Conçu sur un vaisseau appelé Isle-Verte, MAUDIT SILENCE a l’âge des Amériques. Cet album-livre a nécessité cinq siècles de préparation et six années de plus. Éditions de l’Hexagone
Il te faudra bien un jour faire la paix avec la paix et accepter le pacte du silence (J.M.)
Chloé Sainte-Marie APLP2009 s’entoure de l’ami de René Derouin APLP2016 Jean Morisset, géographe, et grand voyageur devant l’éternel qui se consacre à l’écriture depuis plus de vingt ans et du multi-instrumentiste et arrangeur Yves Desrosiers, qui avait enregistré La Llorona co-écrit avec la tant regrettée Lhasa de Sela.
L’oeuvre évoque les grandes figures de l’Américanité méconnue et bafouée, entre autres :
■ Louis Riel, le libérateur (le premier vice-président des Artistes pour la Paix, Dimitri Roussopoulos avait prénommé son fils Riel il y a plus de 50 ans, lui assurant ainsi des années de persécution à l’école !)
■ Jack Kérouac « Quand j’fâché j’sacre souvent en français. Quand j’rêve, j’rêve souvent en français. Quand je braille, j’braille toujours en français. »
■ Ils n’avaient pas de pays mais ils n’avaient rien d’autre (Gaston Miron)
■ Gracias a la vida que nos ha dado tanto (la Chilienne Violeta Parra)
Et pour cette œuvre ultime, elle convoque ses sœurs spirituelles :
■ Joséphine Bacon alias Bibitte – sa poésie du silence Je m’appelle humain, Prix Gémeaux 2021: Meilleure émission ou série documentaire, Meilleure réalisation, Meilleur son et meilleure musique originale.
■ Anna Chapman – née le 27 janvier 1922 à Los Angeles, morte le 12 juin 2010 à Massy, ethnologue et anthropologue franco-américaine, d’abord étudiante de l’école nationale d’anthropologie et d’histoire de Mexico, puis de l’université Columbia de New York, doctorat en anthropologie de l’université Paris-V. Après avoir travaillé sur les civilisations de la Mésoamérique et plus précisément les Tolupanes du Honduras, elle rejoint la Terre de Feu afin d’y étudier les derniers amérindiens Selknams et Yagans.
■ Nancy Huston – née à Calgary en Alberta, femme de lettres franco-canadienne, d’expression anglaise et française qui vit à Paris depuis les années 1970. Elle a écrit les professeurs de désespoir et plus récemment l’arbre de l’oubli fidèle à son enfance marquée par l’abandon de sa mère lorsqu’elle avait six ans, selon son récit autobiographique « Nord perdu ».
■ Rhoda Ungalaq – à Iqaluit, Nunavut.
■ Et aussi le poète haïtien, James Noël, et d’autres qu’elle tire hors du silence de l’oubli.
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