-
Campagne de dons Janvier 2023
Chers amis lecteurs. 2023 devrait être une année majeure dans le dévoilement de tous les mensonges qui ont permis à certaines puissances de prendre le contrôle de toute l’humanité. Le Great Reset aura peut-être bien lieu cette année, mais pas comme le voudrait le WEF de Davos. En parallèle des guerres économique et militaire, la guerre médiatique est de plus en plus virulente et la nécessité pour les médias alternatifs d’être prêts à y faire face est plus qu’urgente. A Réseau International, nous avons décidé de passer à une étape supérieure avec tous les moyens nous permettant d’être au rendez-vous des grands chamboulements qui nous attendent. Pour cela, nous avons besoin de vous et de votre soutien.
Total de dons 22 681,00 € sur un objectif de 25 000,00 €
par Marc Jean
QUELQUES REFLEXIONS SUR LE CONFLIT UKRAINIEN
(Pour les nuls…en géopolitique)
Aujourd’hui l’ensemble des dirigeants occidentaux, et tous les médias à leur suite, désignent unanimement la Russie et le Président Poutine comme l’agresseur dans le conflit en Ukraine, sans s’interroger une minute sur les raisons historiques de ce conflit. Il est plus facile de désigner un méchant et de lui attribuer tous les torts. Mais réfléchir sur les causes complexes qui ont conduit à ce conflit demande un travail de recherche. Malheureusement devant la désinformation massive de l’opinion, le public se contente d’un schéma simpliste. Puissent ces réflexions permettre une meilleure compréhension de ces événements.
Qui a conduit une politique agressive et belliciste depuis le début des années 1990 ?
Qui n’a eu de cesse d’étendre les frontières de l’OTAN vers l’Est, au mépris des engagements donnés par les États-Unis à la Russie ?
Rappelons que le 9 février 1990, dans la salle Sainte-Catherine au Kremlin, le secrétaire d’État américain James Baker promit que « l’Otan n’étendrait pas d’un seul pouce vers l’est son champ d’influence ». Et peu avant, le 31 janvier, à l’Académie évangélique de Tutzing, le ministre allemand des Affaires étrangères, Hans-Dietrich Genscher, avait déclaré dans un discours programmatique: « [ …] il n ‘y aura pas d’extension du territoire otanien vers l’Est, c’est-à-dire vers les frontières de l’Union soviétique». En 2009, Mikhaïl Gorbatchev déclarait, non sans amertume ; « Les Américains n’ont pas tenu parole et les Allemands n’en ont eu cure. Peut-être même se sont-ils frottés les mains, en se félicitant d’avoir vaincu les Russes avec autant de brio » et il ajouta « Aujourd’hui, les Russes ne croient plus aux promesses occidentales».
Qui a refusé toute discussion avec la Russie pour négocier un compromis honorable ?
Qui a multiplié les guerres, souvent en violation du droit international, contre l’Irak, la Serbie, la Libye, le Kosovo ? Qui a conduit une guerre de 20 ans en Afghanistan ?
Qui a fait exploser en mer Baltique trois gazoducs North Stream 1 et 2 ?
C’est le Président Poutine ? Qui conduit une politique belliciste, sinon les commanditaires de l’OTAN ? Lisez l’ouvrage écrit par Daniele Ganser, sur « Les guerres illégales de l’Otan »,, ou le livre de Lucien Cerise « Ukraine, la guerre hybride de l’Otan » publié aux éditions Culture et Racines.
De nombreux observateurs et hommes politiques avaient mis en garde contre l’expansion inconsidérée vers l’Est.
Ils n’ont pas été écouté. Rappelons-nous la maxime du roi Frédéric II de Prusse, qui disait que « l’agresseur était celui qui obligeait son adversaire à recourir aux armes » ? Écoutons Norman Finkelstein, qui reconnaît à la Russie un droit historique d’intervenir en Ukraine Écoutons aussi les aveux extraordinaires du Président Hollande et de la chancelière Merkel qui reconnaissent que les accords de Minsk étaient un écran de fumée destiné à préparer le réarmement de l’Ukraine, et qu’il n’y avait aucune volonté réelle côté ukrainien d’avancer sur ce dossier.
Pendant toutes ces années, la Russie demandait seulement la mise en œuvre d’un statut d’autonomie pour le Donbass, et la neutralité de l’Ukraine ? Était-ce des exigences excessives ? Pourquoi une telle haine envers la Russie, et cela déjà bien avant le 22 février 2022 ?
Et enfin, n’est-il pas honteux pour la France, qui n’a aucun intérêt à défendre dans ce coin de l’Europe, qui n’est pas menacée par la Russie, de s’engager dans un conflit avec un pays qui a été notre allié pendant les deux guerres mondiales, et livre des armes lourdes, qui causeront de nombreuses victimes tant militaires que civils ukrainiennes russophones et russes ?
Jamais le général de Gaulle n’aurait avalisé une telle politique, qui ruine pour longtemps nos relations avec ce grand pays ! Écoutez le discours de son petit-fils sur ce sujet !
Le Président Poutine souhaitait des négociations et était ouvert à des discussions, mais les partisans occidentaux de Kiev ont bloqué les négociations entre les deux voisins, a déclaré l’ancien Premier ministre israélien Naftali Bennett, qui avait négocié ces contacts. Quant aux accords de Minsk censés régler le conflit du Donbass, nous savons maintenant qu’ils ont été volontairement bloqués par la partie ukrainienne.
Pour ceux qui souhaiteraient des compléments d’informations sur ce sujet, le site Arrêt sur info propose de nombreuses contributions qui éclairent ce conflit et présentent le point de vue d’experts indépendants, exclus des débats par les médias traditionnels. La lecture du livre Points de vue apporte aussi un éclairage nouveau sur ces questions de géopolitique.
source : Arrêt sur Info
Adblock test (Why?)
Source : Lire l'article complet par Réseau International
Source: Lire l'article complet de Réseau International