par Kader Tahri.
Le monde arabe est vaste, et à vrai dire il se définit autour d’un groupe de pays situés entre le Maghreb, le sud de la péninsule arabique et l’Irak. Dans cette région, on parle majoritairement arabe, et les peuples partagent une culture fondée sur la langue, l’éducation et la prégnance religieuse commune. Cependant le monde arabe n’échappe pas aux soubresauts, il est même au cœur de nouveaux enjeux géopolitiques en raison de la diversité des lignes de force qui le traversent. Ses populations, jeunes, éduquées, connectées, aspirent à un monde nouveau. On sait à quel point le monde arabe est un archipel de divisions et de rivalités sans fin ainsi pour les nations de pays arabo-musulmans, ce n’est pas demain la veille qu’ils s’entendront pour former une entité et une union à l’échelle des Européens.
Le panarabisme (l’union des États arabes, sans réel succès) a contribué à la création de la Ligue des États arabes qui avait pour objectifs principaux : sauvegarder l’indépendance des pays arabes ; contribuer à l’unité des pays arabes ; promouvoir la coopération entre les États membres et la coordination de leur action politique, économique et culturelle ; défendre leurs intérêts dans la société internationale et contribuer à la paix entre les nations arabes. La Ligue aspire à contribuer à la cohésion politique entre les pays arabes en particulier sur les questions internationales. Mais la réalité des sociétés arabes, marquées par la diversité des systèmes politiques et l’absence d’une structure démocratique, a montré la limite de la dynamique de cette politique, mais cette organisation est restée et marquée par les crises et les divisions.
Ni la religion, ni le Droit de l’Islam n’y sont pour rien et les pays arabes plus divisés par des haines inexpiables, par des intérêts radicalement opposés, ne ressentent plus le besoin de faire cause commune sur la scène internationale. Confrontées à de multiples dangers, les monarchies du Golfe, en ce début des années 1980, décident d’un certain nombre de mesures pour se protéger et s’accordent à la création d’un Conseil de coopération du Golfe (CCG), portant sur multiples domaines ; surtout porté sur des aspects économiques le CCG apparaît ainsi comme une solution parmi d’autres pour faire face aux dangers qui menacent alors les États du Golfe, au même titre que le renforcement de la sécurité intérieure ou la lutte contre les communautés étrangères.
La coopération entre les États membres du CCG prend également place au niveau militaire, afin de faire face aux menaces qui pourraient toucher la région. L’année 1984 voit ainsi l’établissement du fameux Bouclier de la Péninsule constitué par les armées nationales des différentes monarchies, ce dernier s’apparente alors beaucoup à une force de déploiement rapide dont la mission principale est de venir en aide à un État membre menacé. Les six monarchies entendent également s’associer pour assurer leur sécurité intérieure. De nombreuses mesures sont ainsi décidées pour permettre une plus grande coordination de leurs services de renseignement. Cette coopération entre les États membres dans le domaine de la sécurité intérieure semble d’ailleurs effective : en 2011, confronté à d’importantes manifestations chiites, le gouvernement bahreïni demande l’aide du CCG. Des troupes saoudiennes et émiraties sont alors rapidement déployées à Manama afin d’aider à la stabilisation du pays
Cela explique sûrement pourquoi cette structure régionale fonctionne aujourd’hui particulièrement mal par la fragilité des régimes politiques qu’elle réunit surtout en raison de l’affinité entre les monarchies régnantes. Ces pays ne sont pas démocratiques mais ils sont les pays du monde les plus riches en pétrole et en capitaux, mais ces richesses sont aux mains de familles royales très restreintes qui ne peuvent s’appuyer sur aucune base populaire.
L’étendard de l’Arabie saoudite à travers le monde, la doctrine wahhabite peut aussi devenir une arme politique, que le royaume brandit quand il l’estime nécessaire. La crise du Golfe qui, depuis le 5 juin, oppose l’Arabie saoudite et ses alliés au Qatar n’échappe pas à la règle : pour faire cesser le blocus imposé à Doha, Riyad exige notamment que l’émirat mette fin à ses relations avec l’Iran, ennemi juré du royaume saoudien. Téhéran est perçu comme un rival à ses rêves de puissance dans la région.
