Suite à la mise à jour des pratiques de Fact & Furious, Libération argumente le plus malhonnêtement possible pour défendre le panier de crabes.
L’article de Libération, sorti seulement 10 heures après l’enquête de FranceSoir sur le site Fact & Furious, est un cas d’école des travers du fact-checking. »
Paru seulement 10 heures après l’enquête de FranceSoir, l’article rédigé par le service CheckNews de Libération sur le scandale Fact & Furious est un cas d’école des travers du fact-checking. Son principe, louable mais dévoyé, vise à fournir au lecteur une version biaisée d’un récit, si ce n’est pas parfois le réécrire dans son intégralité, en recourant à plusieurs procédés. Parmi ceux-là, on recense le blanchiment de fausses informations, l’invisibilisation et la sélection de certains faits, le choix biaisé des experts ou des personnes interrogées.
À la manière d’un réalisateur d’une serie américaine en charge de l’écriture d’un scénario qui doit progressivement mener à une issue finale comique ou tragique, le fact-checker cherche à générer chez le lecteur une réaction définie par la création d’une mise en scène complète.
Le lecteur est tout d’abord happé par une mise en contexte – un panorama – volontairement biaisé afin que ce dernier soit immédiatement plongé dans une situation au décor bien calibré. Le fact-checker déroule ensuite le fil de son récit en sélectionnant soigneusement les faits qui viendront enfermer son audience dans un angle biaisé, écartant bien soigneusement ceux qui pourraient mettre à mal la trame choisie. Notons que c’est aussi l’une des raisons pour lesquelles la censure sur les réseaux sociaux a été particulièrement terrible au cours de la crise covid : il faut à tout prix couper la population d’un autre discours au récit officiel. Pour légitimer son narratif, l’auteur recourt ensuite à des « experts », des sources ou bien des témoins de circonstance qui viendront confirmer et légitimer les éléments avancés. C’est dans ce cadre qu’intervient le concept de blanchiment de fausses informations dont le meilleur exemple est illustré par les opérations liées à Fact & Furious, une officine qui était erronément présentée dans la presse comme un « site indépendant de fact-checking ». Quant aux experts interrogés, très souvent, ils sont sélectionnés non pas sur la base de la justesse de leurs analyses, mais selon ce que l’on attend d’eux. Les autres experts dont le discours est en désalignement avec le récit officiel, quand bien même ils seraient plus qualifiés (on pense au Pr Perronne ou au Pr Raoult), se voient vite affublés des étiquettes de « charlatan » ou de « personnage controversé », et bien souvent accusés de « faire polémique » ou encore de « tenir un discours à rebours du consensus scientifique ».
Comme l’expliquait Fabrice Fries, PDG de l’AFP, lors de la cinquième édition de Médias en Seine le 22 novembre : « Le fact-checking est souvent confondu avec la vérification. Or, la vérification, c’est quelque chose de très différent. C’est quelque chose que tous les médias sont censés faire : vérifier avant de publier son propre contenu. Le fact-checking porte sur des contenus de tiers et qui sont déjà publiés. C’est très différent. »
Toute la problématique tient dans le mot « tiers ». L’un des biais majeurs du fact-checking est de se pencher quasiment exclusivement sur la mise en cause des propos et écrits tenus par les organisations ou les personnalités « qui dérangent ». À titre d’illustration, combien de « fact checking » d’Olivier Véran ont-ils été réalisés sur ses déclarations maintes fois contradictoires, régulièrement approximatives, parfois non sourcées, et très souvent mensongères tout au long de la crise sanitaire ? Loin d’un désir sincère de vérifier l’information, se dessine plutôt une intention de décrédibiliser par le dénigrement et les étiquetages (complotiste, anti-vax, extrême droite…) quiconque fait part de son opposition.
