par Gilbert Guingant
Un des buts de la lecture (l’écriture) c’est de tirer les regards hors des routines qui enlisent. C’est qu’il manque un « nous » bien tangible, qui soit aussi important que les informations et les évènements. Un nous qui montre les vraies valeurs pour lesquelles nous luttons aussi dur. C’est, qu’en face, dans le plus de visibilité, nous avons des pitres, dont la seule compétence semble n’être que de savoir se déguiser en costards cravates. Et dans le bien moins visible ? Par exemple, « le fumeux trou de la sécu » – Familles va tant grossir, non à cause des émigrés diffamés, mais bien des « non-résidents » des cabinets conseils. Qui, pour des non-études, pompent déjà des centaines de millions d’euros. Non-études puisque pas un seul de leurs fakes conseils n’aide, au réel, le pays. Bien au contraire, ces fakes conseils lui nuisent très fortement. Ainsi ? Est utilisé l’argent public (donc le nôtre) volé pour « réprimer et piller » (seul « conseil » palpable que nous ayons pu trouver)… De quoi leur jeter des si c’est agréable d’être important c’est tellement plus important d’être agréable. Nous allons tenter de voir, ici, les « comment faire » qu’entraine, obligatoirement, cette remise à l’endroit dialectique ! C’est que nous voulons surtout ne rien être ni faire comme ces tristes sires. Comment agir alors ? En 7 ou 8 étapes qui se renforcent l’une l’autre.
- D’abord, les transformations en cours des échelles de valeurs ? Des bouleversements des mentalités ? C’est que les brusqueries chaotiques de l’attardé « bloc bourgeois » accréditent une fin d’époque. La leur. Ils ont fait leur temps. Ils ne sont plus que dans leur passé éteint. L’accélération extrême de leur ringardisation réside ici : oser que son seul enrichissement trop personnel importe. Et que tout, mais tout, peut y être « sacrifié » (pour ce stupide enfantillage ?). Oui sacrifiés, la vie, la nature et le futur, pour « ça », ne passe plus du tout. Ce texte fait émerger les prémisses d’une toute nouvelle histoire, si l’on peut dire. Voyons ?
Les cures par les curiosités ? Ce qu’il a de rutilant c’est que le curieux attire la curiosité. Curiosités qui amplifient les possibilités de le demeurer, curieux. Ce qui ne peut plus, alors, qu’entrer dans l’effet boule de neige de la « cure ». Rester curieux appartenant à du sain curatif ! Reste à empêcher toute « routinerie » (mot valise entre rouerie et routine) dans les styles curieurs, oui cet autre versant rieur de toute curieuse démarche… Ce qui devient, alors, fascinant avec les mathématiques, c’est que même les concepts les plus connus et apparemment les plus simples peuvent continuer à susciter la fascination et à créer l’événement autour de la curiosité même. Nous finirons par les infinis mathématiques mais nous commençons par la musculation… des neurones ! L’activité physique prouve avoir de multiples effets bénéfiques sur le fonctionnement du cerveau. Notamment, par les créations de nouveaux neurones et la lutte contre le vieillissement. Examinons de prés.
3. Comment penser au réel devient un sport complet ? « Dix mille pas et plus. Ah, cette sensation délicieuse de bien-être et de détente totale après un jogging matinal, une séance de marche rapide ou de natation (pas la peiner de chercher à battre des records !). Les bénéfices immédiats sur le cerveau de l’exercice physique, dus à la libération de neurotransmetteurs (endorphines, dopamine…), sont bien connus des pratiquants, même occasionnels. Mais c’est sans doute à long terme que les effets cérébraux du sport se révèlent les plus puissants. Le sujet est devenu un champ de recherche à part entière, et des dizaines d’articles scientifiques sont publiés chaque année.
Par exemple, ces multiples études menées chez des rongeurs et chez l’homme, il a été démontré que l’exercice physique stimule la mémoire et retarde le déclin cognitif (cognitif oui ce qui cogne contre les prétendues fatalités). Bouger régulièrement permet aussi d’augmenter le niveau d’attention et d’autres capacités intellectuelles, comme la planification, le contrôle, voire la créativité (les penseurs d’endurance disent tous que penser ressemble à un marathon, à une course… de fond !). Sans compter l’impact positif sur l’humeur et l’anxiété qui font de la marche, du jogging ou du vélo des outils thérapeutiques à ne pas négliger dans la dépression et dans bien d’autres maladies mentales.