Les Pays du Golfe dans leur ensemble ont peur de l’Iran, ils ne font pas vraiment confiance à leurs forces armées pour les défendre contre les agressions extérieures (le fiasco saoudien au Yémen en dit long sur la qualité des militaires au service de la famille des Ibn Saoud.), ce sont des pays d’immigration où l’essentiel de la population active est composé de jeunes hommes qui sont discriminés en raison de leurs origines. Autant dire que le Qatar, les Émirats ou même l’Arabie ne sont pas à l’abri d’un autre Hirak à l’image de celui de l’Algérie.
L’Arabie saoudite chantre d’un conservatisme religieux et social extrême, hostile, aggravé par des traits culturels comme le patriarcat ou le primat du groupe sur le citoyen, aux abois politiques tout d’abord, sa dynastie décatie, se cachant derrière un souverain malade et dirigée dans l’ombre par un prince à l’humeur volcanique, qui avait fait le choix de répression, transformant le pays en un État policier répressif avec les pièges de la libéralisation sociale et surtout il n’a pas perdu de temps pour déclencher une guerre au Yémen sous prétexte de s’attaquer aux rebelles Houthis, considérés comme des alliés de l’Iran. Malgré des centaines de milliards d’achats d’armes saoudiens, une guerre de cinq ans contre le Yémen, la pire catastrophe humanitaire de ces dernières années, se poursuit sans relâche.
Par contre la boucherie au Yémen est « la pire et la plus grande catastrophe humanitaire au monde » selon l’ONU, loin des yeux des Occidentaux et des intérêts géostratégiques qui priment dans leurs agendas actuellement, le Yémen soit si peu livré à lui-même. Il faut dire que l’Arabie saoudite a payé les plus importantes agences de communication au monde (Havas, Publicis etc..) afin que les médias parlent le moins possible de l’Arabie saoudite et de sa préparation médiatique de la guerre. Lors de la réunion de Londres en 2011 des puissances de l’axe (USA, France, Grande-Bretagne, Israël, Arabie saoudite), le printemps arabe fut décidé, et en particulier, dans ce beau printemps, l’objectif principal était la destruction de la Libye (pour raisons humanitaires) et le déclenchement de la guerre en Syrie (pour raisons humanitaires également). En Syrie, ça s’est mal passé. C’est tout sauf de la politique, parce qu’en politique la négociation est le fondement de toute solution des différents et des conflits, même armés…
La société civile saoudienne est régie par une lecture rigoriste des sources de l’Islam notamment de la loi du wahhabisme, imposée aux sujets du Royaume qui se trouvent ainsi sous la surveillance et le contrôle d’une police religieuse aussi puissante que sectaire, gardienne musclée de la ségrégation des sexes. Pendant des décennies, les membres de la « Commission pour la promotion de la vertu et la prévention du vice », appelés les Moutawas, ont été les arbitres de la moralité, patrouillant dans les rues et les centres commerciaux pour piéger des femmes portant du vernis à ongles et châtier des hommes cherchant le contact avec le sexe opposé. Mais ces dernières années, le royaume saoudien a initié une série de réformes tendant à un islam plus modéré, dont l’une a retiré aux policiers religieux leur pouvoir de police et surtout permettre à la femme saoudite de conduire son propre véhicule.
Le Yémen, bien malgré lui, se trouve au carrefour d’intérêts géopolitiques qui opposent l’Iran et l’Arabie saoudite pour rester un champ clos d’une guerre par procuration sur fond d’un fléau social que représente le qât une « plante dite philosophique », « euphorisant, semi-stupéfiant, drogue », plante arbustive peu connue en Occident, qui joue un rôle majeur dans la société. Le qat constitue un fléau social et reste néanmoins un des obstacles majeurs au développement yéménite.