Une approche méthodique qui rappelle celle employée par les pervers narcissiques. La caractéristique principale de ce profil psychologique réside dans son besoin de se faire du bien en faisant du mal, particulièrement en dévalorisant, en dénigrant, en rabaissant. Aussi séducteur que menteur, le pervers narcissique excelle dans l’art de manipuler son entourage et prétend agir pour le bien des autres, de l’intérêt général. Spécialiste de la communication floue et paradoxale, le manipulateur narcissique fait preuve d’une confiance en soi inaltérable et ne reconnait jamais ses torts – il ne supporte d’ailleurs pas d’avoir tort ou d’être pris en faute – et s’évertue systématiquement à retourner la situation de manière à avoir le beau rôle et surtout à donner le mauvais rôle à l’autre. Le recours à l’auto-victimisation et l’inversion accusatoire font partie de ses armes favorites.
C’est ce que nous avons pu observer tout au long de la crise sanitaire marquée par des restrictions de libertés inédites adoptées soi-disant au nom de la protection de la santé et du bien commun. Justifiées à grand renfort de slogans creux, de déclarations contradictoires et de féroces campagnes médiatiques de dénigrement contre personnalités, médias, experts et citoyens qui mettaient en doute le narratif officiel, les mesures sanitaires ont été basées sur une croyance mensongère érigée en dogme : le covidisme. Une idéologie qui fait fi du réel, des faits, du bon sens. Est-il nécessaire de rappeler que les médias français en sont arrivés à justifier le confinement et la vaccination – avec un produit qui n’empêche pas la transmission – des jeunes de moins de 20 ans pour lesquels le taux de létalité du Covid-19 est de 0,0003 % ? La presse mainstream a-t-elle reconnu ses torts ? Non. La presse mainstream fact-checke-t-elle le gouvernement qui incite encore maintenant la population à se vacciner « pour protéger les autres », comme l’affirmait Elisabeth Borne ce 7 décembre ? Non.
Il convient maintenant d’illustrer ce qui vient d’être dit en analysant la construction de l’article de Libération à la suite de la publication de l’enquête de FranceSoir sur Fact & Furious.
La mise en contexte
« Derrière l’«affaire Fact & Furious», les dérives et les coups tordus de la sphère complotiste française » : dès son titre, l’article de Libération donne le ton : l’objectif n’est pas de vérifier les informations de l’enquête de FranceSoir et d’Idriss Aberkane ; il est de venir au secours de Fact & Furious. Si la communauté des fact-checkers voulait montrer qu’elle compte bien protéger l’un des siens, elle ne s’y prendrait pas autrement. Les inénarrables Rudy Reichstadt et Tristan Mendès France seront bien naturellement de la partie.
Le chapeau de l’article de Libé commence ainsi : « Depuis une semaine, le youtubeur Idriss Aberkane et la plateforme conspirationniste FranceSoir concentrent leurs attaques sur un petit site indépendant de fact-checking ». Les méthodes perverses s’observent dès la première phrase : dénigrement, mensonge et victimisation. Idriss Aberkane n’est ni essayiste ni conférencier : il est « youtubeur ». FranceSoir, qui détenait alors encore à la date de l’article son agrément CPPAP, n’est ni un journal ni un média : c’est une « plateforme », qui plus est « conspirationniste ». Fact & Furious n’est pas une officine rédigeant des articles mensongers pour le compte de commanditaires : il s’agit d’un site « indépendant », une affirmation mensongère, et d’un « petit » site, terme qui place l’officine en posture de victime. Un « petit » site qui a connu une ascension fulgurante dans le paysage médiatique, que ce soit en France et à l’étranger, qui a obtenu un agrément CPPAP dans des conditions qui interrogent, et qui détient un prestigieux partenariat avec l’Agence-France presse (AFP). Le site est même recommandé aux étudiants par Microsoft.com et s’est vu attribuer la note maximale par NewsGuard, l’outil de fact-checking de la multinationale américaine Microsoft, fondée par le milliardaire Bill Gates. Notons par ailleurs que Libération bénéficie du soutien du Centre européen de journalisme et de son programme Journalisme de solutions, qui est lui-même financé par la fondation Bill & Melinda Gates.
