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Campagne de dons Octobre 2022
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par Panagiotis Grigoriou.
Cette Grèce dévitalisée, s’attendait une fois de plus à sa journée de fête nationale du 28 octobre. Commémoration parmi celles intentionnellement neutralisées et minimisées par le Régime des globules globaux, comme il y a encore peu longtemps, sous le prétexte COVIDiste.
En réalité, c’est depuis près de trente ans que les deux grandes journées commémoratives au pays des Hellènes contemporains, à savoir, celle du 25 mars qui célèbre le début de la Guerre d’Indépendance grecque de 1821 se délivrant enfin de l’Empire Ottoman, puis, celle du 28 octobre, « Le Jour du Non » qui marque le rejet de l’ultimatum de Mussolini du 28 octobre 1940 par Ioánnis Metaxás et autant par le peuple grec, subissent toutes deux une forme de suppression larvée, en somme sournoise.
Mais en ce 2022, année… déjà noyée sous la Troisième Guerre mondiale de la énième dimension, certains contemporains de Mitsotákis et de sa Khazarie d’Athènes, ne songent qu’au week-end dit prolongé du 28 octobre, question… de calendrier.
Il ne s’agit guère bien entendu de la majorité de la population, mais plutôt du quart, voire du cinquième des habitants encore Grecs et possiblement aisés de la capitale des 4 millions d’âmes faisandées sous l’Acropole touristique, et alors sous le soleil des satanistes.
Nouvelles ainsi de la semaine… nationale sous le signe de Baphomet. L’escroc déjà politique Mitsotákis, s’est vu contraint de rayer des listes de son parti des pourritures, le député Andréas Pátsis, autant escroc authentique ; ce dernier, a tout « simplement » monté une combine présumée légalisée, dans le but de rafler les biens immobiliers des paupérisés Grecs issus de la classe moyenne, biens alors saisis par l’État et par les banques qui le dirigent, en passant si besoin par la case existentielle méta-capitaliste éternelle, celle du blanchiment d’argent.
Rien de bien surprenant. La dite actuelle « gouvernance » LGBTiste en Occident, tient d’abord du brigandage d’en haut qui consiste à piller les autres peuples… et ensuite « son » propre peuple, en passant par la pédophilie et par les autres avatars de son satanisme ethnocidaire et génocidaire, actuellement dans sa phase finale. Toutes ces démocratures climato boboïsées ont alors tout corrompu ; y compris les symboles issus de la mémoire que l’on croyait encore collective.
Le comble en Grèce sinon, c’est que dans la soirée du 28 octobre 2021, Angela Merkel, représentant le dernier nazisme européiste reconverti de nouveau ouvertement à l’euthanasie, était en visite à Athènes ; puis, en ce 27 octobre 2022, c’est son successeur, le chancelier… très allemand Olaf Scholz, qui est autant de retour… en pays occupé. Ainsi va la vie et la Collaboration… durable, de génération en génération.
Cela étant dit, le contrôle historique, autant hystérique que subit la Grèce tient d’abord du règne de l’Anglo-sphère, et ensuite de celui des autres puissances durant les deux derniers siècles. Et pour ce qui est vraisemblablement de la vraie histoire, Londres et sa Loge du monde, auraient plutôt poussé l’Italie de Mussolini à attaquer la Grèce, de concert on dirait avec Galeazzo Ciano cet homme politique italien, gendre de Benito Mussolini et personnalité majeure du régime fasciste.
Comme par hasard, le Journal de Ciano, que son épouse Edda garda soigneusement sur elle lors de sa fuite en Suisse en janvier 1944, y avait été activement recherché par Allen Dulles qui fut à l’époque, le chef de l’antenne de l’OSS à Berne. « Dulles après la Seconde Guerre mondiale, compte parmi les initiateurs du Comité américain pour une Europe unie », et comme le précise encore Wikipédia, « il s’agit d’un organisme qui fait transiter des fonds privés et gouvernementaux américains vers l’Europe, afin de soutenir financièrement des organismes pro-européens, comme le Mouvement européen ».
