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Campagne de dons Octobre 2022
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par Erwan Castel.
Dernière minute à 09h00
Selon les premières conclusions de l’enquête, le pont de Crimée a été attaqué à l’aide d’un camion bourré d’explosifs. Sous l’explosion 4 travées du pont automobile se sont effondrées et plusieurs wagons citernes du train qui circulait en surplomb ont été incendiés. Les réparations prendront au minimum 1 mois et un ferry est déjà mis en place pour assurer la continuité du trafic.
Vidéos surveillance montrant l’explosion du camion
Ce mode opératoire terroriste de grande envergure laisse à penser qu’il pourrait-être répliqué sur d’autres fronts et dans d’autres villes russes, surtout dans le contexte des liens développés entre les bandéristes et les fondamentalistes islamistes qui sont les spécialistes de ce genre d’attaque terroriste suicide.
07h15 :
Alors qu’un « expert » français pro russe déclarait en septembre, dans une de ses logorrhées hebdomadaires insipides, que « le pont de Crimée n’est pas un objectif militaire » pour les ukrainiens (comment un ex-officier peut sortir de telles conneries lorsque tout le monde sait que la logistique et les renforts russes pour le front de Kherson transitent par l’isthme de Kertch, les ukro-atlantistes ont réalisé leur première attaque contre ce cordon ombilical reliant la péninsule Crimée à la Russie continentale (Kraï de Krasnodar).
Le pont de Kertch a été attaqué tôt ce matin du 8 octobre 2022, aux environs de 06h00, alors qu’un convoi ferroviaire logistique russe le traversait.
Selon les autorités russes, « le pont ne serait pas endommagé ». Cependant selon d’autres sources une travée routière voisine du convoi est visiblement endommagée tandis qu’un wagon citerne en feu menace d’autres wagons chargés de carburant, d’armes et de munitions.
Si la thèse de l’accident n’est pas complètement écartée la probabilité d’une attaque ukro-atlantiste est très élevée compte tenu de l’évolution militaire du front de Kherson où les forces russes reconstituent une puissance qui sera capable prochainement de lancer des contre attaques contre les forces de Kiev progressant sur leur tête de pont mais même une offensive majeure en direction de Nikolaïev/Odessa.
Quant au mode opératoire cela pourrait être un acte sabotage ou une attaque maritime, une attaque de drone suicide ou antichar (difficile avec le bouclier anti aérien existant mais pas impossible) ou un tir d’un HIMARS étasunien, ce qui signifierait que, contrairement aux déclarations étasuniennes (comme d’habitude) les USA ont bien livré à leur proxy ukrainien les missiles longue portée ATACMS (300 km) mettant cet objectif stratégique majeur à la portée de la ligne de front de Zaporijia située à 270 km environ.
Contrairement aux déclarations initiales se voulant rassurantes, le pont de Crimée a bel et bien était sévèrement endommagé sur sa partie ferroviaire et une partie routière qui a été coupée sur 250 mètres (4 segments). Vu l’importance des dégâts subis sur sa partie routière il est évident que c’est cette dernière qui a été visée directement, le convoi ferroviaire ne constituant que le ricochet de l’attaque.
Les thèses d’une attaque réalisée par drone kamikaze ou par missile ATACMS me paraissent d’autant plus plausible que pour le cas de l’HIMARS, ce mode opératoire consistant à viser un pont lorsqu’il est traversé par un convoi logistique a déjà été exécuté lors de bombardements précédents sur le pont Antonovka de Kherson.
Si on relie cette attaque à celle menée le 27 septembre contre les gazoducs de la mer Baltique, on ne peut exclure que celle ci ait été également menée par des forces spéciales sous-marines de l’OTAN. Ceci constituerait alors un acte gravissime et une entrée de plein pied de l’OTAN dans le conflit !
Cela confirme une fois de plus l’implication offensive des ressources de renseignement de l’OTAN car seul le réseau des satellites militaires de l’OTAN déployés au dessus du conflit russo-ukrainien ont pu transmettre en temps réel la nature le moment et la localisation du train logistique traversant le pont de Kertch.
Cette attaque du pont de Kertch constitue une nouvelle escalade ukro-atlantiste majeure après celles dirigées contre les régions russes frontalières (particulièrement le secteur de Belgorod au Nord de Kharkiv) et la péninsule de Crimée. Nul doute qu’il faut y voir à la fois un acte militaire visant une nouvelle fois la logistique russe et ue provocation politico-médiatique visant le la réalisation majeure et symbolique du rattachement de la Crimée à la Russie.
Encore un coup porté contre la fierté russe et qui appelle l’état-major russe dont le commandement du front vient d’être confié au général Sergeï Surovikin, a régir promptement et violemment contre les forces ukro-atlantistes… mais aussi contre les ressources étasuniennes assistant leurs attaques militaires.
source : Alawata Rebellion
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