à l’élite dirigeante pour justifier un renforcement de la législation liberticide et pour diaboliser par amalgame la droite nationale et identitaire ». Le terme connaît une grande extension de son emploi avec le nouveau régime ukrainien et ses soutiens médiatiques occidentaux, démultipliée depuis le déclenchement de la guerre. Les techniques n’ont pas vraiment changé depuis la 2ème GM, ni les objectifs : le contrôle de la planète, la mondialisation financière. Avec des intervention militaires en augmentation : 218 entre 1798 et 1990, 100 entre 1991 et 2004 et 200 entre 1991 et 2018. Ceux qui s’y opposent sont condamnés et occupés : l’Allemagne est le pays qui totalise le plus grand nombre de bases US sur son territoire.

Les grandes entreprises européennes sont rançonnées, leur technologie est pillée, les contrats internationaux bafoués comme l’illustre le rapport d’alerte de l’École de guerre économique publié en octobre 2021. Quelques temps avant sa mort, le président Mitterrand avait été précis : « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ».

Faire la guerre par procuration

Durant la 2ème GM, le bloc allemand allié à l’Italie avait failli prendre le contrôle du continent européen. L’objectif était économique, le Dr Schacht avait sauvé l’économie allemande de la crise et de son inféodation financière, alors que le régime national-socialiste n’est resté que douze ans au pouvoir, dont cinq de guerre. Bien oublié, le pacte germano-soviétique de 1939 illustre plus qu’une éphémère communauté d’intérêts. D’abord alliée de l’Allemagne, l’Union soviétique termine la guerre en occupant Berlin avec le soutien des États-Unis, et ne finira de rembourser le prêt-bail US qu’en 2006. 27 millions de Russes sont morts pour libérer l’Europe, au total plus de 48 millions d’Européens pour 418 000 d’Étasuniens. Comme aujourd’hui en Ukraine, la haute finance mondialiste fait la guerre par procuration. Depuis le sabotage des gazoducs Nord Stream, l’approvisionnement de l’Allemagne se fait dorénavant avec du gaz de schiste US, trois fois plus cher que le gaz russe.

La Russie dans le rôle de l’Allemagne

Sauf que dans leur objectif de contrôler le monde les mondialistes butent sur la Russie débarassée du marxisme. En refusant sa vassalisation, la Russie reprend le rôle de l’Allemagne à neuf décennies d’écart, en s’appuyant sur de nouveaux soutiens à travers les BRICS (Chine, Inde, Brésil et Afrique du Sud) et d’autres (Iran, Venezuela, Nicaragua, Cuba, Syrie…). Bien évidemment, la Russie n’est en rien l’héritière politique du régime national-socialiste, mais elle reprend son rôle géopolitique d’opposant au mondialisme, à la finance anglo-saxonne qui veut être seule à tirer profit de l’économie de la planète. Huit Étasuniens, un Européen et un Indien possèdent les dix plus grandes fortunes mondiales, neuf des dix plus grandes entreprises du monde sont domiciliées aux USA.

À un siècle d’écart, le discours du camp de la liberté et de la démocratie est usé par des décennies de guerres et de massacres sur tous les continents (avec emploi de la bombe atomique, des armes chimiques et bactériologiques). Les dépenses militaires de l’OTAN représentent plus de la moitié de celles de toute la planète, dont 40% pour les USA qui restent le plus grand fabricant d’armes depuis la 2ème GM.

Une démocratie effondrée

Le mythe de la démocratie US s’est écroulé lors de l’investissement du Capitole – symbole jusque là inviolé -, en Europe depuis le référundum de 2005 où ses dirigeants non élus et corrompus empêchent les peuples européens d’exercer leur souveraineté. Dans ce contexte, les accusations de nazi et de dictateur n’ont plus de sens. Où est la démocratie quand le « Camp du Bien » organise des révolutions de couleurs pour renverser les régimes qui veulent s’affranchir de son allégeance ? Où est le liberté d’expression quand tous les médias sont passés sous le contrôle des financiers ? Ceux qui posent ces questions sont dénoncés comme complotistes pour éviter de répondre car il ne faut plus d’opposants. Où est la dictature, si ce n’est dans des institutions qui ne gardent plus qu’une apparence démocratique pour masquer un totalitarisme sans commune mesure avec ceux brandis comme des épouvantails. Ainsi dénoncer des nazis chez les Étasuniens est aussi insensé que de grimer Poutine en dictateur.

