SOTT FOCUS: L'insatiable cupidité d'une économie tentaculaire – Une étude de cas du virus du wétiko

SOTT FOCUS: L'insatiable cupidité d'une économie tentaculaire - Une étude de cas du virus du wétiko

Ce qui suit est la deuxième partie d’une série de trois. Lire la première partie ICI. La troisième partie sera traduite prochainement. Cette série a initialement été publiée en 2011.

Dans la première partie de cet article, j’ai envisagé une maladie psycho-spirituelle de l’âme qui mine le développement évolutif de notre espèce, une maladie que j’appelle égophrénie maligne et que les indigènes appellent wétiko. Cette maladie est non-locale, en ce sens qu’il s’agit d’une pathologie intrinsèque à l’esprit, à l’âme et à la psyché, dont on peut analyser l’activité à travers la trame du monde extérieur. Cette maladie psychique est incarnée et matérialisée dans le monde entier par certaines personnes, groupes de personnes, sociétés ou États-nations. Des situations spécifiques — telles que la destruction de la forêt amazonienne par une myriade de multinationales, ou l’institution par Monsanto des semences Terminator pour contrôler la production et l’approvisionnement alimentaire — constituent des manifestations de ce processus intérieur autodestructeur, à la fois de façon littérale et symbolique. Certains symboles puissants du rêve éveillé que nous partageons nous révèlent cette dynamique intérieure et vampirique de façon littérale, un processus stupéfiant dans lequel nous sommes privés de ce qui nous est essentiel.

Pieuvre économie mondiale

© George Luks
Caricature anti-monopolistique intitulé La menace du moment, 1899

Si l’on considère le système financier mondial comme une entité symbolique, ce sont les représentations graphiques et schématiques de son architecture, de ses opérations et de sa conception qui révèlent le virus du wétiko. Toute personne dotée de discernement peut ainsi déceler les signes révélateurs et les empreintes de cette psychopathologie malveillante à l’œuvre. L’économie mondiale — que l’on peut à juste titre appeler la « wétikonomie » — réduit tout à un résultat net de dollars et de centimes et expose ainsi la logique linéaire et angoissée de la maladie du wétiko. Nous vivons dans une horrible structure économique abstraite, elle-même symbole vivant et représentation de la folie incontrôlable du virus du wétiko, et le système financier mondial constitue l’un des plus rapides vecteurs lui permettant de devenir pandémique.

L’économie en tant qu’entité est une projection de la psyché humaine collective, mais plus particulièrement celle des « grands wétikos », détenteurs d’un pouvoir disproportionné dans l’élaboration de son système d’exploitation et dans la gestion de ses opérations quotidiennes dans le monde. Dans la wétikonomie, l’argent est devenu indispensable à notre survie biologique, ainsi qu’à notre bien-être psychologique et à notre besoin de prestige social. La quête d’argent s’est par conséquent ancrée dans les centres les plus primaires de notre nature animale. Il peut en résulter une dépendance à même de nous conduire très vite dans une spirale infernale vers la décadence, une véritable « foire d’empoigne », une course effrénée et addictive pour le « dollar » dans le culte grandissant de Mammon — le Dieu de l’amour de l’argent. Il est intéressant de noter que l’estimé économiste John Maynard Keynes considérait l’amour de l’argent comme une forme de maladie mentale. Notre besoin d’argent devient le « crochet » par lequel les grands wétikos, qui contrôlent l’offre et la valeur de l’argent, peuvent « tenir en laisse » et manipuler l’humanité. En d’autres termes, ils ont conçu l’économie et l’utilisent pour triturer la psyché humaine collective et, ce faisant, l’influencer et la déformer pour qu’elle se comporte selon le mécanisme du wétiko.

