En s’adressant au peuple, le Sénateur Marcos do Val a fait de graves accusations contre le gouvernement de lula.
En effet, 48 organismes de ce gouvernement ont été avertis de ce qui allait arriver plus d’un jour à l’avance. Ils ont été prévenus par les services secrets intérieurs (‘équivalent de la DGSI en France, si ça existe toujours (?)).
Ils étaient prévenus de tout :
– Qu’un puissant mouvement de protestation allait se produire le dimanche 08/01/23, où cela se passerait et l’heure à laquelle cela se produirait.
Et,
– Que le mouvement des patriotes avait été infiltré par de nombreux groupes extrémistes très violents
Lula, président décrété, Dino, ministre de la justice, et 48 organismes de ce gouvernement savaient.
Alors Pourquoi ?
– Pourquoi n’ont-ils rien fait ?
– Pourquoi ne pas avoir protégé les bâtiments ?
– Pourquoi ne pas avoir renforcé la sécurité
– Pourquoi avoir interdit à la police d’intervenir ?
– Pourquoi n’avoir fait intervenir que la police militaire ?
Pourtant, une fois le désastre passé, on a pu voir une armée de policiers de la force fédérale (milice de de Moraes), former un mur infranchissable devant les campements des patriotes. Donc, ce n’était pas les moyens qui manquaient.
Tout a été prémédité depuis très longtemps, bien avant l’investiture du bandit.
Petit retour en arrière : dès la proclamation des résultats des élections et sur la seule parole de A. de Moraes relayée par la propagande médiatique, le climat est devenu totalement délétère. La contestation des résultats devenait de plus en plus forte, les manifestations s’intensifiaient de jour en jour, et l’investiture approchant, il fallait nettoyer le paysage vis à vis de l’élite mondiale qui s’apprêtait à rendre les honneurs au pire d’entre eux.
Tout a commencé par l’instauration d’une censure incompréhensible de la part de celui-là même qui était gardien des résultats et qui, en y jetant un voile totalement opaque, interdisait à quiconque de les contester.
Des parlementaires, (députés et sénateurs), des juges, des avocats, des lanceurs d’alerte, des journalistes, des chefs d’entreprise…, se sont vus interdits de réseaux sociaux, leurs comptes bancaires confisqués, et certains même jetés en prison pour un délit qui n’existe même pas : le délit d’opinion !
En plus, sachez qu’il leur est pratiquement impossible de se défendre car de Moraes a modifié les actes d’accusation en n’y mettant aucun numéro !!! Comment un avocat peut-il défendre son client s’il n’y a pas de numéro de dossier, ni de plainte, et qu’il leur faut se déplacer jusqu’à Brasília, dans le bureau personnel du dictateur auto-proclamé de Moraes pour chercher le dossier ???
Et pourquoi ne pas avoir donné les codes-source exigés par les experts de l’armée ? Cela aurait prouvé aux yeux du monde la réelle victoire de Lula ! Ou pas ?
Tout ce mépris n’a fait qu’attiser la colère du peuple, et pas seulement des Bolsonaristes. Cela n’a fait que renforcer les rangs des patriotes. Aussi, devant l’ampleur des manifestants, un premier stratagème a été mis en place : l’anticipation de la certification de l’élection organisée le 12/12 au lieu du 19.
Suite à cette certification, des « émeutes » ont éclaté dans la nuit du 12, avec les méthodes habituelles bien connues des black-blocks, et des extrémistes de gauche, (cocktails molotov, voitures et bus incendiées)…
Tout de suite, les patriotes ont été accusés des faits, et certains même jetés en prison…
Mais cela n’a pas suffit…
Donc, un second stratagème a été imaginé par Dino et son équipe : des alertes à la bombe, notamment celle de l’aéroport de Brasília où ils ont arrêtés « in extremis » un poseur de bombe ! Ce dernier avouait très vite être un bolsonariste, et déblatérait une leçon bien apprise, mais pleine de contradictions, qui faisait douter même le dernier des crétins de la véracité des faits.
Par chance, Internet a de la mémoire et on a vu apparaître ce même « poseur de bombe » exultant de joie à l’annonce des résultats de Lula le soir des élections. Il se trouvait dans le QG de Dino, futur ministre de la justice, et entamait une danse avec lui, après une forte embrassade ! Vous parlez d’un bolsonariste !!!
