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Ils tordent le bras européen.Toujours plus !
par Bruno Bertez
J’ai écrit il y a peu de temps que les États-Unis avaient choisi une position jusqu’auboutiste.
Je le maintiens.
Ils se sont mis dans un engrenage terrible et au lieu de naviguer avec prudence et retenue, ils essaient de placer les Européens dans le même engrenage qu’eux.
Ils prennent acte de la rupture maintenant définitive de la coopération internationale, ils jouent à fond le clivage et veulent le rendre irréversible.
La position de la France et de l’Italie favorables aux négociations et à un retour au statu quo antérieur, la position des industriels Allemands qui veulent rester partenaires de la Chine, les dérange.
Ils saisissent ce moment de bascule en Ukraine pour forcer la main aux Européens avec l’aide des chevaux de Troie atlantistes forcenés comme von der Leyen, Charles Michel et les Verts allemands.
Je crois que nous sommes à un point critique au plan des relations internationales. Ou au plan de l’ordre mondial.
Il est évident pour moi que le vrai objectif stratégique des États-Unis n’est pas prioritairement l’affaiblissement de la Russie. L’affaiblssement de la Russie est un objectif annexe de l’objectif principal qui est le remodelage de l’ordre mondial dans le cadre préparatoire de l’accéleration du calendrier de confrontation future.
L’objectif prioritaire des États-Unis c’est de maintenir les conditions de l’hégémonie intercalaire, or le maintien de l’hégémonie intercalaire ne peut être obtenu que si le dollar maintient son statut et si les Européesn sont mis au pas.
Seule l’hégémonie intercalaire permet de financer la confrontation future alors que la situation financière et budgétaire des USA est proche du gouffre : 5% de déficit avec le plein amploi, une inflation forte et des taux encore ultra bas ! C’est la recette pour un désastre du type de celui qui a failli faire sauter la Grande-Bretagne il y a quelques mois.
Il faut à tout prix maintenir la position du dollar et mettre à contribution l’UE. Il faut au moins cette base pour préparer le futur. Le futur va étre très coûteux et risqué et il faut coûte que coûte vaincre les réticences, ambiguités et hétitations des alliés européens. La Grande-Bretagne comme allié c’est insuffisant compte tenu du fait qu’elle ne tient que par des béquilles.
L’Europe n’est plus maîtresse de son destin
Déja l’Euro a été mis au pas ! Ce n’est plus un concurrent du dollar. Ce n’est plus une alternative, plus un rival. La BCE est une succursale de la Fed.
Avec l’aide des grandes banques et institutions TBTF européeennes, les USA ont rendu la monnaie européenne fragile, bancale, dépendante des refinancemens en dollars – et de ses taux – par la Fed, il suffit que la Fed tire un peu le tapis sous leurs pieds et les grands établissements euro vacillent, tandis que l’euro éclate.
On se demande pourquoi les européens sont si faibles face aux États-Unis ; la réponse est que la monnaie européenne est dollarisée, elle est dans la situation – en pire – dans laquelle se trouvait la Russie au début du conflit : il suffit de lui interdire l’accès au dollar ou de le rendre plus difficle ou plus coûteux pour la faire trébucher. Déjà l’Europe a été privée d’énergie ! Déja le tissu social est déchiré. Déjà la Périphérie est sous perfusion.
Il ne faut pas compter sur un sursaut politique, il n’y a nulle volonté politique en Europe tant l’échiquier est fracassé. Le seul point de resistance se situe en Allemagne avec la coalition éventuelle des milieux industriels. Mais il faut qu’il refassent front unique, alliance avec avec les syndicats et surtout les banques.
Ce n’est ni joué, ni gagné.
Stoltenberg exécuteur des basses oeuvres étatsuniennes
Plus d’armes pour l’Ukraine et des projets communs avec l’UE voila ce dont Stoltenberg a parlé avec les Européens.
Lors d’une conférence de presse régulière, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a confirmé l’information évidente selon laquelle l’Occident prévoyait uniquement d’augmenter l’assistance militaire à Kiev. Il ne faut pas s’attendre à un « gel du conflit ».
Stoltenberg a été particulièrement choqué par le succès de la Russie à Soledar – dans le contexte du retrait des forces armées ukrainiennes de la ville, le secrétaire général a appelé à une augmentation des livraisons d’armes à l’Ukraine.
Rappelons qu’aucun des pays occidentaux pour le moment ne veut être le premier à fournir des chars à Kiev – soit tout à la fois, soit personne.
Le secrétaire général de l’Alliance, il faut le comprendre, doit transmettre aux Européens la volonté de Washington.
Le chef de l’OTAN a également souligné séparément qu’il se félicitait vivement de la décision de la France et de l’Allemagne d’envoyer des véhicules de combat d’infanterie et d’autres armes aux Ukrainiens, mais que les volumes devraient être augmentés.
Un autre sujet de conversation entre Stoltenberg et l’UE a été un certain nombre d’initiatives conjointes, telles que la création d’un groupe pour protéger les infrastructures critiques, ainsi qu’une déclaration commune sur l’élargissement des partenariats et, attention, « contrer les acteurs autoritaires ». Parmi les signataires figurent Stoltenberg lui-même, Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen, Charles Michel.
C’est bien sûr le conflit en Ukraine et les actions d’une Russie aussi terrible qui les ont poussés à cela. « Dans un monde de rivalité géopolitique croissante, les acteurs autoritaires remettent en question nos valeurs et nos principes démocratiques », a déclaré Stoltenberg.
De toutes les déclarations du chef de l’Alliance, il résulte une conclusion claire et claire que l’OTAN est complètement immergée dans le conflit ukrainien et qu‘un pas de plus sépare littéralement le bloc de la participation directe à part entière aux hostilités, comme on dit, sans se voiler la face.
En prime
SAUTER LE PAS !
L’OTAN ET L’UE VEULENT FUSIONNER ?
L’OTAN et l’UE ont adopté une déclaration visant à élargir leur partenariat. Ensemble, ils veulent résister plus efficacement aux « acteurs autoritaires ».
Lors d’une cérémonie au siège de l’alliance à Bruxelles, le document a été signé par Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’organisation, Charles Michel, président du Conseil européen, et Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne.
Lors d’une conférence de presse conjointe après la signature, les trois dirigeants ont déclaré que le conflit en Ukraine les avait incités à sauter le pas.
Dans le même temps, ils ont clairement indiqué que la confrontation avec la Russie allait bien au-delà des frontières de l’État ukrainien.
Ils sont drôles à Bruxelles. Mais depuis toujours l’UE est le département civil de l’OTAN qui est l’outil de la domination politico-militaire de l’impérialisme yankee sur ses colonies européennes.
Quant aux « acteurs totalitaires », ils veulent parler du non-respect des referendum populaire en Europe contre l’UE justement ou bien des institutions de l’UE avec des responsables élus par personne et s’arrogeant le droit de dire le Droit justement ?
Quand un pouvoir oligarchique au service de l’impérialisme yankee parle « d’acteurs autoritaires », on entre véritablement dans « 1984 » d’Orwell.
source : Bruno Bertez
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