En utilisant le système financier et monétaire mondial dans notre étude de cas, nous pouvons observer et comprendre comment le virus du wétiko opère dans la psyché et dans le monde, lesquels sont à la fois des reflets interactifs et co-créatifs l’un de l’autre. En tant qu’innovation dans laquelle la vraie richesse est autorisée à être symboliquement représentée par autre chose, l’invention de l’argent a constitué une avancée qui ajoute de la commodité dans l’échange de biens et de services qui ont de la valeur. Le système de monnaie fiduciaire créé par le wétiko constitue toutefois la passerelle par laquelle émerge une dénaturation de ce processus coopératif d’échange de valeurs entre les individus. La monnaie fiduciaire de la wétikonomie n’est soutenue par aucune valeur réelle ; c’est plutôt un système dans lequel l’argent est créé à partir de rien, comme par magie. Après avoir suivi le lapin blanc dans son terrier, nous vivons maintenant dans un monde où l’argent se matérialise simplement sur ordre (décret) d’une cabale d’élite de grands wétikos qui échangent les jetons de valeur qu’ils ont créés contre le temps et les ressources naturelles de tous les autres. La wétiko-économie est essentiellement une opération de contrefaçon légitimée. Les grands wétikos utilisent leurs ressources militaires et policières pour s’assurer que d’autres ne puissent pas accumuler et faire circuler des capitaux en dehors de leur système. Comme si cela ne suffisait pas, dans un autre tour de passe-passe diabolique, cette monnaie fiduciaire virtuelle, qui n’est adossée à rien de réel et n’a aucune valeur intrinsèque en soi, est ensuite assimilée à une dette, ce qui la rend pire que tout. Cette inversion totale de notre concept même de valeur est un symbole flagrant du dysfonctionnement total de notre système financier. Nous vivons dans une économie virtuelle complètement déconnectée de l’économie réelle, dictée et manipulée par quelques-uns aux dépens du plus grand nombre.

Wétiko

© ohsnap_son – Deviant Art
Le wétiko

La wétikonomie surendettée est une « menace fantôme », dans la mesure où aucune réelle valeur significative ne change de mains, si ce n’est en apparence ; ce qui constitue tout le contraire d’une économie réelle qui repose et s’appuie sur, et génère une véritable richesse. Imaginez l’auteur d’un roman fantastique qui « promeut » son livre en affirmant qu’il n’est pas fictionnel, et nous, consommateurs, nous l’« achetons » sur la base de ces affirmations. En prétendant collectivement que la fiction est réelle, nous avons oublié que nous jouons à un jeu globalisé dont la règle première est de « faire croire ». La bulle économique du wétiko est une « escroquerie », une construction de notre esprit maintenue à chaque instant par la croyance que le système est réel, solvable et légitime.

Une économie virtuelle et synthétique telle que la nôtre est un produit élaboré par l’imagination fiévreuse des financiers wétiko, un breuvage magique basé sur des accords mutuellement partagés entre ses membres participants. À la différence d’une économie de marché libre, la wétikonomie dans laquelle nous vivons est soumise à l’intervention et à la manipulation de la banque centrale, une entité qui s’est interposée entre nous et le marché. L’agence de la banque centrale, dans ses tentatives d’interférer et de contrôler un marché naturel et auto-régulé, est un symbole vivant de l’agent pathogène wétiko et de la façon dont il perturbe un système vivant.

La nature même des institutions et des opérations par lesquelles fonctionne la wétikonomie fantôme doit être maintenue cachée à la lumière de la conscience publique, tout comme le vampire, qui ne peut opérer que sous la couverture trompeuse de l’obscurité ne supporte pas d’être vu et évite donc à tout prix la lumière du jour. Les instruments financiers de la wétikonomie sont délibérément conçus pour être incroyablement complexes et difficiles à comprendre afin de dissimuler et d’obscurcir le hold-up en cours. Cacher ce qu’elle fait réellement est l’une des « caractéristiques principales » de la finance wétiko. L’opacité ayant remplacé la transparence, la wétikonomie « arrange les lois à sa sauce » afin d’éviter d’avoir à rendre des comptes. Si elle était massivement divulguée, la combine à la Ponzi que CONSTITUE le système financier mondial apparaîtrait aux yeux de tous comme incroyablement trompeuse et illégale. Par un vaste réseau informatisé de transferts électroniques et de manigances comptables, le système économique mondial s’est transformé en un système pyramidal aliéné et prêt à tout pour maintenir son escroquerie. La wétikonomie planétaire — à la Madoff — s’apparente à une monstrueuse illusion d’optique projetée par les grands wétikos, un groupe de maîtres sorciers disposant de ressources presque infinies pour donner à leur illusion toutes les apparences de réalité. La magie du spectacle de la wétikonomie captive et envoûte les masses crédules et semi-conscientes qui — en raison de leur besoin enfantin d’espérer et de croire en une autorité extérieure à elles-mêmes — sont plus que désireuses de céder leur pouvoir afin d’apaiser leur peur. Il s’agit d’une forme régressive de pensée magique largement répandue sur la scène mondiale.

