Yoweri Museveni, président d’Ouganda.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Chatham House/Flickr
9 janvier 2023 (LifeSiteNews) — Des représentants de l’administration Biden ont interpellé le président de l’Ouganda, Yoweri Museveni, au sujet de ses positions et de celles de son pays sur les questions LGBT lors d’une récente réunion censée discuter de commerce, de faim et de climat, ce qui montre une fois de plus où se situent les priorités de la Maison-Blanche.
The Grio rapporte qu’au milieu du mois dernier, Museveni a rencontré plusieurs membres du département d’État américain, qui ont profité de l’occasion pour l’interpeller sur la criminalisation des actes homosexuels et des unions de même sexe en Ouganda. Une loi, abrogée depuis, que Museveni a signée en 2014 rendait les rapports sexuels entre membres du même sexe passibles de prison à vie.
Une source au fait de l’échange a déclaré à The Grio qu’en réponse, Museveni a maintenu que les personnes LGBT étaient « affreuses » et que les chefs religieux ougandais étaient « entièrement contre elles », mais qu’il a accepté de ne plus les faire arrêter.
« L’administration Biden-Harris a placé la promotion du respect des droits de l’homme des personnes LGBTQI+ — et de toutes les personnes, dans le cadre d’une démocratie forte et inclusive — au centre de sa politique étrangère », a déclaré au journal un porte-parole du département interrogé sur la réunion. « Les États-Unis poursuivront leurs efforts pour faire progresser la démocratie et promouvoir le respect des droits de l’homme et félicitent les membres de la société civile ougandaise qui travaillent en première ligne pour sensibiliser et chercher à mettre fin aux violations continues des droits de l’homme. »
La ligne dure de l’Ouganda l’a longtemps mis en porte-à-faux avec les États-Unis et une grande partie de l’Europe. En novembre, les Ougandais ont rejeté un projet d’accord commercial avec l’Union européenne en raison de ce que le vice-président du Parlement, Thomas Tayebwa, a appelé des « clauses cachées » relatives à la sexualité, à la « promotion des LGBT » ou homosexuels et à l’avortement. « L’UE exige que nous prenions une certaine voie ; elle devrait aussi connaître le caractère de notre société », avait-il déclaré alors.
L’administration Biden, qui est résolument pro-LGBT, n’a pas toujours su critiquer d’autres pays au nom des droits de l’homme, notamment en adoptant une approche plus souple à l’égard de la Chine communiste, qui asservit sa population musulmane ouïgoure et pratique la politique de l’enfant unique, avec avortement et stérilisation forcés.
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