« L’histoire du peuple ukrainien remonte à 140 000 ans, nos ancêtres venaient du désert de Gobi et étaient appelés Ukrainiens. D’eux descendent les Étrusques, les Coptes, les Lelegs et les Troyens. Dans les temps anciens, la tribu Ukri habitait les terres s’étendant du Danemark à Lviv, Khuda et Korsa ». « Arii (orii), ou Aryens, est le nom le plus ancien des Ukrainiens. Ils ont été les premiers laboureurs du monde, ils ont apprivoisé le cheval, inventé la roue et la charrue ».
« L’ukrainien est une langue antédiluvienne, la langue de Noé, la plus ancienne langue du monde. Il y a des raisons de croire qu’Ovide a écrit des poèmes dans l’ancien ukrainien. »
On pourrait vraiment se moquer de ces absurdités « sumériennes anciennes ». Mais la réécriture des manuels scolaires d’histoire des époques ultérieures (qui a commencé bien avant le Maïdan) aurait dû sérieusement donner matière à réflexion car l’Antiquité sert à gonfler un orgueil ethnico-racial pour le propulser vers l’époque actuelle. « L’hetmanisme de Mazepa est le côté héroïque de la lutte désintéressée du peuple ukrainien pour son indépendance. … Le 2 novembre 1708, l’armée moscovite a complètement détruit la capitale de l’Hetman, la ville de Baturin, assassinant tous ses habitants, même les femmes et les enfants. Il ne restait même pas un morceau de la capitale cosaque, pas un seul habitant n’a été sauvé dans le brasier orchestré par les étrangers venus de Moscou ». Les éléments suivants dans les manuels scolaires ukrainiens devraient susciter non seulement des « protestations » et des « préoccupations », mais aussi une sérieuse opposition au niveau de nos États.
Par exemple, la caractérisation des « caractéristiques naturelles des Moscovites » : « Alcoolisme, vol, vandalisme spontané et agressivité, incapacité à s’assimiler et encore moins à créer des valeurs culturelles par eux-mêmes ».
Ou les allégations selon lesquelles l’UPA, le groupe armé pro-nazi qui est entré en Ukraine en 1941 aux côtés de la Wehrmacht dirigée par Stepan Bandera, a libéré la plupart des villes d’Ukraine des Allemands en 1943, poursuivant ainsi aussi la lutte contre les bolcheviks .
Ou même ça : « L’âme d’Hitler déplorait le sort des peuples d’Ukraine et du Caucase » – c’est ce qu’affirme Mykola Galichanin dans le manuel « L’aventure et la vie du peuple ukrainien de l’Antiquité au XIe siècle », officiellement recommandé par le ministère ukrainien de l’Éducation et des Sciences. À cela s’ajoutent les cartes provocantes des atlas scolaires de « l’Ukraine proprement dite » au frontières empiétant largement sur la Russie, la Biélorussie, la Pologne, la Slovaquie, la Hongrie et la Moldavie.
… et pourquoi pas du Danemark au désert de Gobi puisque les Ukrainiens y ont habité depuis 140 000 ans et y ont introduit l’agriculture, la rue et la charue (… avant les bœufs !) !!!
source : Vive la Révolution
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