À première vue, une illusion d’optique est à sens unique, mais lorsque l’on pousse l’enquête plus loin, l’illusion apparaît sous son vrai jour. Si ce grand mirage financier devait être démasqué et examiné collectivement, son aspect intrinsèque et omniprésent de « fraude comme modèle économique » utilisé pour gérer l’économie mondiale exposerait sa nature fantomatique. Une fois levé le voile sur le vide derrière le décor des grattes-ciel en béton — d’apparence solides comme le roc mais construit sur des sables mouvants — de la wétikonomie, s’en rendre compte ne suffit pas ; il faut agir. Il nous incombe alors d’aspirer à, et de recréer, un autre ensemble de règles sur la manière d’être en relation les uns avec les autres, phase où l’on re-conçoit le système de mécanismes de contrôle wétikoïsés qui fige l’économie dans une trajectoire corporative par le biais de relations contractuelles verrouillées. La structure du pouvoir dans une société wétikoïsée est intrinsèquement fiscale plutôt que politique, c’est pourquoi le changement politique n’entraîne pas de changement économique. Ce sont les banques qui contrôlent le gouvernement, et non l’inverse. Cependant, à mesure que notre prise de conscience collective s’accélère, un tel processus de réveil massif pourrait dissoudre la wétikonomie dans son intégralité, faire éclater la bulle économique et faire s’écrouler tout l’édifice artificiel de cette fausse finance. Cette prise de conscience jette les bases d’un système financier et d’investissement plus éclairé, fondé sur l’économie réelle, un environnement sain et le développement d’une civilisation humaine.

L’illusion précaire de la wétikonomie est cependant basée sur, et soutenue par, la violence ou la menace de violence, qui va du plan individuel aux guerres collectives, visibles et invisibles. La capacité et la volonté de tuer ne sont pas une illusion. C’est pourquoi de nombreuses personnes collaborent pour soutenir et perpétuer l’illusion, car ne pas le faire conduit inévitablement à une certaine forme de coercition, qui constitue une forme subtile (ou pas si subtile) de violence. Dans le monde barbare de la wétikonomie, « la force fait le bien ». La nature de la bête à laquelle nous avons affaire doit être prise en compte dans l’équation de notre réponse créative et stratégique.

La wétikonomie, pour reprendre l’expression tristement célèbre du journaliste Matt Taibbi décrivant la grande banque d’investissement mondiale Goldman Sachs, est une « pieuvre vampire » qui draine de plus en plus les pauvres et l’ancienne classe moyenne pour la redistribuer aux mains de ceux qui sont déjà incroyablement riches. Pour citer Taibbi, « Cette grande pieuvre vampire enserre l’humanité et s’engouffre de façon implacable dans tout ce qui sent l’argent ». Ce syndicat mondial du crime organisé extorque les richesses de l’économie réelle produite par des personnes comme vous et moi. Le symbole vivant qui décrit parfaitement la wétikonomie existe dans la Nature : Vampyroteuthis Infernalis, le vampire des abysses.

Les grands wétikos sont des « faiseurs de dettes », en ce sens qu’ils injectent des crédits à ceux qui en veulent jusqu’à les empoisonner. Plus on leur doit d’argent, mieux c’est : le repas des prédateurs cannibales n’en sera que plus gros. Plus les poches sont profondes et plus la dette est importante : le festin des vampires s’accroît et ses victimes deviennent contractuellement ses esclaves. Comme il est dit dans les Proverbes (22:7), « Le riche domine sur les pauvres, et celui qui emprunte est l’esclave de celui qui prête ». Fondée sur la dette, la wétikonomie moderne est conçue pour accumuler de façon exponentielle une dette qui, en principe, ne pourra jamais être remboursée, à l’instar de la faim insatiable du wétiko qui ne peut jamais être satisfaite. Ce système économique imposé à l’humanité est une perversion de la signification originelle et saine du mot « éco-nomie », qui a la même racine que le mot « éco-logie » et qui fait référence à la gestion harmonieuse d’un ménage. Au lieu de créer une valeur et une richesse qui peuvent être partagées par tous, la wétikonomie, appauvrit et asservit la grande majorité de l’humanité tout en enrichissant ses grands prédateurs. Volant aux pauvres pour donner aux riches (eux-mêmes), les grands wétikos sont les « anti-Robin des Bois ». En échange de leur monnaie fiduciaire, ils achètent tous les biens qui ont une valeur tangible et réelle, comme la terre par exemple. Une fois l’échange effectué et en possession de ces biens, ils dévaluent la monnaie, qui, au fil du temps, « vaut moins ». Les gens se retrouvent avec un sac vide, et les grands wétikos accumulent tout ce qui a de la valeur. Ce sont des terroristes financiers, activement engagés dans une guerre contre l’humanité, utilisant des armes de destruction massive financière.

