Comme le rappellait P. Hillard il y a quelques jours en promouvant un livre sur le génie de Bainville, lorsqu’on prend de la hauteur pour analyser les grands chamboulements de l’Histoire du monde et plus particulièrement celle de la France, on distingue l’interminable « fil rouge » qui traverse tous les événements majeurs militaires des victoires et défaites.
Et l’on réalise à quel point la guerre de fond, interminable, qui se manifeste par poussée depuis des siècles est d’ordre religieux. L’esprit matérialiste protestant anglo-saxon s’affronte depuis fort longtemps à l’esprit authentiquement humaniste de la chrétienté originelle (pas grand chose à voir avec son avatar de plus en plus discutable du catholicisme à la Bergoglio).
Le traité de Maastrich a été l’étape clef permettant l’infiltration vers l’Est de cette pensée matérialiste dans laquelle le doigt de Dieu se poserait presque en direct sur ceux qui « sauraient » mieux que d’autres s’enrichir matériellement.
Les zélateurs français acquis à cette idéologie (depuis le traitre J. Monnet) n’ont eu de cesse de casser les derniers remparts qui protégeaient encore un peu la France de cette maladie mentale dévastatrice.
Nous avons donc non seulement été bafoués dans notre refus de cette europe, mais la macronie est la tentative malheureusement avancée de planter le dernier clou dans le cercueil d’une France promise à n’être plus qu’une « grande région européenne » sous contrôle d’un conseil bidon coloré d’un pangermanisme qui renforce bigrement l’hypothèse de Ariane Bilheran dans son petit ouvrage « L’international nazi ». Absolument captivant !
L’incapacité des droites françaises à s’unir, avec la nécessité de dépasser ses divergences, et l’état d’anomie inquiétant des forces du pays maintiennent grandes ouvertes ces digues brisées. L’UE doit être impérativement défaite au profit d’une nouvelle Europe Gaulienne : Peu de pays réunis et des accords commerciaux et culturels bien ficelés avec le reste du monde dont… l’eurasie.
L’accélération des attaques dévastatrices orchestrées par Bruxelles doit nous redonner force et détermination pour résister et rassembler. Contrairement aux apparences, les éveils sérieux et les contres organisations sont très nombreuses partout à l’ouest, nous devons tenir et oeuvrer, chacun selon ses moyens, l’esprit de restauration car il n’en va pas seulement de la survie de la France mais aussi de celle du basculement du monde vers un multilatéralisme de facto.
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