En bon et loyal initié, Dulles appuie la formation de « Fraternité mondiale » en Europe, alors qu’il entre à la CIA, créée en 1947 en remplacement de l’OSS. Il en devient le directeur adjoint au 23 août 1951 puis le directeur en 1953, nommé par Dwight D. Eisenhower, autant grâce à l’action de son frère John Foster Dulles, ce dernier fut alors secrétaire d’État des États-Unis entre 1953 et 1959 dans le gouvernement du président Eisenhower.
Ce que Wikipédia ne dit pas et pour cause, c’est que les frères Dulles, tous deux membres entre autres de Pilgrims’ Society et de la Round Table ont participé dès 1916 et sous le maçon Wilson, à tous ces comités mondialistes lesquels déjà faisaient mijoter la sauce des Nations et de l’Europe dites unies. Dès 1942, John Foster Dulles en sa qualité de président du Federal Council of Churches, énonçait à travers la publication « Times », datée du 16 mars 1942, les vrais objectifs de la guerre en ces termes.
« Un gouvernement mondial, la limitation immédiate et sévère des souverainetés nationales, le contrôle international de toutes les armées et de toutes les marines, un système monétaire universel, la liberté d’immigration dans le monde entier, l’élimination progressive de toutes les restrictions douanières – droits et impôts, au commerce mondial, et une Banque mondiale sous contrôle démocratique ».
Comme autant par hasard, « John Foster Dulles, est ce maçon de Rite Ecossais, membre des puissantes sociétés de la zone du pouvoir de la Pilgrims’ Society et de la Round Table, notable important des Fondations Carnegie et Rockefeller, ainsi que de la Schroeder Bank, l’une des banques juives de Wall Street qui financèrent Hitler ; président du Conseil des Églises Protestantes américaines Bilderberg, le super-parlement qui réunit chaque année les grands de la Haute Finance et de la politique des deux côtés de l’Atlantique Nord ».
Enfin, côté… planification, c’est sous Aldous Huxley, « qu’à partir de la fin des années cinquante, grâce aussi à des personnages comme Timothy Leary, le gourou du L.S.D. qui agissait en rapport étroit avec Huxley et Allen Dulles, chef de la C.I.A. », que tout un plan « mis en place par la C.I.A. elle-même, dans la période comprise entre 1948 et 1962. Ce plan nommé – Mk-Ultra, tendait au contrôle de la pensée humaine, en parcourant des voies tout à fait nouvelles telles que la diffusion massive de la pornographie et de la drogue ». Ensuite… il y a eu… l’avènement du numérique et du transhumanisme et la suite nous serait… alors comptée.
L’épisode donc du Journal de Ciano, n’est qu’un détail de l’histoire, sauf que de détail en détail, voilà que notre grande histoire devient alors si grosse, voire grossière. Car à travers cette digression… de passage obligé, évoquant le cas des frères Dulles, on peut en déduire toute la portée de ce qui n’est plus tellement un complot, mais plutôt une planification glaciale, longue, élaborée et surtout annoncée.
Inutile d’ailleurs de rappeler, combien les foutaises au sujet de la dite construction européiste ont été fabriquées pour amuser la galerie des peuples d’Europe en Occident, pendant que ces derniers avaient encore de quoi se nourrir et se chauffer, et que le contrôle de leur pensée humaine, via la diffusion massive de la pornographie, de la drogue et des médias ludiques sans oublier désormais les pseudo-vaccins, n’avait pas encore atteint son niveau recherché.
Désormais, le jouet européiste des Atlantistes est en train de casser bien sous ordre, tandis que les buts de guerre des satanisés sont une fois de plus, clairement annoncés. Détruire la Russie faisant encore de la Khazarie ukrainienne l’un des premiers champs de bataille déjà proxy, pour si possible ensuite, piller les ressources et l’âme des Russes et de leurs alliés.
Cette Troisième guerre, suit donc la trame de la Seconde et même de la Première. Côté pile, comme côté face. Et pour revenir à la Grèce des années 1940-1944 en ce 28 octobre, c’est ainsi que Londres et ses initiés, lesquels ont sitôt empêché la Grèce de trouver un compromis avec l’Allemagne, après avoir emporté la guerre contre l’Italie, histoire d’éviter l’intervention d’Hitler dans l’affaire. C’est très exactement ce que Metaxás tentait d’accomplir pour que son pays ne sombre pas davantage dans la conflagration. Sauf que Metaxás a été emporté par une étrange et galopante infection… fin janvier 1941, au sommet il faut dire de sa gloire.