Au sein d’une wétikonomie, il existe une synergie perverse entre le gouvernement et la haute finance, dans lequel le système politique devient la façade et l’extension des banques. Le Trésor des États-Unis est en faillite, ce qui revient à dire qu’il appartient aux banques. Une clique internationale de grands banquiers donnent les ordres et choisit les politiciens — en dépit des apparences contraires — qui occuperont les positions de pouvoir leur permettant d’exécuter leurs ordres. Le président Obama a clairement démontré cet aspect, lorsque, pour soi-disant régler la crise économique [de 2008-2009 – NdT], il s’est entouré d’individus à l’origine même de cette crise, tous ayant des connections étroites avec la cabale corrompu de la haute finance à laquelle ils ont prêté allégeance.

Les grands wétikos qui créent les crises économiques sont récompensés pour leurs actions en devenant incroyablement riches. Pensez au renflouage des banques, ce hold-up d’ampleur historique dans lequel le cartel bancaire a exercé son chantage sur des nations entières ; ils ont de façon métaphorique pointé une arme sur la tempe des gouvernements, en les menaçant de mettre par terre toute l’économie mondiale et d’instaurer la loi martiale s’ils ne faisaient pas ce qui leur était demandé. Les nations ont accepté aux dépens de leur souveraineté. Fidèle à leurs habitudes, les banques n’ont pas vraiment rendu de comptes quant à l’usage ultérieur de cet argent, et on ne sait toujours pas ce qu’elles en ont fait. Dans ce sauvetage financier, et à l’exact opposé de ce qui se produit au sein d’une économie « réelle », l’argent a été aspiré et investi dans les aspects les moins productifs de l’économie — le système financier lui-même — aux dépens de tous les contribuables. Les grands wétikos ont touché le pactole tandis que la dette était transférée sur l’entière population, ce qui a augmenté le niveau d’endettement des nations et réduit quasiment tout le monde à l’« esclavage ». Les inévitables mesures d’austérité — coupes budgétaires dans les systèmes de retraite et les services publics — retombent sur le dos des travailleurs. Inféodés aux banques, les contribuables seront forcés de payer la dette pendant des décennies de dur labeur. « Un crime qui rapporte, ça se garde ! ». Nous vivons dans une « ploutocratie de gangsters », et nous sommes assujettis au règne de voleurs richissimes. Nous devons de toutes nos forces prendre conscience de tout ce dont nous sommes dépossédés.

Ce qui résulte de tout cela, c’est le plus grand fossé entre les riches et les pauvres qui ait jamais existé depuis la Grande dépression de 1929, celle qui a créé la plus énorme instabilité économique, une situation dont les grands wétikos ont largement profité. Ce transfert d’actifs depuis la classe majoritaire de travailleurs et d’entrepreneurs vers les super-riches n’est pas un accident ; il est sans aucune pitié mis en œuvre par les banksters et les courtiers, des grands wétikos qui ont mis sur pied un cartel bancaire mondial assurant la centralisation jusqu’au-boutisme de leur pouvoir et de leur contrôle.

