Janvier 2023 : Où en sommes-nous ?
Un an est passé après l’Assemblée franco-italienne organisée à Paris le 29 janvier 2021. https://odysee.com/@lesINDOMPTABLES:8
Augmentation des guerres, des effets secondaires, des maladies, de l’inflation, de la misère, des tensions identitaires, des catastrophes écologiques, de la surveillance et des burn-out. Le Traité que nous avions alors élaboré, avec tous les participants de différentes tendances et sensibilités, pour dénoncer et proposer une union des peuples est encore plus d’actualité. Rumble ayant été censuré en France, voici pour les français, le lien sur odyssée (3’) :https://odysee.com/@lesINDOMPTABLES:8/trattato-paris:2
Deux énergies se dessinent. D’un côté l’Institution, de l’autre les Peuples. Qu’est-ce que l’Institution ? La fusion entre l’État et le Marché (public/privé) en vue de mettre en place le capitalisme totalitaire. Capitalisme en ce sens que se poursuit un processus marchand de concentration des richesses, de domination et de mise en esclavage. Totalitaire en ce sens que plus aucun corps n’échappe à ce processus, et que toutes contestations et alternatives doivent être anéanties. Qu’est-ce qu’un Peuple ? C’est une collectivité faite d’individus qui aspirent à vivre ensemble sans que l’Institution ne décide à leur place. Ce n’est donc ni la multitude qui cherche un capitaine, ni l’opinion publique encadrée par les médias et encore moins la masse qui écrase l’individu sous le poids de la quantité. Face à des Peuples qui tentent de sortir de leur sommeil hypnotique, l’Institution « accélère son agenda ». A la lueur des crises, si la structure et les objectifs de l’Institution apparaissent clairement, le Peuple lui émerge difficilement. Pourquoi ? La réponse est impossible à établir dans le feu de l’action présente. Cependant, mis à part la secte auto-proclamée du capitalisme totalitaire, certaines énergies entre l’Institution et les Peuples participent à l’insomnie. Ces énergies intermédiaires sont le somnifère — voire le Rivotril — politique. Ces antalgiques ont comme fonction de maintenir le dormeur dans son cocon, pendant que la matrice exploite le corps et l’âme de la belle au bois dormant. Les techniques sont infinies : « Dors mon petit… le cocon est confortable, la Matrice te veut du bien, le monde est hostile, tu n’oserais pas trahir notre Community, la Matrice serait tellement triste qu’elle pourrait te punir… dors mon petit… ».
Faisons un tour d’horizon pour déterminer le domaine des antalgiques.
La quatrième dose est un fiasco, la technique ARN se tourne en un échec pour les covids et la santé, les effets secondaires explosent au sein du peuple. Malgré ces tristes réalités, la secte ne lâche pas l’affaire. Elle se tient prête à lancer de nouveaux virus accompagnés de la peste médiatique. Aussi dérangeant que cela puisse paraitre à nos consciences occidentales biberonnées à l’Etat de droit, l’appareil juridique se révèle être un immense antalgique. Observez nos résistants embarqués dans les commissions parlementaires et gouvernementales, les rapports aux Sénats, le Parlement européen, les procès à tout va. Inflation d’informations, de temps et d’argent. Epuisement assuré. Quelques victoires ici et là qui permettent de dissimuler l’immense échec au vu de l’ampleur du crime. Ajouter les quelques médailles distribuées aux ego en manque de reconnaissance et les promesses que les comités scientifiques et juridiques aboutiront, et le tour est joué, le temps qu’on ronronne dans le garage, tandis que la voiture de course totalitaire exécute de véritables performances.
Devant les abominations de la guerre en Ukraine et le sacrifice cynique de ukrainiens et de l’économie européenne, les peuples occidentaux n’adhèrent plus vraiment au récit ordonnant qu’il faille voler au secours de Kiev. La Russie est une nation barbare et les occidentaux des paladins qui défendent la veuve et l’orphelin. Les gauches se sont ralliées courageusement à cette version héroïque, ce qui ne fut pas une surprise puisque quelques temps auparavant ils se ralliaient au sauvetage de l’humanité par Pfizer. Mais devant un nouveau fiasco, il a fallu accélérer la dose d’anti-douleur. Le silence est d’or. Si l’adhésion n’est plus d’actualité, il faut créer l’oubli et l’indifférence. Pour la bonne conscience du dormeur, une dose supplémentaire : quelques dénonciations contre les impérialismes tel un souvenir qui reviendrait. Mais attention : sur le bout de la langue. Pas de grossièreté nous adjure la morale politiquement correcte à laquelle nos révolutionnaires participent activement.
Les BRICS prennent du poil de la bête et les occidentaux, las du déferlement totalitaire, espère un contre-pouvoir. On rêve d’Orient. Quelle alternative à l’Est ? L’éventuel retour à l’or va tout changer ! Mais qui peut s’acheter suffisamment d’or et être dans les petits papiers de la spéculation d’initiés ? Les Chinois n’ont pas de visées impérialistes. Parlez-en aux africains et aux tibétains. La Russie respecte son peuple. Dites le mot « guerre » au lieu de « opération militaire » à Moscou. L’Afrique, qui ne sait à quel saint se vouer, risque de passer d’un maitre à un autre — tout comme les Européens.