Depuis, ce qui en reste du pays réel, voudra toujours célébrer sa mémoire du ‘NON’, cette première victoire grecque contre les forces de l’Axe. Une commémoration cependant, que les « dirigeants » actuels font désormais et décidément tout, pour faire oublier. L’histoire pourtant, celle des faits et des gestes déjà populaires est connue, et elle est à son habitude… tragique.
Retour aux faits. Au petit matin du 28 octobre 1940, Emanuele Grazzi, Ambassadeur de l’Italie se rend au domicile privé du Général Ioánnis Metaxás. La Grèce est gouvernée sous sa dictature depuis 1936, mais en réalité, il s’agit d’une autocratie initiée par le Palais et par le chef des Armées le Général Papágos, ce dernier serait alors l’enfant non-reconnu du Roi Georges I.
La scène se déroule dans le quartier bourgeois de Kifissiá, au nord d’Athènes. Grazzi est porteur de l’ultimatum, exigeant la « liberté de passage » pour l’Armée italienne en Grèce, ainsi que l’occupation de nombreux lieux et infrastructures stratégiques du pays. Metaxás, d’ailleurs ému, s’y oppose catégoriquement ayant notamment prononcé cette phrase en français : « Alors c’est la guerre », suivie d’un : « Non, c’est impossible », lorsque l’Ambassadeur Grazzi insiste, en arguant que « la guerre aurait pu être évitée par l’acceptation bien entendu de l’invasion et de l’occupation » de la Grèce.
Dans les faits, avant même l’expiration de l’ultimatum à 6h00 du matin du 28 octobre 1940, l’Armée italienne pénètre le territoire grec par la frontière albanaise, puisque l’Albanie était déjà un protectorat de l’Italie de Mussolini. « Ce fut le moment le plus douloureux et le plus ignoble de toute ma carrière de diplomate », écrira Grazzi dans son journal personnel, publié en 1945. « J’avais devant moi le vieux dirigeant d’un petit pays qui n’a pas cédé, dans toute sa dignité. Sa voix était visiblement émue et en même temps ferme », Emanuele Grazzi, « Il principio della fine – l’impresa di Grecia », Faro 1945.
Metaxás, avait d’ailleurs prévu le déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale, comme il s’attendait à l’attaque de Mussolini. Il avait d’abord et surtout pris sa décision, celle qui s’imposait en pareilles conditions, ne pas céder, tout en préparant la Grèce et son armée devant le conflit qui se profilait. Rappelons seulement qu’entre 1923 et 1935, les dépenses militaires se sont élevées à trois milliards de drachmes, tandis que pour la période 1936-1940 précisément sous Metaxás, plus de quinze milliards de drachmes ont été attribués pour mieux armer le pays.
« Ma décision est terrible au cas où l’Italie nous menacerait, ma décision de résister jusqu’au bout », voilà ce que Metaxás écrivait dans son « Journal personnel », aux dates du 17 mars et du 9 avril 1939, publié à Athènes en 1960.
Le 15 août 1940 déjà, le sous-marin italien DELFINO, coule le croiseur grec ELLI… en temps de paix. Le croiseur, alors ancré dans le port de Tinos, escorte un bateau de pèlerins qui participent à la fête de la Dormition de la Vierge. Lors de l’explosion du navire, neuf marins et officiers sont tués et 24 autres sont blessés.
Cependant, le gouvernement grec, désireux de retarder la confrontation avec l’Italie, annonce que « la nationalité de l’attaquant est inconnue ». Notons qu’après la guerre, l’Italie remet à la Grèce le croiseur EUGENIO DI SAVOIA en guise de compensation pour la destruction de l’ELLI. Le navire italien est alors renommé ELLI, et il sert la Marine de guerre hellénique jusqu’en 1973.
La présence traditionnelle et d’ailleurs officielle du croiseur lors de la grande fête de la Dormition que constitue pour les Orthodoxes le 15 août, puis, sa perte, devient l’élément catalyseur qui par la suite, fera souder le pays lors de l’effort de guerre.
Emanuele Grazzi de son côté, avait pourtant et clairement averti ses supérieurs. Les tensions entre son pays et la Grèce avaient renforcé le sentiment patriotique de la population et finalement, en cas d’attaque, les Grecs allaient opposer une véritable résistance armée. Mais ce point de vue était en contraste frappant avec les vues de Mussolini, et en particulier avec celles de Ciano dont les liens… avec les Anglais ont été par la suite plutôt… suggérés.
Le poète Yórgos Séféris, lequel n’a jamais apprécié le caractère dictatorial et encore moins l’idéologie du régime de Metaxás, jeune diplomate à l’époque rattaché à l’administration de son ministère à Athènes recevant les correspondants de la Presse étrangère, écrivait dans son journal personnel à la date du 12 août 1940 : « Metaxás est d’une attitude décisive. – Si on m’agresse, alors je mets le feu aux canons ».
La mobilisation générale et autant mobilisation populaire du 28 octobre 1940, ont quasiment surpris. Certains germanophiles qui servaient au régime de Metaxás ne savaient plus comment réagir. Yórgos Séféris nous a encore laissé un texte édifiant et de l’intérieur sur cette période, sous le titre : « Manuscrit – Septembre 1941 » :
« Je n’avais pas de parti, ni chef, ni camarades. Je lisais les journaux grecs seulement par l’obligation qui m’était faite par mon service. Je me souvenais de cette phrase lue dans un roman, prononcée par un soldat de la Guerre de 1914. – Le garde-à-vous est une attitude distante. Par la soumission, j’exécutais alors ma tâche donnée par l’État. Je n’avais aucune préférence politique, je les voyais tous pareils à eux-mêmes, vides, insignifiants, nuisibles ».
« Un monde étranger, un monde qui m’est vraiment extérieur. Ni ceux du gouvernement, ni ceux de l’opposition à la dictature, ne m’étaient sympathiques. Je ne voudrais voir aucun des chefs politiques commander notre navire, ni Metaxás d’ailleurs. Le seul appui populaire de Metaxás fut la lassitude des gens, il n’avait pas le peuple de son côté ».
« Les réactions psychologiques les plus profondes chez ceux du régime, étaient ainsi standardisées par les hommes de la Police des renseignements, sur les murs de leurs bureaux ces gens avaient parfois suspendu les photos des dignitaires de la Gestapo. Metaxás en tant que personnalité, était je crois le plus fort de l’ensemble de notre personnel politique restant. Il était certes autoritaire, egocentrique, fanatique et insistant, sauf qu’il avait en même temps plus d’esprit et de carrure que les tous autres ».
« La période de la neutralité, 1939-1940, avait été éprouvante, et pour moi, elle fut même bien lourde. Les instructions étaient : Attitude exemplaire envers tous les belligérants. J’étais d’accord avec cette politique. Nous ne pouvions guère faire autre chose. Lorsque l’Italie est entrée officiellement dans la guerre ; car Mussolini déclara la guerre à l’Angleterre et à la France le 10 juin 1940 à la veille de l’entrée des Allemands dans Paris, notre situation est devenue insupportable ».
« Les officiels Italiens donnaient volontairement l’impression que nous étions leurs asservis. Le correspondant de l’Agence de presse Stefani, un certain Ceresole se comportait envers nous à la manière d’un chef. Je tentais à le maintenir si possible ».
« Deux à trois jours après la déclaration de guerre de Mussolini en juin 1940, on me communique un télégramme, une dépêche italienne alors invraisemblable. Il présentait le peuple grec comme étant soi-disant, très remonté contre l’Angleterre. Plus tard, j’ai réalisé qu’ils voulaient ainsi plutôt préparer l’opinion publique en Italie, en l’habituant à l’idée d’un prétendu courant pro-italien chez les Grecs, et conséquemment, l’invasion qu’ils étaient en train de préparer, elle ne pouvait être aux yeux des Italiens qu’une simple promenade ».
« Ce mensonge était si grossier que je l’ai censuré. Aussitôt, je reçois un coup de téléphone, directement d’Emanuele Grazzi. – Bonsoir cher collègue – me dit-il sèchement – J’apprends que vous avez censuré un télégramme de M. Ceresole. Eh bien, je vous avertis que, si vous ne laissez pas passer, je l’enverrai signé par moi-même ».
