En ce début d’année, la tradition est celle des vœux que chacun adresse à ses amis et connaissances, mais quels vœux adresser à la France, alors que de nombreux experts prédisent qu’elle va subir crise sur crise avant de briser son unité en archipels multiples, voire hostiles ?
Cette dérive est-elle inéluctable ? Sommes-nous à la veille d’un point de non-retour pour l’unité nationale de notre pays dont l’heure est d’entrer dans les « royaumes oubliés » qui passionneront les archéologues du futur ?
Poser la question, c’est relever l’enjeu de notre destin national, en sachant que « notre histoire est un destin voulu », selon Oswald Spengler, un destin voulu conformément à notre caractère, forgé à l’aune des temps multiséculaires au cours desquels la France a traversé épreuves, défaites mais aussi renaissances par ce que Charles de Gaulle nommait « le génie du renouveau ».
La France est un projet politique : mené sans relâche contre les envahisseurs successifs (romain, germain, anglais et nazi), une construction politique savamment effectuée pendant des siècles par des rois avisés que les républiques et empires ont poursuivie.
Face à la crise actuelle, il n’existe qu’une seule solution, une solution politique qui s’inscrive dans le logiciel de l’histoire nationale bâtie pendant des siècles : la maîtrise de notre destin, la souveraineté de la nation. Telle est la mission de l’État régalien :
– Maîtriser nos frontières, devenues des passoires pour les flux migratoires, réformer notre législation et Constitution pour rendre effectives les expulsions des illégaux et des salafistes ;
– Rétablir l’autorité dans nos écoles, des forces de police et de gendarmerie – ces dernières doivent pouvoir répondre en ripostant si elles sont attaquées ;
– Investir pour réindustrialiser le pays, grâce à une politique industrielle établie entre le patronat, les syndicats, les experts et l’État fort d’un ministère de l’Industrie recréé hors les griffes des technocrates financiers de Bercy, et avec pour priorité le nucléaire ;
– Aménager le territoire afin de cesser de densifier la région parisienne devenue invivable ;
– Relancer la politique familiale et la natalité française qui doit profiter aux seuls nationaux ;
– Remettre en cause le millefeuille territorial : priorité à la commune et au département.
Sur le plan externe :
– Conduire une politique étrangère indépendante en rétablissant le corps diplomatique indispensable dans la jungle internationale, politique étrangère soutenue par des forces armées renforcées et sous commandement national exclusivement ;
– Défendre fermement nos intérêts à Bruxelles où les dérives de la Commission mettent en cause notre souveraineté et nos intérêts ;
– Assez de naïveté avec la logomachie du prétendu couple franco-allemand, un concept parfait des illusions macroniennes ;
– L’Europe doit être une organisation fondée sur les coopérations, l’Europe des nations ; la Russie, à terme, doit appartenir à l’équilibre du continent européen ;
– Défendre et promouvoir avec force et fermeté notre langue et la francophonie face au globish de la mondialisation.
Voilà pourquoi mes vœux pour la France ne sont pas de simples vœux mais une détermination, ils appellent à l’action : trouver un Cincinnatus qui aura le courage d’affronter les bien-pensants et autres salonnards bavards invétérés, pour rétablir l’État, incarnation juridique de la nation souveraine, fondement de la démocratie et de notre liberté !
« Toujours le chef est seul en face du mauvais destin » (Charles de Gaulle).
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec