par Dom Dom.
Antisémite !
Comment réagir à cette invective tétanisante ayant l’effet d’un couperet ?
Il convient de se rappeler qu’étymologiquement, le sémitisme relève du domaine linguistique, et non religieux.
Les Arabes, entre autres, sont des sémites du seul fait de leur langue. Or il se trouve que depuis plus de soixante-dix ans, les arabes Palestiniens subissent un martyre flagrant de la part de l’entité sioniste, dont le prétendu État n’est pas reconnu par tous les pays du monde, loin s’en faut… À ce titre, la puissance nommée « Israël » est donc factuellement coupable d’antisémitisme, au sens propre du terme.
Voilà comment, en restant attaché au sens originel du vocabulaire, il devient possible de neutraliser une inversion accusatoire.
La question intéressante à soulever est de chercher à comprendre comment le langage courant a-t-il pu détourner à ce point le sens originel du terme « sémite », désignant donc une variété de peuples sur un critère linguistique, au profit exclusif de la communauté sémite juive se définissant, elle, par le critère religieux. À l’initiative de qui et dans quel intérêt ce détournement a-t-il été opéré ?
La réponse devient accessible dés lors que l’on se tourne vers les religions, leur contenu mystique et la chronologie historique.
Question supplémentaire : sans le drame de la shoah, quel motif aurait pu rendre admissible à la face du monde le projet d’établir un « foyer national juif » sur une terre déjà habitée depuis des générations par des sémites non juifs, projet ourdi de longue date et concrétisé au lendemain de la seconde guerre mondiale ? La réponse tombe sous le sens : rien ne pouvait justifier un tel abus. Car ce projet repose en réalité sur une racine religieuse, donc sur une croyance particulière qui n’est pas universelle dans sa proposition, mais ne concerne qu’une minorité de la population mondiale. Seuls, en effet, des juifs croient qu’une terre leur est promise et attribuée ici-bas.
L’écrasante majorité des peuples du monde, naturellement éprise de justice, n’aurait évidemment jamais accepté ce projet présenté comme tel. Expulser une famille de chez elle et lui prendre sa maison, personne ne peut le tolérer.
L’accomplissement de ce projet avait donc nécessairement besoin d’un motif présentable, incontestable par l’écrasante majorité non juive, ne partageant donc pas cette croyance. Ce motif à trouver, c’est la victimisation. C’est l’écran de fumée masquant le réel motif religieux. La cause de la victime, en effet, obtient toujours le consensus et permet d’étouffer toute contestation. Personne ne peut justifier le crime, personne ne peut justifier la shoah. Évidemment. La question n’étant pas là, elle est ailleurs…
À l’esprit de ceux qui aiment réfléchir, vient alors naturellement la question suivante : puisque le projet du « foyer national juif » avait besoin de la victimisation pour voir le jour, se pourrait-il qu’un lien existe entre lui et la shoah ? La république française, Monsieur Macron et ses prédécesseurs en tête, prônant (à tout prix !) la liberté, personne ne devrait craindre d’aborder sereinement le sujet.
Ne jamais se poser de questions conduit à ne rien comprendre au monde. Et ne rien comprendre au monde conduit à adhérer à tout et n’importe quoi, à commencer par le mensonge. Et le mensonge tue l’âme.
« Ni les anges ni les vrais apôtres n’approuvent le meurtre des juifs. L’Église prie au contraire pour leur conversion. » (Saint Bernard de Clairvaux)
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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