Les premiers indices des effets de l’exercice physique sur les neurones ont émergé dans les années 1960, avec les travaux d’un trio de chercheurs américains. À l’université de Berkeley, en Californie. Marian Diamond, David Krech et Mark Rosenzweig étudient comment les conditions de vie peuvent modifier le cerveau de rats. Pour cela, certains sont placés dans un milieu dit enrichi : ils restent en groupe dans une grande cage, avec accès à des jouets et activités variés (roues, échelles, tunnels…). Chaque jour, ils sont autorisés à explorer un labyrinthe pendant trente minutes. Les autres sont mis dans des cages individuelles, où ils n’ont aucun contact avec leurs congénères. Après quatre-vingts jours de ce régime, les animaux ont été sacrifiés et leur cerveau disséqué »… Ces premières études ont permis, ensuite, de comprendre à quel point l’explosion des inégalités artificielles (construites par la société) NUIT A LA SANTÉ. Collective comme individuelle. Comment appauvrir au-delà du raisonnable, les humains, c’est limpidement les condamner à la maladie. Que l’égalité c’est bon, à la fois, pour la prospérité collective (le Fmi ne vient-il pas d’admettre que l’égalité c’est… bon pour la croissance commune ?), excellent pour la santé publique, pour le niveau global de l’intelligence qui augmente avec la diminution forte des inégalités, pour l’inventivité générale de la civilisation, etc. Bref ? Que le libéralisme et ses toxiques délires sur les inégalités « voulues par dieu » (alors qu’elles sont, socialement, fabriquées de toutes pièces) n’a donc plus AUCUN argument. Ce qui reste curieux ? Oui, alors que le capitalisme est vaincu intellectuellement, moralement, affectivement et… pratiquement, il puisse encore durer – est-ce dû à une carence globale des curiosités ? Inactivées ? Ainsi, pour les véritables penseurs, il n’y a jamais eu de différences entre le côté manuel et le côté intellectuel de la vie. En tout cas, surtout pas de supériorités entre eux. Ils se complètent et ont tellement besoin l’un de l’autre. Penser au réel c’est du… sport de fond. Et le cerveau a-t-il, alors, besoin d’une nourriture adaptée ?
- Voilà ce dont notre cerveau a besoin pour rester en bonne santé.
En résumé : huiles végétales, légumineuses, légumes verts, fruits, avocats et bananes… sont les aliments du plus grand bénéfice pour le cerveau qui a besoin de graisses… mais pas n’importe lesquelles. À compléter par « La diététique du cerveau », sous-titré… de l’intelligence et du plaisir, du Dr Jean-Marie Bourre, (1990) qui a la particularité de présenter des tableaux des molécules chimiques nécessaires à la vie mentales. Des aliments qui en contiennent le plus. Et les dosages qui sont les bons pour le fonctionnement harmonieux de la tête. Le tout lié avec des explications vraiment très élaborées. Un livre vraiment pro-intelligence (ce qui reste plus rare que nous pourrions le penser).
- Les irremplaçables témoignages ? Ce blog reçoit toujours des témoignages que nous mettons en forme, puis recevons les accords pour ces mises en formes. Celui qui nous a le plus touché ce dernier mois ? « Je (toujours ce je de synthèse des témoignages regroupés) fais du vélo d’assez longue distance et pas pour « battre » des records. Pas pour briller ou bien seulement à l’intérieur de moi. Puisque le vélo permet, entre autres, de devenir le paysage, de se fondre dans l’immensité, d’en faire partie… prenante. C’est que la peau respire au rythme de l’air qui résiste à mon avancée. Les odeurs pénètrent tout le corps telles des rivières de paix. Les fluides ronronnent en moi. Bref je sens et ressens à plein. Et, il m’est même arrivé dans des lieux très isolés (peu de circulation, quasiment pas d’humains) dans un silence si… majestueux de seulement exister de vivre un unisson de la nature incroyable.
