Cette réflexion se veut apolitique.
Ici même, au Québec, plus que jamais la démocratie est en danger de distorsion, de disparition. Nous ne serions pas le premier pays à vivre cette réalité contradictoire de vivre en dictature dans un pays qui se dirait démocrate; je vis actuellement sous menace d’exclusion d’une institution financière coopérative si je ne suis pas reconnu par les dirigeants comme ayant une saine conduite de membre!
Plus que la sacrée sainte liberté du citoyen, c’est le respect du citoyen qui s’effondre. Voyez l’image ci-dessus : ce qu’ont fait certaines personnes à cette pancarte d’un citoyen qui tente de se faire élire au gouvernement du Québec, manque de respect envers nous tous. Je rappelle que nous sommes en campagne électorale jusqu’au 3 octobre 2022 et notre système politique permet ces affiches pour promouvoir des idées. Notre système n’est pas parfait, mais ce manque de respect démontre notre niveau de civilité, de savoir-vivre et de démocratie.
Les malheureuses déclarations du ministre Jean Boulet nous démontre l’esprit qui règne au sein de notre actuel gouvernement : il n’a pu s’empêcher de taire une impression non fondée et a écrasé encore davantage le « petit » qui tente de participer activement à la construction d’un monde meilleur. Le « petit » devient ainsi de plus en plus exclu, bafoué.
C’est là un pénible constat qui confirme le pouvoir de l’autorité démocrate sur le peuple asservi. Mais ce n’est pas parce qu’on est élu qu’on peut déclarer des faussetés, des mensonges, pour en faire des vérités.
C’est ainsi que le peuple devient lui aussi un pouvoir de destruction au lieu d’être un pouvoir de construction du monde. Triste constat.
La démocratie est effectivement en danger et ce n’est pas depuis ce vandalisme d’une pancarte électorale; je pense qu’elle est en danger d’effondrement depuis bien des décennies. Seule notre dénonciation peut redresser notre civilisation. Et nos gouvernants, nos dirigeants doivent s’en conscientiser afin de vraiment faire vivre une démocratie en danger de disparition insidieuse. L’éducation du peuple doit reprendre ses devoirs.
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