Les preuves sont toutes là, bien visibles à ceux qui ont les yeux pour voir. Un pillage général est en cours ; les grands wétikos ont décrété un coup d’état financier aux proportions faramineuses juste sous nos yeux. Dans le Nouveau Testament, la seule fois où Jésus s’est énervé, c’était contre les usuriers ; c’est assez symbolique en soi. En manipulant les marchés pour mettre à sac tous les trésors et les précieuses ressources de la planète, les grands wétikos en position de pouvoir dans la haute finance sont devenus les pirates des Temps modernes, rançonnant et pillant l’humanité et tous les êtres vivants. Ce processus dans le monde extérieur reflète celui perpétré par le virus du wétiko au sein de notre psyché. Tel qu’il se révèle à nous dans son aspect extérieur, ce processus nous permet de mieux l’appréhender dans son aspect intérieur. Sur cette base, l’éveil spirituel est possible, car « s’éveiller » ne se limite pas à prendre conscience du hold-up dont nous sommes victimes, mais inclut aussi l’éveil à une nature plus profonde et onirique de notre situation globale.

Les grands wétikos ne se contentent pas de drainer les ressources des individus, ils aspirent aussi toutes les richesses et détruisent les économies de nations entières aux quatre coins du globe — pensez à ce qui se passe actuellement en Europe, c’est-à-dire en Grèce et en Irlande, et de plus en plus aux États-Unis. Un symbole frappant de ce processus est le Fonds monétaire international, une entité ressemblant à une pieuvre vampire s’il en est une. Le FMI est essentiellement une institution en faillite soutenue par un ensemble de banques qui sont le plus souvent elles-mêmes insolvables. Le FMI est constamment à la recherche d’actifs réels à mettre au pilori afin d’assouvir sa faim vorace liée à la dette. Lorsqu’un pays se trouve dans une situation financière difficile — une crise souvent créée par une cabale coordonnée et criminelle de terroristes financiers qui sont de mèche avec le FMI —, le FMI intervient et offre une aide apparemment bénéfique, sous forme de renflouements. Le FMI pille toutefois le pays qu’il est censé aider, car une fois l’« aide » acceptée, il finit par s’emparer des actifs réels du pays pour rembourser le prêt, le transformant ainsi en otage économique. Chaque pays que le FMI soumet à sa « thérapie de choc économique » devient une expérience de laboratoire par laquelle il affine et perfectionne en permanence son armement financier. La crise en Grèce est un exemple récent de cette sinistre expérience sur la façon de démanteler financièrement et d’extraire la richesse de tout un pays. Les mesures d’austérité qui en ont résulté et qui ont été imposées à ce pays désormais affaibli et entravé s’apparentent à une forme moderne de féodalisme. Après la Grèce, l’Irlande a été démantelée en utilisant les mêmes tactiques, et d’autres nations (Portugal, Espagne et Italie pour n’en citer que quelques-unes) sont dans la ligne de mire de cette forme de guerre financière organisée au niveau international [n’oubliez pas que l’article a initialement été publié en 2011 – NdT].

À mesure que l’infection wétiko progresse dans le corps politique mondial, le système économique globalisé est progressivement remodelé pour exercer un contrôle de plus en plus efficace du haut vers le bas au profit d’une élite restreinte. La période économique très difficile que nous vivons est, incroyablement, celle où certains conglomérats d’entreprises sélectionnés réalisent les plus grands profits de toute l’histoire. Les gens sont-ils conscients de ce fait révélateur et époustouflant ? Il est frappant de constater que les expressions utilisées pour décrire les grands vols qui se produisent quotidiennement dans le système financier mondial sont des termes qui s’appliquent spécifiquement à la psychopathologie de la maladie du wétiko, tels que « prêts prédateurs », « prêts menteurs », « banques zombies », « capitalisme du désastre », « terrorisme financier », « capitalisme sauvage », « économie vaudou » et « économie ténia », pour n’en citer que quelques-uns.

Système prédateur de la finance mondiale

© Inconnu
Le Système prédateur de la finance mondiale

Mais la chose dont les grands wétikos ont le plus peur, c’est qu’un grand nombre de personnes découvrent leur simulacre et réalisent que l’empereur est nu. Si cela se produit, le plus grand nombre réalisera qu’ils commettent des crimes contre l’humanité à grande échelle tout en jouant à la roulette avec notre héritage planétaire et ce sera game-over pour eux. Il s’agit du reflet extérieur de la terreur du wétiko en nous d’être découvert, car une fois identifié, il est « hors service ». Le système financier mondial est un reflet symbolique qui révèle ouvertement la maladie psycho-spirituelle du wétiko « dans le milieu des affaires ».

