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(lundi 26 septembre 2022)
par Jonathan Turley.
La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern est la dernière dirigeante libérale à appeler à une alliance internationale pour censurer les discours. Insatisfaits de la censure sans précédent des entreprises de médias sociaux, des dirigeants comme Hillary Clinton sont passés de la censure privée à la bonne vieille censure d’État. La régulation de la parole est devenue un article de foi parmi les libéraux. Lors de son discours du 23 septembre devant l’Assemblée générale des Nations unies Ardern a appelé à une censure à l’échelle mondiale.
Ardern s’est déchaînée contre la « désinformation » et a appelé à une coalition mondiale pour contrôler la parole. Après avoir reconnu la liberté d’expression, elle a élaboré un plan pour sa disparition par le biais d’une réglementation gouvernementale :
« Mais que se passe-t-il si un mensonge, répété à plusieurs reprises et sur de nombreuses plateformes, incite, inspire ou motive les autres à prendre les armes. Menace la sécurité d’autrui. Fermer les yeux sur des atrocités, ou pire, en devenir complice. Quoi alors ? …
Ce n’est plus une hypothèse. Les armes de guerre ont changé, elles sont sur nous et nécessitent le même niveau d’action et d’activité que nous mettons dans les armes d’autrefois (NDT : elle sous-entend que la liberté d’expression sur Internet est une arme de guerre et qu’il faut donc la combattre). …
Nous avons reconnu les menaces créées par les anciennes armes. Nous nous sommes réunis en tant que communautés pour minimiser ces menaces. Nous avons créé des règles, des normes et des attentes internationales. Nous n’avons jamais vu cela comme une menace pour nos libertés individuelles – c’était plutôt une préservation de celles-ci. La même chose doit s’appliquer maintenant alors que nous relevons ces nouveaux défis ».
Ardern a noté comment les extrémistes utilisent la parole pour répandre des mensonges sans noter que les non-extrémistes utilisent la même liberté d’expression pour contrer de telles opinions. Pour répondre à sa question sur « comment s’attaquer au changement climatique si les gens ne croient pas qu’il existe », c’est de convaincre les gens en utilisant la même liberté d’expression. Au lieu de cela, Ardern semble vouloir faire taire ceux qui ont des doutes.
Tout en se référant à une coalition mondiale de censure comme une « approche légère de la désinformation », Ardern a révélé à quel point un tel système serait probablement radical. Elle a défendu la nécessité d’une telle censure mondiale pour lutter contre ceux qui remettent en question le changement climatique et la nécessité d’arrêter « les rhétoriques et idéologies haineuses et dangereuses ».
« Après tout, comment réussissez-vous à mettre fin à une guerre si les gens sont amenés à croire que la raison de son existence est non seulement légale mais noble ? Comment lutter contre le changement climatique si les gens ne croient pas qu’il existe ? Comment vous assurez-vous que les droits humains des autres sont respectés, lorsqu’ils sont soumis à des rhétoriques et idéologies haineuses et dangereuses ? »
Ce qui est « haineux » et « dangereux » est un concept fluide que le gouvernement a historiquement utilisé pour faire taire les critiques ou les dissidents.
Comme l’a dit un jour le grand juge libertaire civil Louis Brandeis, « les plus grands dangers pour la liberté se cachent dans l’empiétement insidieux d’hommes de zèle, bien intentionnés mais sans compréhension ».
source : Ron Paul Institute via La Gazette du Citoyen
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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