par Dramane Traoré
« C’est l’intérêt des deux citoyens (…) aux activités des Forces de défense et de sécurité burkinabè (FDS), qui a permis de les identifier avant de les expulser », selon l’AIB.
Deux citoyens français interpellés pour activités d’espionnage ont été expulsés du territoire burkinabè, dans la nuit du 17 au 18 décembre 2022, a annoncé mercredi soir, l’Agence d’information du Burkina (AIB/ Officielle) citant « des sources sûres ».
Selon la même source, « c’est l’intérêt des deux citoyens (français) R.C et N.S aux activités des Forces de défense et de sécurité burkinabè (FDS), qui a permis de les identifier avant de les expulser ».
Contactée jeudi par l’Agence Anadolu, une source diplomatique française en poste à Ouagadougou a déclaré ne pas avoir « plus d’information pour le moment », ajoutant que cette situation est « surréaliste dans un pays où il y a de la coopération militaire » entre les deux États.
Pour l’instant, les autorités burkinabè se sont abstenues de tout commentaire.
Confronté à une crise sécuritaire alimentée par des attaques terroristes depuis 2015, en plus des actions internes de reconquête du territoire, le Burkina Faso s’est également engagé à diversifier ses partenariats dans le domaine militaire afin d’intensifier la lutte contre le terrorisme. Un choix motivé, notamment, par le rejet grandissant des populations de la présence française sous toutes ses formes.
Le 3 décembre courant, le gouvernement burkinabè a décidé la suspension immédiate jusqu’à nouvel ordre, de la diffusion des programmes de Radio France Internationale (RFI) sur toute l’étendue du territoire national à cause « « des manquements » constatés dans le travail du média français, selon un communiqué officiel.
Depuis le coup d’État du 30 septembre dernier, on constate un rapprochement des autorités burkinabè avec la Russie au détriment de la France, dont les emprises diplomatiques ont été ciblées par des manifestants début octobre dernier.
Le Premier ministre de la transition du Burkina Faso, Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, a déclaré que son pays qui s’est engagé ces derniers temps à diversifier ses partenariats, souhaitait avoir la Russie comme « allié » dans la lutte contre le terrorisme.
« Nous souhaitons que la Russie soit un allié dans la lutte contre le terrorisme, comme tous nos partenaires. Nous savons que la Russie est une grande puissance et si la Russie veut, elle peut vraiment nous aider dans ce domaine », a déclaré le chef du gouvernement burkinabè lors d’un entretien accordé à la chaîne de télévision russe RT, dont la vidéo est largement partagée mercredi dernier dans la presse locale et les médias sociaux burkinabè.
source : Agence Anadolu
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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