Le système économique du wétiko est un système de corruption. Les grands wétikos nous accordent un petit trop-plein des bénéfices excessifs qu’ils récoltent injustement, et que nous partageons volontiers. Nous prétendons être alors « irréprochables », et ne pas être complices du mal systématique en cours. Nous nous berçons de l’illusion de ne pas être responsables et de n’être que des victimes du système, et pourtant, nous nous nourrissons du, et soutenons, le mal du système même qui nous tue. En adhérant à ce pacte faustien avec le diable, nous payons un prix élevé sur le plan énergétique, au niveau du champ sous-jacent le plus profond. Nous recevons ce qui s’apparente à des avantages, des « miles » wétiko, pour ainsi dire, mais au prix ultime de notre propre génocide. La ruée vers la satisfaction immédiate procure un avantage apparent à court terme au détriment de notre intégrité, de notre liberté et, en fin de compte, de notre vie. Notre véritable pouvoir se manifeste lorsque nous prenons conscience de notre culpabilité et de notre complicité au sein de ce processus dans lequel nous avons une responsabilité ; l’étape suivante est d’y réagir, ce qui nous donne le pouvoir de faire des choix différents et de changer les choses.

La wétikonomie est à la fois un symbole et un portail par lequel nous pouvons voir le virus du wétiko, car il forme un système vivant, mais malade, qui émerge de l’esprit humain. Lorsque nous prenons conscience de son fonctionnement dans un système — qu’il s’agisse du système financier, du système familial ou de notre propre personne — nous développons de manière simultanée un antidote qui neutralise sa virulence. Constater à quel point le système financier mondial est littéralement animé et dirigé par le virus du wétiko, c’est entrer dans un état de conscience accrue dans lequel nous observons ce même système de l’extérieur. Nous ne pouvons y parvenir que si nous commençons à « voir » avec un regard non contaminé par le wétiko, ce qui nous libère par conséquent de son système toxique. Plus nous mettons son fonctionnement en lumière, plus nous nous « distinguons » de lui.

Notre véritable dette est envers nous-mêmes, par une auto-observation plus minutieuse qui soit in-formante, et permette l’examen détaillé du fonctionnement du wétiko. Nous pouvons découvrir comment l’argent peut être utilisé comme un outil qui nous aide à cultiver et à partager la véritable abondance. Le retour sur notre investissement que représente l’accroissement de notre attention stimulera véritablement l’économie réelle négligée et inspirera des sommets de lucidité plus profonds. Cela nous permet de puiser en nous-mêmes dans un espace non contaminé par le wétiko, grâce auquel nous pouvons consciemment tirer parti du système et le remodeler à notre avantage collectif, c’est-à-dire au profit de tous. C’est en cela que réside notre pouvoir de surmonter le fléau du wétiko et, ce faisant, de construire un monde qui fonctionne pour tous.

Je voudrais remercier Catherine Austin Fitts de Solari.com, pour nos nombreuses années de discussion sur l’intégration des phénomènes spirituels et économiques. Pour une excellente étude de cas détaillée sur la wétikonomie, veuillez consulter le site de Catherine, Dillon, Read and Co. Inc. and the Aristocracy of Stock Profits.

Source de l’article initialement publié le 31 janvier 2011 : Reality Sandwich
Traduction : Sott.net

Source: Lire l'article complet de Signes des Temps (SOTT)

À propos de l'auteur Signes des Temps (SOTT)

« Un combat quotidien contre la subjectivité. » « Le Monde pour les gens qui réfléchissent ! »Signs of the Times ou SOTT.net a été lancé le 26 mars 2002.SOTT.net est un projet de recherche sans but lucratif du Quantum Future Group (QFG). Le projet comprend la collecte, la mise en forme et l'analyse des sujets d'actualité qui semblent le mieux refléter les 'énergies' sur la planète. De surcroît, cette recherche note si les êtres humains, individuellement ou collectivement, peuvent réellement se souvenir d'un jour à l'autre de l'état de la planète et s'ils sont capables de lire précisément cette information et prendre des décisions intelligentes sur leur avenir, fondées sur cette connaissance. En bref, SOTT.net est une expérience.

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