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Campagne de dons Janvier 2023
Chers amis lecteurs. 2023 devrait être une année majeure dans le dévoilement de tous les mensonges qui ont permis à certaines puissances de prendre le contrôle de toute l’humanité. Le Great Reset aura peut-être bien lieu cette année, mais pas comme le voudrait le WEF de Davos. En parallèle des guerres économique et militaire, la guerre médiatique est de plus en plus virulente et la nécessité pour les médias alternatifs d’être prêts à y faire face est plus qu’urgente. A Réseau International, nous avons décidé de passer à une étape supérieure avec tous les moyens nous permettant d’être au rendez-vous des grands chamboulements qui nous attendent. Pour cela, nous avons besoin de vous et de votre soutien.
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Le Dr Philip Giraldi, officier de la CIA pendant près de deux décennies, fait partie du petit cercle d’agents du renseignement à avoir fait de la recherche académique poussée ; titulaire d’un doctorat en études européennes de l’Université de Londres, il parle cinq langues dont le turc. Dans les années 80, il était directeur-adjoint du bureau d’Istanbul de la CIA, où il a joué un certain rôle dans l’affaire Iran-Contra.
Depuis sa retraite, le Dr Giraldi a fondé le Council for the National Interest, se distinguant comme polémiste bien informé et surtout, notoirement hostile à la politique de guerre perpétuelle et de « regime change » des USA.
Le 11 janvier il s’est entretenu avec l’avocat Andrew Napolitano sur « Judging Freedom ». Pour nos lecteurs non-anglophones, nous en résumons la teneur ci-dessous.
(Vous verrez un grand chat blanc et Dudley le bulldog du Dr Giraldi assister à tous ses interviews.)
Mendelssohn Moses
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Les émeutes prétendument « pro-Bolsonaro » au Brésil, « présentent un incroyable parallèle avec le coup d’État contre Mohammed Mossadegh en 1953 »
Pour Me Napolitano et le Dr Giraldi, les émeutes du 8 janvier 2023 au Brésil, visant à contester dans la rue la prise de fonction présidentielle le 1er janvier par Luiz Inacio Lula da Silva, émeutes qui ont frappé le Palais présidentiel, la Cour suprême et le Parlement, portent la marque de la CIA et d’apporteurs de fonds parmi les hommes d’affaires brésiliens y voyant leur intérêt. De hauts responsables brésiliens de sécurité seraient également impliqués.
Pour le Dr Giraldi, les instructions aux émeutiers ne peuvent que venir de tout en haut aux USA, c’est à dire depuis l’establishment de sécurité nationale et de la Maison blanche, car « il n’existe aucun Département de ‘Régime Change’ au sein de la CIA » ; la CIA est une agence d’exécutants.
Il est encourageant d’entendre Napolitano et Giraldi, conservateurs Républicains, plaider « contre leur camp » dans l’intérêt de la véracité. Par ailleurs à aucun moment ne suggèrent-ils que l’ex-président conservateur Bolsonaro serait personnellement impliqué dans les émeutes ; l’opération lui serait donc passée « par dessus la tête » ? D’autant plus que Bolsonaro est gravement malade ?
Surtout, les deux hommes font le parallèle entre les émeutes actuelles au Brésil et le coup d’État ourdi par l’Angleterre et les USA contre le Premier ministre iranien Mohammed Mossadegh en 1953. Ce dernier, conseillé par l’extraordinaire ministre et patriote Hossein Fatemi – l’Enrico Mattei iranien en quelque sorte – avait nationalisé la société Anglo-Iranian Oil.
Maître Napolitano revient dans ce contexte sur le rôle du renseignement britannique dans le montage fallacieux contre l’alors président Donald Trump : une campagne incessante, hystérique menée par la presse et le parti Démocrate, l’accusant d’être un instrument de la Russie. Napolitano a peut-être été le premier à révéler les agissements de MI6,,.
Le Dr Giraldi, « admiratif » pour ainsi dire de l’audace et de l’autonomie de décision des antennes MI6, lui répond : « les USA et l’Angleterre ont une macro-perspective (sic) de ce qu’ils veulent et travaillent main dans la main ».
En arrière-plan, on pense évidemment aux attaques sur les pipe-lines Nord Stream, sur le pont de Crimée, le ciblage de la centrale de Zaporozhye …
Selon le Dr Giraldi, l’establishment de sécurité nationale raconte à Joe Biden ce qu’il a envie d’entendre tandis que la présidence Biden a engagé les USA bien plus avant en Ukraine qu’elle ne le veut reconnaître publiquement. Cependant, il serait inexact d’affirmer que l’on désinforme le président : depuis au moins 20 ans le renseignement US ne saurait informer personne avec exactitude. Embourbés dans leur propre incompétence, ces services titubent d’échec en échec.
Par rapport à la question de Me Napolitano sur les « pisteurs » (trackers) que les USA disent envoyer sur le terrain, Giraldi répond en passant que sans doute devront-ils pister « les hélicoptères bourrés d’argent liquide » ainsi que les armes envoyées dans la nature en Ukraine, « pays qui nous mène en bateau ». Le récit présenté aux Américains, dit-il, émane des sources ukrainiennes exclusivement.
À juger par le chaos décrit dans cet article, les trackers auront de quoi s’occuper pour le prochaine demi-siècle, au moins.
Pour ce qui est des soldats ukrainiens envoyés à Fort Sill (Oklahoma) pour y être formés, le Dr Giraldi remarque qu’au retour sur le champ de bataille ils seront vraisemblablement capturés par les Russes ou informeront eux-mêmes ces derniers de ce qu’ils auront observé aux USA.
Cette réflexion de Giraldi en dit long de ce qu’il pense des forces ukrainiennes.
Pour conclure, le Dr Giraldi explique que désormais il se focalisera sur « comment les USA inventent de toutes pièces des menaces pour justifier les flux d’argent », et sur comment le budget des opérations extérieures est défini en fonction de la cupidité de quelques uns.
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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