« Nous verrons si vous oserez l’arrêter de nouveau. Jamais dans toute ma carrière je n’avais tant fait l’effort de rester calme. Je me sentais comme après avoir reçu une gifle. J’ai répondu : – Les télégrammes signés par vous Monsieur le Ministre, ne sont pas de ma compétence. Et j’ai raccroché ».
« Je me suis rendu au bureau de Theológos Nikoloúdis – proche de Metaxás, ministre de la Presse, service auquel Séféris était rattaché à l’époque – je lui ai tout raconté en ajoutant : Si ces gens continuent à nous humilier de la sorte… alors Monsieur le Ministre, nous devrions renter chez nous, vous et moi d’ailleurs ».
« Il était quelqu’un de très susceptible. Il n’a rien dit. Il a rougi, il a réclamé sa voiture et il s’est rendu chez Metaxás. Il en est revenu sous peu, visiblement il transpirait. – Monsieur le Président nous prie, m’a-t-il dit, de rester patients, patience. Les moments sont très graves. Nous devons alors faire semblant, reculer ».
« En ces durs moments, Metaxás avait raison. Nous devrions reculer et subir, jusqu’au jour où nous serions attaqués ouvertement pour alors seulement, nous défendre par tous les moyens. C’était aussi mon opinion. Je voudrais préciser qu’à l’époque, personne, ni même les plus fous parmi nous, ne s’attendaient à cette explosion miraculeuse de l’âme du peuple grec et encore moins aux victoires de l’armée grecque sur le front de l’Albanie contre l’armée italienne ».
« Depuis, je me suis forgé cette certitude alors profonde : Cette Grèce ayant engendré le 28 octobre 1940 était une autre Grèce, distincte et étrangère à tous ces Messieurs du personnel politique, appartenant ou pas, au régime de Metaxás. Et lorsque la guerre a éclaté, je pensais souvent à toutes ces phases et basculements psychologiques du destin de cet homme ayant dit NON à 3h du matin à l’Ambassadeur d’Italie », Yórgos Séféris, « Manuscrit – Septembre 1941 ».
Pour les Grecs, le 28 octobre 1940, sa commémoration, sa fête nationale, sont donc synonymes du NON, celui de la dignité, de la résistance et de la liberté. Sa mémoire immédiate a d’ailleurs été célébrée pour la première fois sous l’Occupation. Car l’Allemagne intervint en avril 1941 et sitôt, l’Occupation Allemande, Italienne et Bulgare du pays, occupation très dure, ira jusqu’en octobre 1944.
Plus précisément, c’est au sein du bâtiment principal et dans la cour de l’Université d’Athènes qu’a eu lieu cette première célébration le 28 Octobre 1941. D’autres célébrations ont été initiées par les organisations de gauche, tel l’EAM, proches du parti communiste KKE.
Pour le deuxième anniversaire, le 28 octobre 1942, la célébration s’est tenue sur la place de la Constitution à Athènes, à l’initiative des organisations EPON des jeunes résistants de gauche, et de PEAN des jeunes résistants de droite. Enfin, pour la première fois, cette journée désormais historique a été célébrée officiellement le 28 Octobre 1944, par un défilé devant le premier ministre Yórgos Papandréou.
Le « paradoxe » en somme apparent de la Grèce contemporaine, c’est qu’elle célèbre, non pas la fin de la guerre au 8 mai 1945, mais ses débuts, du 28 octobre 1940. Ce n’est pourtant guère une attitude surprenante, quand on considère l’histoire des années 1940 dans les Balkans.
Notons enfin qu’au-delà de Metaxás du 28 octobre 1940, la Grèce très officielle du Palais et de son état-major étaient plutôt défaitistes. Car l’Armée d’en haut était contrôlée par le Roi Georges II, c’est-à-dire par Londres, et non pas par Metaxás.
Et sur le terrain, tandis que les plans italiens étaient suffisamment connus suite à un crypto de l’Ambassadeur de la Grèce en poste à Rome Ioánnis Polítis, le Palais et son Chef d’état-major Aléxandros Papágos avaient préparé un plan de repli, offrant d’emblée la région de l’Épire à l’Armée de Mussolini.
