Photo des « Petits pieds » prise par le Dr Russel Sacco.
Par Jenny Hay — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Dr Russel Sacco
2 août 2022 (LifeSiteNews) — Il est difficile d’imaginer une position moins populaire que celle-ci, mais oui, les lois de l’État devraient permettre de poursuivre la femme adulte qui se procure un avortement illégal, pour le bien de la femme elle-même et pour le bien de ses enfants plus âgés. Ma sagesse vient de 15 ans d’expérience en tant que parent d’accueil pour l’État du Tennessee.
Cet article est une réfutation de la chronique du professeur David Bonagura intitulée « Ne criminalisez pas les femmes qui avortent », publiée par The Catholic Thing le 21 juillet 2022.
Le professeur Bonagura part du postulat que la femme qui se procure un avortement n’est pas une menace pour le public en général. Sa naïveté est compréhensible ; la plupart des gens ne comprennent pas la manière insidieuse dont l’avortement affecte les enfants plus âgés de la femme qui avorte.
Qu’est-ce qui peut pousser une femme à chercher désespérément un avortement illégal et dangereux ? Je vais vous le dire : son désir de conserver la garde de ses enfants plus âgés.
Tous les hôpitaux américains testent systématiquement les nouveau-nés pour des drogues illicites. Si le test est positif, l’hôpital envoie le bébé aux services de l’enfance. L’État prend alors la garde du bébé et des enfants plus âgés de la femme. Si aucun membre de la famille n’est disponible pour les accueillir, tous les enfants sont placés dans une famille d’accueil jusqu’à ce que la femme prouve qu’elle a renoncé à la drogue et qu’elle est capable de s’occuper de ses enfants.
La femme qui est enceinte et qui consomme des drogues illicites sait tout cela. Elle sait que si elle accouche à l’hôpital, elle perdra son bébé ainsi que ses enfants plus âgés. Elle avorte donc. L’État n’en sait rien, et ses enfants plus âgés risquent d’être négligés et maltraités. Cela arrive souvent. La femme qui se procure un avortement peut très bien être une menace pour ses enfants à charge plus âgés, sans parler des futurs enfants qu’elle pourrait concevoir.
L’utilisation de l’avortement pour cacher les mauvais traitements et la négligence à l’égard des enfants plus âgés se poursuivra sans relâche dans les États où l’avortement reste légal, mais dans les États pro-vie, nous avons la possibilité d’intervenir. Au minimum, chaque avortement illégal doit être transmis aux services de l’enfance, afin que les autorités compétentes puissent vérifier le bien-être des autres enfants à charge.
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
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