Il y en eut d’autres. Ne parlons que d’un, le plus proche de la perfection. Je m’avançais sans bruits et… un jeune oiseau demeurait à deux mètres au-dessus de moi à suivre ma course et à chanter à tue-tête son bonheur. Puis, plus loin, désirant m’arrêter, je vis un plaisant virage et à peine… stoppé, un demi-cercle de vaches curieuses dans ce champ en pente, s’approchèrent « ensemble » au maximum de la clôture. Me dévisageant avidement, elles faisaient comme leurs commentaires entre elles en se lançant des regards de compréhensions. L’oiseau demeurait immobile et en chant. L’air même semblait participer à l’idylle. Le petit ruisseau ruidait son cristallement. Les insectes écoutaient. Et le tout semblait tellement familier (?)… Tout l’environnement n’était-il pas entré dans un unisson sans faille : la Nature avait pu partager le même instant de vie avec une nature humaine en paix intégrale.
Ceci, rien de notre prétendue civilisation ne pourrait en rendre, fidèlement, compte (pas de lieux ni d’oreilles pour cela). C’est que nous sommes en infini retard sur l’Évolution. Elle reste évoluée et nous trop peu, en moyenne. Le langage peut nous aider à vite rattraper ces retards ? Il sait faire faire des pas de géant. Ceci délie les langues : la prise de conscience que le but est proche. Et que ce but concentre tout. C’est-à dire ? Qu’il commence maintenant et se montre, en même temps, bien plus loin. Il se poursuit mais il est déjà entièrement présent ici. Que ce but est la transformation elle-même, l’accomplit, l’accompliment, nous complimente et nous entraîne dans son mouvement complet ».
Ce qui nous a enchanté dans ce témoignage ce sont ces liens de causalités que certains regards peuvent poser sur ce récit (alors qu’ils n’existent pas). C’est « devenir un morceau du paysage » n’intervenant pas mais participant à fond, ne jugeant pas mais ressentant au maximum. Bref, des moments d’harmonies complètes que seule peut offrir la Nature. Et auxquels des humains, parfois, parviennent à accéder. Le curieux c’est qu’il y en ait si peu qui osent s’offrir le cadeau le plus somptueux de la vie : se sentir faire partie de l’univers. Vivre l’universalité – la plus sensuelle des sensations sensationnelles…
- Système Figé depuis des… décennies ? De la sorte, ce système n’aurait pas bougé d’un millimètre, entièrement congelé dans ses immenses torts : presque 60 ans après il radote et refait très exactement les mêmes choses. Voyons comme il demeure hallucinant de relire cette analyse écrite en 1967.
« Examinons de plus près le dispositif central de la consommation très « dirigée » (très voulue donc – pour n’être que cette somme irrationnelle, cette sommation farfelue qui ne va plus que refuser que de faire son… total des sommations, soit des mises en sommes des con-sommations). Aussi la destruction dévorante des produits et leur seule « philosophie » (sic) prend la place des véritables humains… Ne surtout ne jamais se demander : et que se passera-t-il quand tout sera… consommé ? La position la plus tarée : détruire est devenue la Raison de la société Folle !
Oui ce dispositif le plus central de la société dirigée de consommation : l’obsolescence programmée (donc surtout pas complotée vont délirer les paranoïaques). L’obsolescence a été étudiée et changée en… technique. Les spécialistes de l’obsolescence ne s’occupent que de la démographie des objets, corrélée avec les courbes des profits escomptés. La rotation du capital inclut la mise à mort des produits (p. 157 – Henri Lefebvre – « La vie quotidienne dans le monde moderne », 1968). Cette pure folie (qui exclut plus de 80% de la réalité selon la conscience vue par Pareto) est donc la « folie obligatoire » de la société en dissociété. Et sa condamnation toujours plus ferme : la vie « réelle » pourrait ne plus se figer dans la quotidienneté (cette prise en otage par la délinquante consommation qui refuse de « totaliser ces sommes », sommes de Coûts !). Mais passer à autre chose, passer à bien plus grand et plus… inclusif. Cette société hypocrite est chaque jour plus accusée ! L’obsolescence programmée est un crime inexcusable. Crime contre la raison, contre les enfants, contre le futur, contre l’auto-limitation si raisonnable, c’est le crime d’une société qui se débraguette et laisse aller ses bas instincts, d’une société qui se criminalise… par le haut, crime total, complet qui contient tous les autres. Écrit en 1967, ce diagnostic si sain devient une accusation contre cette plus qu’indigne obsolescence programmée. Que rien de sensé ne peut justifier ! Le fait que 60 ans après nous semblions n’avoir pas avancé d’un millimètre provient de la lâcheté de la plupart de ne pas faire le simple effort de changer… de mentalité. Donc de montrer tellement peu d’amour pour les autres ! Et beaucoup trop de laxismes pour soi-même… curieux, non ?