Papágos et ses estafettes, devaient se rendre compte que les Italiens étaient au courant du plan secret grec, et que leur objectif était d’occuper rapidement l’Épire, ce que le plan « grec » ou plutôt britannique alors concédait. L’ambassadeur anglais d’alors en poste à Athènes, Sir Michael Palairet, dans son télégramme d’Athènes du 28 septembre 1940, publié dans les archives du Foreign Office, informa son gouvernement « que le chef d’état-major général, le général Papágos, était disposé, si cela était jugé nécessaire, céder l’Épire aux Italiens ». Par conséquent, lorsque Papágos a ordonné aux unités grecques sur le terrain à se contracter, il servait les plans italiens… ou plutôt anglais.
Sauf que sur le terrain et sous l’impulsion de Metaxás, servaient également le lieutenant-général Vassílios Vrachnós ainsi que le Général Charálambos Katsimítros, commandant la 8e Division d’infanterie de Épire, basée à Ioannina. Et ce général issu du « bas peuple », avait pris la décision d’organiser la défense avancée et surtout, de tenir Elaía ou Kalpáki malgré et contre les instructions contraires de l’état-major, et ainsi, il a réussi à le défendre contre des attaques répétées jusqu’au 9 novembre. De cette manière, il parvint à contenir l’offensive italienne dans le secteur de l’Épire et gagna un temps précieux jusqu’à l’arrivée des renforts grecs.
La comparaison entre Katsimítros et Papágos n’est pas seulement une question historique. Elle relève de l’essentiel, quant à la différence entre le patriotisme des Grecs du terrain, et la trahison cette fois historique des oligarchies dominantes.
Car d’abord, Papágos fut un enfant de la ploutocratie et de la xénocratie et pour bien dire de la Loge. Né à Athènes en 1883, il a grandi au sein d’une famille aisée qui entretenait des relations étroites avec la famille royale. Sur le papier, son père était le chef d’état-major du ministère de la Défense, le lieutenant-général Leonídas Papágos. Mais on suppose du côté des historiens… qu’il pourrait être plutôt le fils non-reconnu officiellement du Roi Georges Ier.
Papágos a donc étudié pendant deux ans, de 1902 à 1904 à l’école militaire de Bruxelles et entre 1904 et 1906, à l’École de cavalerie du ministère de la Défense à Ypres. Militaire exclusif des bureaux, il a été nommé par George-II Chef d’état-major général de l’armée le 1er août 1936.
Au contraire, Charálambos Katsimítros est né dans un village de montagne d’Evritanía en Grèce Centrale, à Klítsos près de Fourná en 1886, et alors enfant d’une famille pauvre, il s’engagea dans l’armée en tant que volontaire. Ensuite, après être passé par l’École des sous-officiers en 1911, car Katsimítros ne fréquenta pas les écoles étrangères et ne fut pas promu par les… « spécialistes » initiés, il devient général sur le champ de bataille, toujours en première ligne entre 1912 et 1940. Promu déjà colonel en 1930 et lieutenant général en 1937 par Metaxás, ce dernier le nomme enfin en 1938, commandant de la VIIIe division d’infanterie en Épire.
Au contraire et même malgré Papágos, Katsimítros dans son « Ordre du Jour » au 30 octobre 1940 soulignait surtout ceci : « C’est à partir d’aujourd’hui que notre Division doit tenir ses positions organisées par toutes ses forces. Ainsi, à tout endroit, le combat décisif contre l’ennemi sera notre unique but. Et s’il le faut, nous tomberons tous ». Telle fut la doctrine Katsimítros, en antithèse complète avec les chefs défaitistes de l’état-major général, installé déjà à l’Hôtel Grande-Bretagne à Athènes.
De ce fait, le soldat de terrain Katsimítros savait que comme depuis toujours en ce pays, il devait se défendre sur les détroits. Cela a également été d’ailleurs parfaitement compris par le lieutenant de réserve d’Albanie, Odysséas Alepoudélis, le poète Prix Nobel de Littérature en 1979, Odysséas Elýtis de son nom de plume, lequel a écrit : « C’est à ces détroits que j’ai ouvert les mains – C’est à ces détroits que j’ai vidé mes mains ».
