Nous avons tous vécu bien des émotions depuis le décès du bébé Daniel jeudi passé. Cette jeune victime d’un avortement à 38 semaines, dont nous avons raconté ici la triste histoire, en a touché des centaines, voire des milliers, en jugeant par la masse de courriels que nous avons reçus et l’avalanche de visites sur notre site Web. Au Canada anglais, la nouvelle a fait mouche surtout sur les réseaux sociaux, mais aussi dans certains médias (voir, par exemple, cet article). Même le fameux psychologue Jordan Peterson a retweeté notre article portant sur le drame.
Plusieurs, cependant, se questionnent sur le mutisme dont font preuve les médias québécois. En fait, il règne un silence de plomb sur cette affaire dans les médias québécois, et ce silence est très suspect par ailleurs, étant donné l’intérêt suscité par cette histoire dans les médias anglophones.
Aussi, certains ne peuvent croire qu’un avortement puisse se faire à un stade aussi « tardif » au Canada. La réponse est oui; ces avortements commis après le seuil de viabilité (22 semaines) sont monnaie courante :
- « Les avortements tardifs sont pratiqués ici chaque semaine » — une infirmière de l’Hôpital général juif
- Les enfants qui naissent vivants lors d’avortements, puis sont laissés à mourir, sont monnaie courante au Canada, et peu de dirigeants semblent s’en soucier
- Des avortements tardifs perpétrés au Québec sous prétexte de « pandémie »
- La pratique eugénique au Québec
La documentation est là, mais peu de Québécois sont au courant. Il faut que cela change. C’est pourquoi nous organisons le vendredi 10 février à 12 h, au coin de la rue Fréchette et du boul. Gouin Ouest, non loin de l’hôpital Sacré Cœur un point de presse. Voici, en primeur, l’annonce que nous enverrons dès demain matin aux médias du Québec les invitant à cette conférence:
Justice pour le bébé Daniel : Un organisme pro-vie et un médecin de Montréal demandent une remise en cause du statu quo en matière d’avortement par suite de l’injection létale d’un enfant à naître à 38 semaines de grossesse dans un hôpital de Montréal
Montréal, le 8 février 2023. L’organisme pro-vie Campagne Québec-Vie (CQV) demande que les décideurs, au niveau provincial comme au fédéral, se penchent à nouveau sur la question de l’avortement, à la lumière d’un drame survenu la semaine dernière à l’hôpital Sacré Cœur de Montréal, où une équipe du bloc opératoire aurait tué par injection létale un enfant à naître en santé à 38 semaines de gestation.
« À la demande d’une mère sans doute en difficulté, le personnel de l’hôpital Sacré Cœur de Montréal aurait mis à mort un bébé de 38 semaines de gestation, c’est-à-dire un enfant complètement formé, qui aurait pu facilement survivre sa naissance et faire le bonheur d’un couple adoptif » de dire Georges Buscemi, président de CQV.
Le matin du 1er février, un lanceur d’alerte communiqua avec un autre organisme pro-vie de Montréal par le biais des réseaux sociaux, pour signaler qu’elle était au fait d’une réunion exceptionnelle du personnel médical de l’hôpital Sacré Cœur de Montréal, pour discuter de la façon que procédera un avortement tardif à 38 semaines prévu pour le lendemain matin. Plus tard cette journée, une citoyenne pro-vie de Montréal, Marie-Josée Rivest, réagissant à un courriel de CQV au sujet de l’avortement prévu, a appelé l’hôpital et s’est entretenue avec une employée du département d’obstétrique de l’hôpital qui a confirmé que cet avortement tardif allait avoir lieu le lendemain. Malheureusement, l’avortement aurait eu lieu comme prévu, le jeudi 2 février vers 8 h. « Plus de 100 personnes ont signalé leur désarroi face à la mort de ce que d’aucuns appellent désormais le bébé Daniel » a affirmé Georges Buscemi.
Selon le Dr Paul Saba : « D’après le compte rendu d’un journal du Canada anglais, The Catholic Register, il semble que “bébé Daniel” n’ait pas eu de grave problème de santé empêchant sa vie. Comme je n’ai aucune connaissance personnelle de l’affaire, je veux répondre à l’injustice sociale et humaine de la pauvreté qui conduit à l’avortement. Selon une étude de 2005 publiée par le Guttmacher Institute, 73 % des femmes américaines qui ont décidé d’avorter leurs bébés ont cité les préoccupations financières comme principale raison. Justifions-nous l’avortement des bébés en fonction du statut socio-économique de la femme, y compris son adresse postale ou sans adresse (sans-abri) ? Les raisons économiques ne doivent pas être utilisées comme excuse pour empêcher les mères enceintes d’avoir leurs bébés. Ces mères doivent bénéficier d’un meilleur soutien médical, psychologique, financier, éducatif et social. C’est une question de justice et d’équité. »
Campagne Québec-Vie invite les médias à une conférence de presse le vendredi 10 février à 12 h, au coin de la rue Fréchette et du boul. Gouin Ouest, non loin de l’hôpital Sacré Cœur. Y seront présents pour livrer leurs témoignages et répondre aux questions des médias le Dr Paul Saba, Georges Buscemi et Marie-Josée Rivest.
Vôtre pour la Vie,
Georges Buscemi
P.S. Je vous rappelle que les candidatures sont maintenant acceptées pour le stage d’étudiants pro-vie d’été de CLC et du journal The Interim. Il s’agit de stages rémunérés lors desquels les étudiants apprendront à connaître en profondeur la philosophie du mouvement pro-vie, l’apologétique pratique, les divers modes d’actions, allant de tâches administratives, en passant par, la rédaction d’articles, le design ou la gestion de réseaux sociaux, à la participation d’événements concrets.
Pour plus de détails, cliquez ici (notez que les stages seront uniquement en anglais).
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
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