Au premier paragraphe, l’article commence par souligner que l’enquête « prétend dévoiler les compromissions du monde du fact-checking français » pour mieux assurer qu’elle « met surtout en lumière les dérives de la sphère complotiste hexagonale » : circulez, il n’y a rien à voir. Et de renouveler les termes de « violente offensive contre un petit site indépendant » qui « a déclenché une campagne de harcèlement sur les réseaux ». Libération et Fact & Furious harcèlent : c’est une enquête. FranceSoir et Idriss Aberkane enquêtent : c’est du harcèlement. Ici, nous sommes pleinement dans une situation d’inversion accusatoire. Doit-on rappeler les campagnes de harcèlement menées dans des termes agressifs, insultants et diffamatoires à l’encontre d’Idriss Aberkane, de FranceSoir, de moi-même et, plus largement, des Pr Didier Raoult, Christian Perronne et bien d’autres encore ? Pour rappel, les violentes campagnes de harcèlement contre l’IHU Méditerranée, alors dirigé par le Pr Didier Raoult victime de menaces de mort, avaient atteint des proportions suffisamment inquiétantes pour que nous jugions approprié de titrer notre enquête sur ce sujet : La « harcelosphère » contre l’IHU-Méditerranée et le professeur Raoult : de l’obscène aux menaces. Tout un chacun pourra vérifier par soi-même les preuves de harcèlement intégrées à l’article.
Notons enfin une autre spécialité des fact-checkers observable dans cet article : détourner l’attention du lecteur des faits qui devraient l’interpeler, à savoir ici les éléments de l’enquête sur Fact & Furious et de ce qu’ils traduisent, en la reportant sur un élément de l’affaire qui est déformé puis amplifié. Dans son chapeau, dès la deuxième phrase, l’article de Libération souligne : « Une offensive, selon nos informations, qui s’est doublée d’une tentative de FranceSoir de mettre la main sur la publication. » Si l’échange organisée entre Antoine Daoust et moi-même a été cordial, pour l’auteur du texte, il « révèle des faits de chantage ». Uneinterprétation diffamatoire du journaliste qui ne se prive pas de son côté de voir « une glissade conspirationniste incontrôlée » dans la lecture des faits du scandale Fact & Furious réalisée par Idriss Aberkane et moi-même.
L’objectif du rachat de cette officine au capital social de… 500 euros était pourtant simple : nous menons une enquête sur Fact & Furious. Dans ce cadre, racheter ce site nous aurait permis d’avoir accès à l’intégralité de son back-office et de pouvoir ainsi analyser les informations qui s’y trouvaient : rappelons que le scandale du fact-checking dépasse de loin la seule personne d’Antoine Daoust et de son site. C’est pourquoi un accord commercial de rachat aurait entrainé l’arrêt d’éventuelles procédures judiciaires suite aux accusations diffamatoires à notre encontre dont il s’est maintes fois rendu coupable. L’occasion aussi de réorienter le site de fact-checking dans la bonne direction en conformité avec les principes de la Charte de Munich et de faire évoluer le site de Fact & Furious vers Fact & Serious. C’est précisément ce qui a été entrepris dernièrement par Elon Musk via l’affaire des Twitter Files grâce à son rachat du réseau social. Un scandale sur lequel toute la presse française est restée à sa sortie bien silencieuse, alors qu’elle faisait tous les grands titres outre-Atlantique. Désormais, à la tête de Twitter, le patron de Tesla a pu accéder aux documents internes de la plateforme et révéler l’ingérence du réseau social dans l’élection présidentielle américaine de 2020.
