par Liliane Held-Khawam
Six patients se disant victimes de la vaccination ont décidé de porter plainte contre l’autorité suisse des médicaments ET contre les médecins qui ont pratiqué la vaccination. Ils « sont accusés d’avoir livré des informations trompeuses à la population en ce qui concerne les avantages et les risques du vaccin, ce qui est particulièrement grave, selon les plaignants, rapporte notamment l’« Aargauer Zeitung » lundi ».
Swissmedic, l’autorité, une agence indépendante, souveraine, et inscrite au registre du Commerce, est accusée d’avoir induit en erreur la population.
Au sujet de Swissmedic, dont la structure nous choque depuis de nombreuses années, voici ce que nous écrivions en 2021 : « Lucas Brühin a été nommé à la présidence du conseil de Swissmedic, l’Institut suisse des produits thérapeutiques, le 13 décembre 2019, soit deux jours après la réélection d’Alain Berset au Conseil fédéral. Or, Swissmedic a joué un rôle clef dans le cadre de l’introduction de vaccins anti-covid expérimentaux administrables aux patients, des plus âgés jusqu’aux enfants de 12 ans. Actuellement, il est question de baisser encore l’âge de la vaccination chez les enfants pour arriver vraisemblablement aux bébés. Les Américains, qui préfigurent l’avenir des petits Suisses, risquent bien de faire vacciner cet hiver leurs bébés de six mois… Pour l’instant, cela n’émeut pas trop le binôme Berset-Brühin malgré des effets secondaires impressionnants publiés par les Américains. Ce graphique du VAERS est plus éloquent que bien des phrases. »
Dans cette propagande mensongère où les règles de prudence sanitaire de base n’ont plus été respectées, le patron de l’Autorité sanitaire, M Alain Berset, n’est pas en reste. Nous avons dénoncé à de multiples reprises les errements de sa stratégie propagandiste en faveur du vaccin, allant jusqu’à dénigrer les règles de base de la Charte de la Statique publique suisse.
M Berset a semblé courir après les désirs des instances supranationales quitte à faire des entorses au cadre constitutionnel de la démocratie suisse.
Pour être complète, je rappellerais quelques passages de la Constitution remisée.
1 La Confédération suisse protège la liberté et les droits du peuple et elle assure l’indépendance et la sécurité du pays.
Art. 2 But Constitution
1 Le Conseil fédéral prend des mesures pour préserver la sécurité extérieure, l’indépendance et la neutralité de la Suisse.
Art. 185 Sécurité extérieure et sécurité intérieure
Alors nous ne pouvons que saluer ici ces plaintes et réitérons l’appel en faveur de la mise sur pied d’une enquête publique participative (présence de représentants du peuple tirés au hasard) pour mettre de l’ordre dans les éventuels débordements, voire violations, des mandats des uns et des autres tels que assignés par la loi. Les thématiques sont multiples et tout le monde gagnerait à mettre un peu de lumière dans cette période sombre de l’histoire de la Suisse.
***
Accusations pénales contre le conseiller fédéral Alain Berset
Le ministre de la Santé Alain Berset a-t-il menti ou du moins a-t-il agi avec une négligence grave ? Une plainte pénale a été déposée contre le conseiller fédéral SP Alain Berset, chef du département de l’Intérieur, pour abus de pouvoir. L’annonce vient de Pascal Najadi, banquier d’affaires et cinéaste. Il a été le producteur du film « Grounding » de 2006, qui a mis en lumière les coulisses de la faillite de Swissair il y a vingt ans. « En tant que ministre de la Santé, Berset a soit menti, soit du moins agi avec une négligence grave », déclare Najadi au « fog splitter ».
Ce qui est important :
- Une plainte pénale a été déposée contre le ministre de la Santé Alain Berset (SP) pour abus de pouvoir.
- L’annonce est signée Pascal Najadi, banquier d’affaires et cinéaste.
- Il s’agit de la déclaration de Berset d’octobre 2021, selon laquelle le certificat Covid peut être utilisé pour montrer que vous n’êtes pas contagieux. Il était déjà clair à l’époque que cette déclaration était fausse, dit Najadi.
Il s’agit d’une déclaration qu’Alain Berset a faite en octobre 2021 à la télévision suisse SRF à propos du certificat Covid : « Le certificat peut servir à montrer que vous n’êtes pas contagieux ». La revendication était particulièrement explosive car un mois plus tard les électeurs suisses devaient se prononcer sur l’extension de l’exigence du certificat Covid. Les gens ont accepté.
« La déclaration de Berset contredit l’état des connaissances alors connu »
La déclaration de Berset a déjà suscité des discussions animées ces dernières semaines. Un responsable de la société pharmaceutique Pfizer a déclaré au Parlement européen que le vaccin de Pfizer n’avait pas été testé avant d’être approuvé pour briser la chaîne d’infection. Des allégations d’avoir dit des contrevérités ont suivi.
Avec son procès, Pascal Najadi demande désormais que le ministre de l’Intérieur, qui a en charge l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), soit tenu pénalement responsable de son allégation.
« La déclaration de Berset contredit l’état des connaissances connues à l’époque. » (Pascal Najadi)
« Le fait que les personnes vaccinées qui sont tombées malades à l’époque ne devraient pas être contagieuses, mais que les patients non vaccinés devraient l’être : nous savions déjà que ce n’était pas vrai. » Pour étayer cela, Najadi cite une déclaration de Virginie Masserey, que le chef de la section BAG pour le contrôle des infections et le contrôle des vaccinations avait faite environ trois mois plus tôt. « Les personnes vaccinées contre le Covid-10 peuvent propager le coronavirus aussi souvent que les personnes non vaccinées. C’est ce que montrent les dernières études des États-Unis », a déclaré Masserey lors d’une conférence de presse.
Jusqu’à cinq ans de prison pour abus de pouvoir
« Masserey a réalisé ce que la task force fédérale avait trouvé », souligne Pascal Najadi. « Alors Berset a dit le mensonge à la télévision quelques semaines avant l’élection. » Le Conseil fédéral a agi avec au moins une négligence grave. « Cela fait également l’objet de poursuites en Suisse », explique Najadi.
Virginie Masserey, ancienne employée de BAG.
Il souligne que Alain Berset a contribué à une société à deux vitesses avec sa déclaration sur le certificat Covid. Une telle division est contraire à la constitution. « La responsabilité doit aussi s’appliquer aux conseillers fédéraux, pas seulement aux particuliers ». Dans sa plainte, Najadi demande au parquet fédéral d’enquêter sur Berset. Le code pénal suisse prévoit des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans ou des amendes pour abus de pouvoir. C’est la présomption d’innocence.
Déjà une plainte pénale contre Swissmedic
Dès la mi-novembre, un groupe de 37 procureurs privés a déposé une plainte pénale contre l’Institut suisse des produits thérapeutiques, Swissmedic, en lien avec l’approbation des vaccins Covid-19 (voir ici).
« Swissmedic est accusé, entre autres, de « multiples meurtres (éventuellement) intentionnels, éventuellement par négligence » et de multiples lésions corporelles graves. Les plaignants sont des particuliers réclamant des dommages du vaccin Covid. »
• https://www.nebelspalter.ch/strafanzeige-gegen-bundesrat-alain-berset via http://www.radiolibre.ch
source : Liliane Held-Khawam
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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