Elýtis est à l’époque rattaché, avec le grade de sous-lieutenant, à l’état-major du 1er Corps d’Armée, puis incorporé au 24e Régiment d’Infanterie. Il est transféré sur la zone des combats le 13 décembre 1940, au moment où le froid s’abat sur l’ensemble du front.
Sous le feu des batteries d’artillerie italiennes qui pilonnent les positions grecques, Elýtis reste d’abord cloué au sol, blessé au dos par des éclats d’obus. Puis, dans les conditions d’hygiène lamentables, il est autant victime d’un cas sévère de typhus. Évacué sur l’hôpital de Ioannina le 26 février 1941, il lutte durant plus d’un mois contre la mort ; et il a témoigné lui-même de cet épisode dramatique.
Faute d’antibiotiques à cette époque, la seule chance de salut contre le typhus résidait dans la résistance de l’organisme. Il fallait patienter, immobile, avec de la glace sur le ventre et quelques cuillerées de lait ou de jus d’orange pour toute nourriture, pendant les jours interminables où perdurait une fièvre de 40° qui ne baissait pas. Après une phase d’inconscience et d’hallucination, où les médecins l’ont cru perdu, Elýtis miraculeusement se rétablit.
Temps où les poètes s’engageaient, de même que les acteurs, voire, les héros du football populaire. C’est ainsi que Mímis Pierrákos, célèbre joueur de football au Panathenaïkós, a été tué par un obus en 1940, alors qu’il écrivait une lettre à sa mère. Il aurait pu éviter la ligne de front, mais il a refusé. Son frère, quant à lui, il a été tué servant dans l’armée de l’air.
Et comme la Loge aime autant les symboles, voilà qu’en présence d’Olaf Scholz à la veille de la fête nationale, le Khazar Mitsotákis, annonce que les 122 blindés BMP-1 de fabrication russe retirés des îles grecques pour être offerts à l’autre… folle du continent, à savoir son cousin Zelensky, eh… bien, ils ne seront pas remplacés par d’autres types de blindés qu’Athènes se procure auprès de Berlin. Les nouveaux blindés seront affectés uniquement en Grèce continentale déclare alors le sociopathe Mitsotákis.
Olaf Scholz est arrivé en Grèce pour entériner l’abandon de la souveraineté grecque sur les îles de la mer Égée. En somme, il s’agit dans la phase actuelle du processus… de la démilitarisation des îles que réclame la Turquie, car notons que d’après le reportage disponible, 122 TOMA BMP-1 avec toutes leurs munitions et mitrailleuse, 15 000 obus de 73 mm, 15 000 roquettes de 122 mm, 20 000 fusils d’assaut AK-47 Kalachnikov, 3 200 000 balles de 7,62 mm, 60 MANPAD FIM-92 Stinger, ainsi que 17 000 obus d’artillerie de 155 mm… ont été retirés des îles à destination de Kiev. Très exactement le contraire de ce que Metaxás avait accompli en 1940.
« En attendant le moment où Mitsotákis et sa clique seront fusillés », comme me le dit un militaire à la retraite habitant notre paisible contrée du Péloponnèse, nous restent alors nos commémorations, émouvantes malgré tout, en dépit de la pornographie, des drogues, des vaccins et du weekend prolongé. Commémorations, comme par exemple sur l’île de Poros. Les officiels se sont donnés à cœur joie, nos héros d’antan se sont retournés dans leurs tombes, mais peut-être qu’un jour la situation tout court, se retournera alors et pour de bon.
Le reste, ce n’est que de l’économie en nature morte. Non loin de Poros déjà, certains Grecs ayant acheté ces belles voitures à nos voisins Italiens, ils les ont parfois laissés tomber… avant même la fin… annoncée du gasoil.
La Grèce dévitalisée, ne l’est pourtant pas encore jusqu’au bout, un tiers par exemple de sa population a refusé les dits vaccins de l’hyène Von der Leyen et du vétérinaire de Salonique Albert Bourla, à la tête de Pfizer.
Heureusement que d’autres vétérinaires non inféodés à Bourla, ont pu soigner Velissários, Yannákis et surtout notre Mimi… chatte de GreekCrisis du haut de ses 19 ans. Fête nationale!
source : Greek Crisis
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