Des pays psychopathes

Le scandale vient du soutien institutionnel apporté par l’Ukraine et l’Union européenne aux organisations qui exploitent les symboles du régime nationale-socialiste pour grossir les effectifs de ses unités combattantes, spécialement le régiment Azov. La promotion est faite via le festival musical Asgardsrei installé à Kiev en 2015. Exploitant le potentiel subversif du rock, déjà illustré dans la provocation nazie par les artistes anglo-saxons (Brian Jones, David Bowie, Sid Vicious ou encore Iggy Pop…), les groupes NSBM (National Socialist Black Metal) interdits dans toute l’Europe sont invités à se produire à Kiev. Le festival est subventionné par le gouvernement, lui-même financé par l’Union européenne, tout est public et parfaitement assumé. Le folklore nazi sert à manipuler une jeunesse conditionnée. Si elle exploite des symboles, l’Union européenne n’a évidemment pas adopté le programme national-socialiste, toutefois cette utilisation est révélatrice d’une sorte de psychopathie collective. L’Ukraine – derrière elle tous les pays de l’OTAN et même Israël – ont tellement besoin d’effectifs qu’ils en sont réduits à accepter ouvertement l’emploi des symboles d’un régime dont ils ont fait l’archétype du Mal. Demain si la guerre s’étend, les Occidentaux semblent capables d’organiser dans toute l’Europe des festivals de musique NSBM afin de recruter des soldats contre la Russie.

L’Histoire révisée

Outre la pathologie, l’utilisation assumée des symboles nationaux-socialistes par les Occidentaux, en les banalisant, banalise le régime qui les utilisait, et donc les crimes dont il est rendu coupable. De fait, en matière de crimes contre l’humanité et de génocides, on s’est surpassé depuis. Cette attitude nouvelle des gouvernements occidentaux est une véritable remise en cause de l’histoire et du droit international. Elle est confirmée par le refus d’inviter des représentants de la Russie à commémorer le 78ème anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz. Pris dans la spirale de la guerre, il n’est pas certain que les responsables politiques concernés aient mesuré toutes les conséquences de leur décision. Le refus d’inviter les héritiers historiques de l’Armée rouge, libératrice du camp symbole de la Shoah, et l’absence de protestations occidentales sur ce domaine très sensible donne à penser que ce révisionisme historique est acté. En somme l’histoire officielle est un récit à l’écriture révisable suivant les opportunités politiques. C’est un séisme, huit décennies d’histoire officielle légalement imposée sont balayées.

La mondialisation ne fait pas rêver

Ce refus d’inviter la Russie s’explique aussi par l’utilisation qu’elle fait de la 2ème GM pour souder sa population. Le 9 Mai, le Régiment des Immortels, les commémorations sont autant de rappels des sacrifices (27 millions de morts). Le moment ne s’y prête pas, mais la sacralisation de l’histoire impose de figer une version officielle, interdisant les relectures en attendant que les temps changent. La confrontation actuelle est aussi une confrontation avec la réalité. Elle fait ressortir des distorsions dans les discours officiels qu’il faudra bien résorber. Les déformations de la réalité imposées par l’histoire officielle sont nécessaires pour entretenir une cohésion nationale, encore faut-il ne pas sombrer dans le mensonge.

Relevant le flambeau de l’Allemagne travestie dans le nazisme, la Russie se dresse contre l’uniformisation otanienne du monde, et change le rapport des forces avec des alliés conséquents. Pendant que l’usine à rêves hollywoodienne, antérieurement si efficace à vendre son modèle de société, échoue à vendre une mondialisation heureuse. À force d’entretenir un océan de mensonges pour masquer ses prévarications et maintenir son hégémonie, il semblerait que la mondialisation soit en passe d’y sombrer.
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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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