Pour organiser cette négociation, Gérard Camberlin, fort de son expérience en matière de gestion des violences conjugales et de celles faites aux enfants, s’est rendu au domicile de Malika Daoust, en premier lieu pour s’assurer de sa bonne santé, cette dernière ayant confié craindre une venue de son mari. C’est à cette occasion que Mme Daoust a confié à M. Camberlin l’ordinateur de la famille Daoust en vue de le remettre à FranceSoir pour la réalisation d’une analyse du contenu qui s’y trouve. Par ailleurs, notons que Libération ne précise pas dans son article que Malika Daoust détient des droits sur la SASU Fact & Furious au titre du régime de la communauté, des éléments que j’ai pu évoquer avec son avocate dans le cadre du projet susmentionné. Mme Daoust souhaiterait récupérer le nom de domaine ainsi que le site Fact & Furious, étant donné qu’elle estime que son mari ne versera pas de prestation compensatoire ou de pension alimentaire, après divorce. Pourtant, si M. Daoust prétend que la société a été officiellement dissoute le 10 novembre, les papiers de la procédure de divorce, datée du 16 novembre, ne le mentionnent pas. De quoi alimenter les suspicions de l’avocate qui estime que « M. Daoust n’en est pas à un faux près ».
Sur le chemin du retour, M. Camberlin s’est arrêté au domicile de M. Daoust afin d’évoquer le potentiel rachat de Fact & Furious en se présentant en médiateur conjugal afin d’organiser une conversation téléphonique avec les potentiels acquéreurs, dont je fais partie. Un rendez-vous téléphonique a été convenu pour le lendemain à 14h. Au cours de la conversation entre les deux hommes, M. Camberlin nous a rapportés que M. Daoust était d’accord pour dire que « ses commanditaires » – dont l’existence est niée et évacuée par Libération – allaient « probablement le lâcher ». Le lendemain, lors de l’échange téléphonique, M. Daoust nous expliquera donc refuser de vendre sa société.
Plutôt que de l’accepter ou d’y réfléchir, Antoine Daoust a préféré fermer son site. Le motif selon Libération : un « “raid“, qui a déclenché une campagne de harcèlement sur les réseaux » à la suite des révélations d’Idriss Aberkane et de FranceSoir. Une explication accordant une posture de victime à Fact & Furious, qui interpelle par son manque de probité. En effet, les premières révélations sur ce scandale ont eu lieu le 22 novembre sur la chaine YouTube de M. Aberkane, tandis que la fermeture de la société aurait été actée, selon Antoine Daoust, le 10 novembre. Cette liquidation de la société aurait inévitablement entrainé la fermeture du site, finalement actée après notre échange au téléphone. Libération, en omettant cette information que nous avions soulignée dans notre enquête, reconnait-il que la dissolution de la société était bel et bien un faux ?
Invisibiliser les faits pour réécrire le récit
Comme je l’ai mentionné plus tôt, la réécriture d’un récit, pour garder une cohérence, demande de mettre de côté les faits qui pourraient abimer sa trame. Tout d’abord, il est à noter que Libération accuse Malika Daoust d’avoir voulu contacter l’AFP non pas pour révéler les pratiques illégales de son mari et les violences psychologiques dont elle a fait l’objet, mais pour « dénigrer » Antoine Daoust : « Malika Daoust a bien contacté l’AFP pour dénigrer son mari », lance Libération, qui soutient que l’AFP ne pouvait être au courant des violences conjugales dont elle fait l’objet, puisque « la discussion ne comporte aucune mention des faits de violence que Malika Daoust reproche à son mari ». Ils ajoutent : « Et pour cause : l’échange avec l’AFP, le 15 mars, est antérieur d’une semaine à celle des faits de violence selon Malika Daoust, le 23 mars ».
