Alexandre Douguine a confirmé qu’il restait loyal à Vladimir Poutine malgré la « retraite » de l’armée russe dans la ville de Kherson.
L’Occident (…) a commencé à diffuser une fausse rumeur disant que moi-même et les patriotes russes se détournaient de Poutine depuis la reddition de Kherson et exigeaient prétendument son départ.
[…]
Souffrir de la perte de Kherson est une chose. Mais notre relation au Commandant en chef en est une autre. Nous sommes loyaux à Poutine et soutiendrons l’opération militaire en Ukraine et la Russie jusqu’à la fin.
Vendredi, Alexandre Douguine avait publié un autre message où il affirmait que les Russes ne devait plus « céder une chose de plus » et que « la limite avait été atteinte ». Cela avait fait jaser côté américain qui croyait y voir une fracture idéologique entre Vladimir Poutine et des personnalités pro-guerre.
Pourtant le retrait des troupes de la ville de Kherson a été soutenue publiquement par le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov ainsi qu’Evguéni Prigojine, chef du groupe paramilitaire Wagner, alors même qu’ils sont tous deux favorables à des stratégies militaires plus énergiques.
Ainsi, Alexandre Douguine a pris la parole pour préciser que :
s’[il] avait des griefs, c’est à l’égard des membres de l’élite dirigeante qui s’enfuient déjà et trahissent les uns après les autres le Commandant suprême […] et que la société russe devait se mobiliser spirituellement et idéologiquement pour remporter le conflit sans l’utilisation d’armes nucléaires.
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