Tous ces « graves événements contestataires » ne les ont pas empêcher d’organiser la lamentable investiture du bandit, malgré qu’ils aient vu tous leurs espoirs de grandeurs s’envoler peu à peu à l’annonce des annulations de leurs têtes d’affiche : biden, macron et surtout maduro… Le vainqueur aux 60 millions de voix a été obligé d’affréter des centaines de cars pour transporter un public, payé pour l’occasion. Et ils ont organisé le pire spectacle de gala jamais vu de toute ma vie, avec des « artistes satanistes » à vomir…
Cette journée, aucun patriote n’avait voulu la voir se dérouler. Pendant 2 mois, nuit et jours, ils sont restés à affronter les pluies torrentielles, ont pataugé dans la boue, sont restés sous un soleil ardent, ont prié, beaucoup, ont chanté. Certains étaient parfois loin de leurs familles, de leurs emplois, mais ils avaient tous un espoir, une seule foi qui les portait : la foi en la constitution du Brésil. La foi dans l’armée qui avait prêté serment de défendre la patrie et le peuple… Et il y ont cru jusqu’au bout, jusqu’à cette horrible journée du 08/01/23, dont je ne reviendrai pas sur leur déroulement, car j’en ai suffisamment parlé le jour même.
Cependant, une précision du Sénateur Marcos do Val a marquémon esprit, il dit qu’il est évident que ces groupuscules extrémistes ont reçu un entraînement militaire… (Cela ne vous rappelle pas un de mes anciens articles, où l’on voyait les trafiquants des favelas suivre un entraînement militaire intensif ? Les même qui ont soutenu Lula ???)
Puis, le grand cirque des « outragés » a commencé… De Moraes a donné ordre de démonter TOUS les camps des patriotes dans le Brésil, a fait emprisonner une quantité d’hommes et de femmes, en a parqué 1200 dans le camp de la honte, où l’on peut y trouver pêle-mêle des personnes âgées, des femmes, des enfants, des hommes… Sans eau, sans nourriture, sans commodités, et surtout, sans droit d’être défendu par un avocat !!! Une femme est déjà décédée. D’autres sont dans un sale état.
Le seul qui a pu entrer dans le gymnase et qui a pu témoigner de ce camp de la honte, c’est le Sénateur Marcos do Val.
Il s’est dit horrifié de ce qu’il a vu.
Les accords de Genève sont totalement bafoués par de Moraes, qui pour le moment, n’a eu à leur égard que cette phrase : « ils ont passé tout ce temps à manifester, et se plaignent aujourd’hui de leurs conditions ? Ils croient peut-être qu’ils sont dans un camp de vacances ? » Décidément, cet homme n’a aucune once d’humanité en lui.
Où est l’ONU ? Où sont les associations des droits de l’homme, où sont les journalistes ?
Mais surtout, OÙ EST L’ARMÉE ????????
Le dictateur auto-proclamé a démis de ses fonctions (de quel droit ? En a-t-il le pouvoir ?), le gouverneur de Brasilia, élu au premier tour, mais ami de Bolsonaro, puis, il a lancé un mandat d’arrêt et a condamné à la prison l’ancien ministre de la justice de Bolsonaro (qui passe ses vacances en famille aux États-Unis et qui n’est toujours pas rentré), a fait couper à Bolsonaro et à sa femme tous leurs comptes bancaires !!! Et il a ordonné l’arrestation de nombreux autres responsables.
Mettre tout de suite la faute sur les autres, accuser et jeter l’opprobre sur des innocents en profitant du choc émotionnel pour se disculper eux-mêmes de leurs crimes, de leur machination, de leur piège tendu par des ficelles grossières, mais peu importe…
Aujourd’hui, nous, on sait qu’ils savaient…
Et c’est ainsi que Lula fait tranquillement le ménage de ses opposants, tout en osant parler d’entente, d’apaisement et de reconstruction face aux médias, alors que l’on sait très bien qu’il instaure au Brésil un état de terreur, de délation et de censure.
Voilà mes amis, une dernière réflexion que je partage avec vous. Je vous avoue que nous ne savons pas quoi faire. La peur de parler et d’être dénoncé est bien présente.
Ce n’est plus le Brésil que je connais, ce n’est plus mon Brésil que j’aimais.
C’est un Brésil aimé qui vient d’être arraché au cœur des brésiliens par un coup d’état de la CIA, aux ordres de l’état profond américain.
J’espère vraiment que nous sortirons de ce cauchemar très vite…
Dès que j’aurai de meilleures nouvelles, je reviendrai vers vous concernant le sujet…
N’oubliez pas mes amis, et ceux qui me connaissent le savent, je vis au Brésil et j’observe et décris les faits et rien que les faits. L’analyse que j’en fais, n’engage que moi. Libre à vous de vous de faire votre propre opinion.
Source : Claudia Dessignori
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