Depuis 2010, le gouvernement Orbán a pris l’habitude d’organiser – un exemple démocratique – des consultations nationales pour permettre au peuple hongrois d’exprimer son opinion sur des sujets importants tels que les questions sociales, l’immigration illégale, la politique familiale, le coronavirus, et maintenant pour sa 12ème consultation, les sanctions infructueuses de Bruxelles.
Ce point est crucial, car les bureaucrates de Bruxelles veulent promulguer de plus en plus de sanctions plutôt que de revoir leur politique malavisée, responsable de l’inflation galopante actuelle.
Selon la porte-parole du gouvernement, Alexandra Szentkirályi, qui a publié un message sur la page Facebook officielle du gouvernement hongrois samedi, les résultats de l’enquête nationale, compilée par le gouvernement et à laquelle ont participé près de 1,4 million de personnes, sont sans ambiguïté (sur 9 millions d’habitants).
Quelque 97 % des personnes qui ont participé à la dernière consultation nationale hongroise s’opposent aux sanctions imposées par Bruxelles à la Russie pour avoir attaqué l’Ukraine. Cela s’explique sans doute par le fait que la politique de sanctions malavisée de l’UE n’a pas réussi à mettre fin à la guerre et n’a fait que nuire gravement à l’économie européenne.
Le porte-parole du gouvernement a noté que la plupart des Hongrois désapprouvent les restrictions sur l’énergie nucléaire, les sanctions prévues sur le gaz et les sanctions sur le pétrole. Les résultats de la consultation indiquent que les répondants « rejettent catégoriquement les sanctions qui augmenteraient encore les prix des denrées alimentaires ou imposeraient des charges supplémentaires au tourisme européen. »
Szentkirályi a déclaré que la consultation envoyait un message clair selon lequel une « révision de la politique de sanctions de Bruxelles s’impose », ajoutant que « des pourparlers de paix doivent être entamés dès que possible plutôt que de nouvelles sanctions malavisées. »
Elle a également rappelé que le gouvernement hongrois était le premier de l’Union européenne à demander aux citoyens leur avis sur les sanctions. « Le résultat de la consultation est un ensemble de lignes directrices pour les acteurs publics hongrois », et le gouvernement fera de son mieux pour « s’assurer que Bruxelles entende » la voix du peuple, a déclaré Szentkirályi.
A quand une telle consultation en France, pays donneur de leçon sur les questions de démocratie et des droits de l’homme ?
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