Plusieurs choses sont à noter dans cette présentation fallacieuse. Tout d’abord, le nom de Pauline Talagrand, rédactrice en chef adjointe au sein de l’AFP, spécialiste des questions sur les violences faites aux femmes, et interlocutrice de Malika Daoust le 15 mars, n’apparait aucunement dans le texte de Libé. En second lieu, il n’est pas précisé que Mme Talagrand a transmis à Antoine Daoust les messages de Malika, qui, à plusieurs reprises, a insisté auprès de la journaliste pour qu’elle accepte de l’écouter, comme on peut le lire dans les captures d’écran des conversations intégrées à l’enquête de FranceSoir. « Vraiment, Madame, je ne pense que vous vous adressiez à la bonne personne », lui a rétorqué Mme Talagrand, qui pourtant, je le rappelle, n’a pas hésité à faire suivre ses messages à Antoine Daoust. Aussi, Malika pointera du doigt son attitude contradictoire, l’accusant d’être « l’ami d’Antoine » et l’enjoignant à cesser ces transferts : « Vous allez arrêter de faire passer mes messages à Antoine. Vous dites “On ne s’en mêle pas“ et pourtant, vous le faites ! Stop ». Mme Talagrand, voyant même que Malika se fait traiter de « pauvre conne » par M. Daoust après que cette dernière l’ait informé qu’elle avait contacté l’AFP, a été jusqu’à écrire au patron de Fact & Furious : « Vas-y mollo ». Celle qui appelait à ne pas minimiser les violences faites aux femmes ne cherchera à aucun moment à écouter Malika. Devant ces faits, il est difficile d’aboutir à une conclusion autre que Mme Talagrand a pris le parti de l’homme décrit comme un « menteur » et un « manipulateur ». Alors que la preuve a été apportée dans notre enquête qu’Antoine Daoust commercialisait de faux tests PCR tout en jouant un rôle médiatique majeur dans la défense de strictes mesures sanitaires, porteuses des tragédies sociales, économiques et sanitaires que l’on connait, le statut de « manipulateur » indiqué par Mme Daoust à Mme Talagrand se révèle devant ces éléments de preuve, juste. Rappelons en outre l’évaluation à deux poids deux mesures de l’AFP, puisque l’affaire de violences conjugales psychologiques de Mme Quatennens, épouse du député LCI, a été longuement couverte par l’agence.
Ces violences conjugales d’ordre psychologique ont donné lieu, le 23 mars, à des violences physiques constatées par médecin résultant en une interruption temporaire de travail de six jours puis un complément de 5 jours supplémentaires : le certificat médical est intégré à l’enquête.
Pourtant, Libération écrit : « [Antoine Daoust] assure que son épouse lui a volé son téléphone, le 23 mars, alors qu’il quittait définitivement le domicile conjugal. Les deux auraient chuté dans sa tentative de récupérer le mobile. Une version conforme à celle consignée dans une main courante déposée à la gendarmerie par Daoust fin août, et que CheckNews a pu consulter ». Libération omet trois faits de haute importance dans le reste de son texte, prenant visiblement à l’image de l’AFP ces violences à la légère. Tout d’abord, Malika Daoust, après avoir écrit à l’Élysée, recevra une réponse en l’espace de 48 heures lui indiquant « tout le soutien d’Emmanuel Macron ». Ensuite, Libération n’évoque pas non plus la plainte déposée par la propre fille de M. Daoust contre son père pour les coups et blessures dont elle a été victime. Enfin, Libération ne rappelle pas les éléments de la plainte de Malika Daoust pour d’autres faits de violences conjugales le 17 avril 2022, mais également dans les années qui ont précédé. Autant d’éléments qui changent entièrement la trame de leur narratif.
Libération estime que « les faits de violence dont est accusé Antoine Daoust sont en réalité utilisés pour mettre en lumière la supposée compromission de toute une communauté ». À la lumière de leur propre article, qui passe en plus sous silence tous les faits de notre enquête liés à l’ascension aussi fulgurante que troublante de l’officine Fact & Furious, je le demande : comment ne pas voir les choses autrement ?
Source : L’Echelle de Jacob
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