- Solution directe : Déprogrammer l’obsolescence puisque… programmée
« Il est carrément temps d’agir car, avec ce remplacement de plus en plus rapide des objets, on accélère la… raréfaction des matières premières, on accumule des montagnes de déchets toxiques, on accroit les inégalités sociales et on détruit des emplois de réparation… non délocalisables. Alors que faire ? Les solutions existent pour lutter contre ce phénomène au niveau national, européen et international : réorientation des dépenses publiques, extension du système de garantie, affichage de la durée de vie des produits… Il s’agit avant tout d’une question de volonté politique et de changement des mentalités. Car l’obsolescence programmée n’est surtout pas une fatalité (Henri Lefebvre – « La vie quotidienne dans le monde moderne »).
« Deux ans après l’instauration du délit d’« obsolescence programmée » dans la loi française, une première plainte vient d’être déposée. Le texte vise plusieurs fabricants d’imprimantes. Mais sur le plan juridique, les spécialistes que nous avons pu interroger sont divisés quant aux chances de succès de cette plainte ». Trop curieux : une loi existe mais surtout afin de n’être pas… concrètement appliquée ? Alors qu’elle est si simple d’utilisation, il va être inventé de nombreuses hypocrisies afin de retarder (frauduleusement) les… faits. Soit plus du tout d’obsolescences « programmées » (expression clairement appartenant aux « ententes illicites (lois anti trusts) », aux préméditations, donc aux complotages afin de contourner les lois…). Et donc ? Les véritables délinquants de la société (crime contre la nature et crime contre l’avenir des enfants) demeurent toujours les mieux traités. Une seule plainte depuis 2 ans ? Il faut bien que les curiosités…l’emportent !
- Mythes très courants sur la nutrition.
D’usage plus courant, soit pour la vie quotidienne – à la lecture de ces tromperies, chacun-e peut découvrir où et quand, comment et pourquoi il/elle se sont faits… leurrer en grand ! Alors que même les infinis… s’unissent et se rassemblent… Ce qui veut dire ? Que tout se tient et retient. Que tout demeure lié donc relié. Que les progrès d’un.e seul.e font progresser tout le collectif, etc. Et que ? Et que même les mathématiques peuvent faire du rock’n’roll. Peuvent danser de joie. Et que s’il ne suffit pas de le dire, le dire peut faire advenir très vote ce qui est dit (cet extrait très court peut s’accroître, avec l’aide du lien, mis en fin de texte, pour les aficionados des maths… !).
- « Toujours est-il que c’est en prouvant que p et t étaient égaux (alors que beaucoup imaginaient que p était inférieur à t) que Malliaris et Shelah ont démontré que l’infini de N et celui de R étaient en fait égaux. Il n’existe donc pas… d’intermédiaire entre le dénombrable et l’indénombrable, ce qui prouve l’hypothèse formulée par Cantor il y a plusieurs siècles.
Au niveau de notre simple vie, cette « démonstration » prouve qu’il y a bien plus d’évènements et de phénomènes dans… l’égalité que l’idéologie veut bien le dire. Que l’absence d’intermédiaires justement devient la toute première condition d’accéder à l’égalité (préférable à l’équité, qui n’a pas su remplacer l’égalité dans les grands combats sociaux – n’est-ce pas les (cy)iniques ?). Et que donc ?
L’égalité demeure tellement plus… accessible que l’idéologie nous le laissa croire.
Subir des faux gouvernants mais vrais prédateurs n’est en rien agréable !
Vivre les étapes d’émancipations, par contre, se vit très agréable. Et, peut-être, important !
source : Imagiter
Adblock test (Why?)
Source : Lire l'article complet par Réseau International
Source: Lire l'article complet de Réseau International