L’inflation augmente, les faillites se multiplient, il faut rembourser la dette, les dettes, toutes les dettes. Et in fine, vendre son entreprise aux grands groupes en priant pour que l’épargne ne subisse pas une grande dépression. On se bat pour le système de l’assurance chômage, pour les retraites, pour le service public. Indignations, manifestations, déclarations pour… plus de pouvoir d’achat. On demande donc à l’Etat de bien vouloir nous accorder un peu de… notre argent, et de nous accorder le droit de…survivre. Pas question de remettre en question la fusion de l’Etat et du Marché. On croit encore aux nationalisations et on rêve Welfare state. Ou alors on fantasme sur la capitalisation comme une solution miracle venant du Marché. Le bon sens n’est plus partagé : D’où vient l’argent ? Où va l’argent ? Qui produit la richesse réelle ? Qui gère cette richesse (Etat ou salariés) ? Je ne parlerai même pas des problèmes de fond : rapport d’exploitation, salariat, profit, concurrence, délocalisation, productivité, contrôle, mise en esclavage, destruction du tissu humain et des biotopes. Je me tais, je risquerais de passer pour un réactionnaire. Nommons juste les principaux actionnaires de ce produit analgésique : les syndicats.
Cela nous emmène directement chez leurs voisins : les hygiénistes verts (écolos). Qui n’a pas envie d’une planète en bonne santé ? Vous avez dit oui ? Parfait ! Dans la suite du passe sanitaire, le « passe verte ». A peine plus original. Contrôle de vos déplacements, de vos achats, de votre travail, de vos comptes, de vos idées par … les profanateurs de la planète qui pourront toujours acheter des parts de pollution. Nous ne sommes plus à une dissonance cognitive près. La délation devient un plaisir de groupe. Continuez à dormir : le mode de production capitaliste n’a rien à voir avec la pollution. Le réchauffement de la planète, c’est toi. Tout simplement. Tu gères mal ta douche, ton alimentation, ta poubelle. Donc tu payes. Des milliers de procès-verbaux à mettre en place. Nouvelle jouissance à Davos. Nouvelle morale : la coercition vertueuse. Le plan digital est déjà prêt. Alexia : « Vous avez trop respiré aujourd’hui. Un mois de salaire en moins ». Et puis maintenant le mot consensuel des philosophes, ce n’est plus « Connais-toi toi-même » ou « Deviens ce que tu es », c’est : « Soyez non-violents ». L’Etat de Droit a du bon. Toute prétention et capacité à un rapport de force physique et ultime doit être remis à l’Etat détenteur de la violence légitime. Et puis comme vous êtes des enfants et que nous sommes l’Elite de l’éthique et de la morale, on va vous dire comment vous comporter.
Le mot de la fin : Allez voter ! Entre 40% et 60% d’abstention dans le monde. Tous des idiots. « La révolution c’est dans les urnes », on disait à gauche. « Voter Macron contre FN », encore à gauche. Et puis boum, on a voté Méloni en Italie. Le Pen spaghetti. Les fascistes de retour ou une vraie souverainiste ? Encore du rêve. Le gouvernement italien s’endette auprès de l’Europe, arme l’Ukraine, accueille l’OTAN, rend des comptes aux USA, essaye de passer des lois anti-rassemblement, réintègre les soignants quelques jours avant la date officielle et monte des commissions d’enquête sur les vaccins, tandis qu’un des experts du « Comité techno-scientifique de l’urgence covid » est passé ministre de la santé et que les initiatives réellement dénonciatrices sont boycottées. Avouons-le : la nouvelle présidente du Conseil a un talent démagogique hors norme. Il faut croire fort aux vertus du système, pour fermer les yeux sur les refontes administratives, les pressions de l’appareil d’Etat pour intimider les opposants et soutenir les candidats adoubés par l’E.U et les USA, les fraudes, le pouvoir des médias aux mains des mêmes, l’agitation du péril rouge, fasciste, complotiste avec liste extensible. Napoléon III fut également élu au suffrage universel en 1851, sauf que c’est désormais officiel dans l’histoire ce fut un coup d’Etat d’un nouveau genre ; un coup d’Etat élu. Ceux qui ont voté en 2005 en y croyant, font probablement parti des abstentionnistes stupides… Cependant une antique rumeur monte. On entend dire que tout ça ce serait à cause des juifs, de l’Islam, des immigrés et de Bill Gates ! Il suffirait de revenir à une Europe (plutôt) blanche, chrétienne, souveraine et bien ordonnée… on aimerait bien que ce soit aussi simple… du rêve, du rêve et encore du rêve.
Il n’est pas facile de déterminer l’exacte voie à suivre dans l’immédiat, mais si on ne veut pas être complice d’une grande mystification, il faut au minimum prendre en compte trois tactiques de l’Institution.
1- Rien ne se fait après coup. Les grands groupes et les politiciens ont déjà prévu leur atterrissage avec entre autres, des business plans de remboursement des effets secondaires, des tactiques de diversion et de multiplication des peurs. Ils peuvent compter sur l’argent des banques, l’obéissance des fonctionnaires et le théâtre des partis politiques. On est dans le coup ou pas. Il est temps de travailler à être dans le coup pour les prochains coups.
2- Le travail de récupération est efficace. Balader les intellectuels et les scientifiques avec des médailles et des commissions, récupérer les idées potentiellement subversives pour leur faire dire leur exactes contraire, diriger les Peuples dans des revendications cadrées dans le sytème pour lui barrer tout imaginaire, culturelle et réelles alternatifs.
3- Cessons de penser en termes de droite et de gauche déterminés par une culture des partis, mais plutôt en termes d’idées, de cohérence et d’humanité. Par exemple tu peux être à la fois contre la politique sanitaire et contre la politique de Vichy, contre le retour à l’État-nation et contre le mondialisme, pour une identité multiple et contre l’immigration de masse, pour une Europe culturelle, contre une Europe monétaire. Alors dit, droite ou gauche ?
Tristan Edelman
https://www.tristanedelman-khoroliste.com/
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