Le qât « cath edulis » pousse au-dessus de 700 mètres. C’est une plante arbustive haute parfois de 7 m dont les feuilles se mâchent très fraîches (moins de 48 heures après la cueillette). Elle est très répandue au Yémen, en Éthiopie et en Somalie. Sa consommation est tout un rite social la séance de qât se déroule l’après midi, à la maison, dans une pièce qui lui est spécialement dédiée, le « mafraj ». Hommes et femmes mâchent séparément mais toujours en groupe. On ne mange pas avec le qât mais on fume et on boit de l’eau. Il est pourtant aux yeux de la population une des seules distractions qu’elle peut s’octroyer et constitue le pivot autour duquel tourne l’essentiel de sa vie sociale : affaires, réunion amicale, mariage, naissance, retour de pèlerinage ou de voyage ne peuvent être fêtés qu’avec le qât. Il paraît difficile de concevoir le rôle que joue le qât au Yémen comme élément positif.
Le qât contribue de manière importante aux revenus de la paysannerie yéménite. Certains estiment que la modération de l’exode rural au Yémen est due à la possibilité qu’a encore une partie des paysans de vivre de ses terres, grâce au qât, bien plus rémunérateur que toute autre culture. C’est d’ailleurs pour cette raison que les cultures alternatives qui sont proposées dans les montagnes yéménites (café, coton, dattes, légumes) peinent à s’imposer : elles sont beaucoup moins rentables que le qât.
L’Irak, de son côté, ne diffère guère de ses voisins, bien que là, la majorité soit chiite et la minorité gouvernante, sunnite. La chute de Bagdad a été un choc immense, c’est moins pour les Irakiens que pour l’opinion publique arabe : Bagdad envahie par les blindés américains, c’était symboliquement très important – une histoire recommençait, balisée par un certain nombre d’événements historiques qui ont pesé dans la relation entre le monde arabe et l’Occident. C’était le retour à l’ère des mandats coloniaux.
L’Irak de l’après-guerre semble enfermé dans un cercle vicieux de violence 65% de la population n’à aucune part aux décisions politiques ; le pouvoir est aux mains d’une classe gouvernante représentant 20% de la population, plus une forte minorité kurde dans le nord du pays. Le sort de ce pays serait analogue à celui du Liban hier, de la Syrie aujourd’hui.
En Égypte, où les chiites sont rares, les laïcs, soutenus par l’armée, combattent les partisans des Frères musulmans qui étaient au pouvoir mais les militaires refusent de composer avec les Frères musulmans, ce qui prolonge la crise, entraîne des violences urbaines, des manifestations réprimées dans le sang, une activité terroriste intense dans le Sinaï. Il est difficile de croire qu’une solution puisse être trouvée dans la seule application de la force, car il s’agirait de mettre sous tutelle cinquante pour cent de la population. S’ajoute une crise économique qui ne cesse de s’approfondir. Sur le plan ethnique le pays enregistre une majorité musulmane sunnite face à une forte minorité chrétienne d’une population de 7 millions d’âmes, majoritaire en Haute Égypte, qui pourrait bien, avec l’appui du Vatican réclamer un État qui leur soit propre, une sorte de « Liban chrétien » en Égypte. Sur le fond, l’Égypte n’a ni les droits de l’Homme, ni la prospérité ni la souveraineté, convaincue que tout ce qui vient de Washington ou d’Israël est forcément bon et utile. En collaborant avec Israël, ils ont une assurance de sécurité (collaboration militaire et en matière de renseignement), la garantie que personne ne leur fera de leçons de morale.
