Meurtre de la petite Lola : La suspecte principale mise en examen pour “meurtre de mineur de moins de 15 ans” aggravé et “viol sur mineur avec actes de torture et de barbarie”

Meurtre de la petite Lola : La suspecte principale mise en examen pour  “meurtre de mineur de moins de 15 ans” aggravé et “viol sur mineur avec  actes de torture et de barbarie”

La principale suspecte du meurtre de Lola a été mise en examen ce lundi. Âgée de 24 ans, c’est cette femme que les parents de Lola avaient partagé sur FaceBook.

La femme a été mise en examen par un juge d’instruction parisien pour “meurtre de mineur de moins de 15 ans” aggravé et “viol sur mineur avec actes de torture et de barbarie” puis écrouée. Dahbia B, une SDF d’origine algérienne faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire depuis 30 jours.

Le corps de la petite Lola a été autopsiée ce week-end, sa mort a ainsi été déterminée. Lola serait morte d’une “défaillance cardio-respiratoire avec manifestation asphyxique et signe de compression cervicale”, selon un communiqué lundi de la procureure de Paris, Mme Laure Beccuau. L’examen a révélé de “multiples autres lésions” mais pas“de lésion traumatique de la sphère sexuelle”. Devant les enquêteurs, la mise en cause a “fluctué (…), oscillant entre reconnaissance et contestation des faits”, d’après le communiqué.

Selon ses déclarations rapportées par Mme Beccuau, la suspecte a notamment déclaré avoir “entraîné la victime jusqu’à l’appartement de sa sœur, vivant dans le même immeuble que l’enfant, elle lui aurait imposé de se doucher avant de commettre sur elle des atteintes à caractère sexuel et d’autres violences ayant entraîné la mort et elle aurait dissimulé le corps dans la caisse”“Un zéro et un 1 étaient inscrits en rouge sous chaque pied de la victime”, selon la procureure de Paris.

Outre la principale suspecte, un homme âgé de 43 ans a également été mis en examen lundi pour “recel de cadavre”, selon la source judiciaire. Suspecté d’avoir hébergé et véhiculé la suspecte et d’avoir aidé à transporter le corps, il a été placé sous contrôle judiciaire, “la détention provisoire n’étant pas possible du fait de la peine encourue”, selon cette source. La détention provisoire est possible pour une infraction punie d’une peine de prison de 3 ans ou plus. Pour le fait de receler ou de cacher le cadavre d’une personne victime d’un homicide, le code pénal prévoit une peine de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.

Quatre autre personnes placées en garde à vue par la Brigade criminelle ont été libérées sans poursuite à ce stade.

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Source : Actu Forces de l’ordre

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À propos de l'auteur Profession Gendarme

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