La guerre en Syrie se poursuit suivant le même scénario et ses jours ne se ressemblent pas. Mais si le problème syrien préoccupe les grandes puissances et leurs alliés régionaux, il ne semble pas intéresser le monde arabe ou les pays frères de la Syrie. La participation de la Syrie à l’organisation panarabe a été gelée dans la foulée du printemps arabe de 2011. Plusieurs pays arabes se sont exprimés contre la réintégration de Damas. Et les tentatives de l’Algérie de faire du prochain sommet un rendez-vous pour ressouder les rangs arabes semblent buter sur des résistances. La Syrie a officiellement renoncé à la reprise de son siège au sein de l’organisation de Ligue arabe à l’occasion du sommet d’Alger.
Le Soudan, le plus violemment écartelé des pays arabes islamiques actuels, comprend quatre groupes opposés les uns aux autres : une minorité arabe sunnite, qui domine une majorité d’Africains non arabes, d’animistes et de chrétiens.
Les Territoires Occupées de la Palestine, que les États-Unis, Israël et les Pays du Golfe s’entendent pour porter un coup décisif à la cause palestinienne n’est certainement pas pour nous surprendre. Ce n’est du reste pas nouveau. Les pays arabes s’affirment solidaires du peuple palestinien mais l’ont trahi au moment décisif de notre histoire collective, par leurs combines diplomatiques (un deal à la Trump), ou par des financements conditionnels qui enchaînent toute résistance palestinienne.
Dans les États du Maghreb, la Libye pose un cas différent : elle ne s’est jamais remise de la guerre civile parce que les opposants à Kadhafi ont créé des milices qui n’ont pas voulu rendre leurs armes ; de sorte que le pouvoir central est presque inexistant, et incapable en tout cas d’exercer la moindre autorité sur les grandes villes constituées en bastions indépendants d’un côté, le Gouvernement d’union nationale issu du processus onusien (Tripoli) ; de l’autre, l’autorité rivale installée dans l’Est, en Libye le tableau général est sombre.
Le Royaume du Maroc : La situation de faillite risque-t-elle d’exacerber les tensions qui dans la foulée pourraient entraîner le pays dans le grand plongeon démocratique, qui exige la mise au placard de l’Histoire de régimes autoritaires, iniques, corrompus et oppressants. Les gens du Palais Royal avec leurs élites politiques, économiques et intellectuelles ne se sont pas levés seulement pour mettre un terme à des privations, à un chômage important et au mépris dans lequel sont maintenues les populations. Cela fait trop longtemps qu’ils souffrent de la parole interdite, de misère et surtout de faim.
Je dis simplement qu’en politique ce n’est ni la morale, ni l’antériorité qui assure la légitimité. Et les pères du Makhzen le savaient très bien. Le Maroc actuel reste toujours fidèle à sa pratique de fabricant de triomphes diplomatiques imaginaires depuis que les tenants du Makhzen n’y sont plus en odeur de sainteté ; ce dernier est décidément bien parti pour une série d’infamies à répétitions pour lesquelles il semble avoir pris du goût.
La Tunisie, du spectre de la guerre civile aux multiples techniques élaborées par le régime tunisien pour contrôler les ressources politiques, économiques et sociétales de ce pays. La société tunisienne se démène corps et âme dans les affres d’une probable démocratie.
Le seul dénominateur commun des tous les régimes arabes étant le culte de la personnalité (Souverains, Cheikhs ou Présidents) ainsi que le clientélisme, qui assure la paix sociale en accordant des subventions pour l’acquisition de produits de première nécessité (pain, huile, etc.), en assurant la gratuité des services publics et en recourant à l’emploi public pour résorber le chômage. Les régimes de la Nation arabe assurent la justice sociale en échange de l’obéissance civile et même le facteur du clientélisme s’avère aujourd’hui insuffisant.
Aujourd’hui le monde arabe subit les évènements, impuissant. Quelqu’un avait dit : « L’enfant arabe, en dehors de l’école, lit dix minutes pendant toute une année ».
Hier, durant les différentes colonisations, les Arabes se sentaient pauvres ; aujourd’hui ils se sentent dépossédés de leur identité, perdus dans les déroutes wahhabite et islamiste, même le monde arabe ne combat même plus les moulins à vent. Quand les anciens éprouvent encore de la fierté pour les déceptions et les défaites d’hier, les jeunes d’aujourd’hui enragent des renoncements politiques. C’est pourquoi, la jeunesse arabe ne se contente pas de contester les décisions que prennent les dirigeants éternels, en place depuis trente ou quarante ans, mais également la manière dont ces autocrates les gouvernent. Lorsque l’Occident loue la modération et la volonté de coopérer des pays du Golfe, de l’Égypte et du Maroc, l’opinion arabe déplore la perte d’indépendance et de dignité. Elle voit dans cette attitude déraisonnable la rançon du soutien militaire, financier et diplomatique reçu par ces régimes.
La colère qui agite le monde arabe doit se comprendre comme une recherche d’identité et de dignité, comme la volonté de mettre fin à des politiques, ressenties humiliantes et surtout contraires à ce que voudraient être les populations arabes. C’est-à-dire libres !
En conclusion, il parait nécessaire de constater qu’à l’image d’un monde arabe profondément disloqué, les sommets de la Ligue des États arabes se portent de mal en pis, bien que l’Algérie s’attelle à recoller les morceaux d’un monde arabe déchiqueté en tentant des médiations et des réunifications, certain courant excelle dans ses plans diaboliques de casser toutes les bonnes volontés et les dynamiques de réconciliation compte tenu des frictions diplomatiques récurrentes entre Alger et Rabat.
Dans la crise majeure que traverse le monde arabe et la ligue des États arabes par voie de conséquence, pétris de maux depuis que les tensions s’y sont accrues de façon exponentielle, il est malheureux de dresser le constat amer de l’instrumentalisation de la Ligue des États arabes, par un petit groupe au service d’intérêts étroits, dans des duels stériles qui éloignent la Ligue de sa vocation essentielle et limite ses contributions tant à la promotion de la cause légitime du peuple palestinien qu’à la résilience nécessaire pour relever les défis du monde arabe. Cependant l’Algérie d’aujourd’hui œuvre pour que la ligue des États arabes se prépare à un rendez-vous politique important de l’histoire de la Nation arabe devant ouvrir de nouvelles perspectives à l’action arabe commune, pour permettre à cette Nation de faire entendre sa voix, d’interagir et d’impacter positivement le cours des évènements aux plans régionaux et internationaux.
Tout en critiquant le legs des dernières décennies, les Algériens refusent majoritairement de faire table rase du passé. Non sans paradoxes, ils accueillent favorablement les dirigeants politiques des pays arabes et réaffirment leur adhésion aux fraternités culturelles, aux libertés démocratiques et surtout à la proximité du peuple arabe, une très bonne raison pour coopérer, se rendre solidaires, constructifs et éviter des conflits. La nation arabe a plusieurs urgences et des priorités absolues, nous perdons jour après jour notre force morale et culturelle, notre civilisation arabo-musulmane s’effondre. Le bon sens est essentiellement chez celui qui occupe l’espace d’intellectuel, qu’il soit médiatique ou politique, on sait par où commence la solution : une révolution mentale (notre rapport avec le temps, et avec l’humain, avec le pouvoir)… après le reste c’est une question des efforts à fournir et des rapports de forces à créer.
Aujourd’hui, la Ligue des États arabes, devrait être un espace important qui regroupera tous les pays arabes afin de renforcer l’action arabe commune par un soft power diplomatique et changer de paradigme. Pour ce faire, la Ligue des États arabes doit se donner les moyens pour un nouveau sursaut salutaire et indispensable pour faire découvrir le peuple arabe, dont la pugnacité face aux épreuves force l’admiration, sinon le respect. À tout le moins, Alger est le nouveau baromètre de l’état de santé de la Nation arabe, Alger reste une voix de liberté et un regard lucide d’une transformation de gouvernance et acéré dans notre Nation arabe.
Ce sera à Alger ou nulle part ailleurs, c’est acté !
source : Kader Tahri
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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