Notre pays est endetté jusqu’au trognon, ce qui veut dire pour La Palice que les caisses de l’état sont vides. Comment le sont-elles avec tout le pognon que nos dirigeants nous volent ? Si on compare la 5ème république depuis l’ère « Mitterrandienne » à la 3ème, on se demande comment cette dernière a fait pour continuer la colonisation et financer des guerres à buts éternellement privés ? Surtout après 1871 avec la perte de l’Alsace et la Lorraine, hauts lieux industriels donc avec de bonnes sources fiscales perdues. Ce n’est pas avec la Savoie et le pays Niçois fraîchement acquis à la suite de Solférino que la compensation économique était là. Il lui eut fallu de surcroît payer l’indemnité de guerre à l’Allemagne soit 5 Milliards de Francs qui correspondaient à 2 fois le budget annuel du pays. Une paille.
Jusqu’en Juillet 1914, l’impôt sur le revenu n’existait pas. Encore moins la TVA puisqu’elle n’est survenue « qu’en » 1954. Alors comment ce fait-il que les caisses de la 3ème étaient mieux achalandées que celles de la 5ème ?
L’impôt sur le revenu et la TVA sont les principales recettes de ce pays. Évidemment, les postes fiscaux sont pléthores, ce qui fait qu’au final l’essentiel du fruit de notre labeur part entretenir la bête. On devrait même dire que notre argent est boulotté par la maffia d’état (pléonasme). Et en retour, nous avons un niveau de vie qui se délite, une sécurité sociale moribonde, une possibilité économie inexistante. L’échec sur tous les tableaux est notoire. Pour autant, il y a encore des gens qui votent pour ces incapables. C’est bien la preuve que l’essentiel de ce pays n’arrive pas à analyser les données qui s’agitent pourtant sous leurs yeux et qu’ils sont incapables de faire des projections tangibles de bon aloi. Les Français votent depuis 50 ans pour des illusions, des mythes, des croyances, pas pour des vecteurs effectifs qui s’ébauchent très sérieusement dans la négativité. C’est terrifiant, mais c’est un fait.
Comme le Pape François n’étant plus le vicaire de Dieu, la 5ème a abandonné définitivement sa souveraineté sous l’initiative de Sarkozy. Nous passons sur le viol démocratique de cette affaire. Depuis, nos tissus industriels et agricoles ont définitivement disparu dans les poches du capitalisme mondial. Macron muni du verdugo (1) ne porte que le dernier coup final. Il y a des procès pour trahison qui se perdent.
La France, sous la 3ème, produisait plein pot. Elle exportait plus qu’elle n’importait. Sociologiquement, la population vivait à la campagne à hauteur de 80 %, ce qui veut dire qu’elle œuvrait dans le secteur primaire et secondaire, sources de création de richesse. Elle était globalement en mode autarcie pour l’essentiel. Il y a aussi un critère fondamental que personne ne met en avant, c’est qu’il n’y avait pas un certain parasitisme structurel administrato-politique. Il n’y avait pas toutes ces sous-couches administratives qui accompagnent le monde politique. Ces states gangrènent actuellement notre pays. On y perd de l’argent et de l’efficacité. Dans la pratique, on a 1 % de la population qui est élu pour palabrer sur les directives européennes qui imposent leur diktat. On paie tous ces élus, et les fonctionnaires qui vont avec, pour rien d’efficient.
Autre fait de société de la 5ème ignorée de la 3ème, c’est l’orgie de prestataires de service qui parasitent le créateur de richesse. Tels les ténias, ils se goinfrent de la richesse produite par d’autres. L’exemple du paysan est significatif. Cet élément fondamental du secteur primaire entretient une vingtaine de groupes parasitaires, improductifs par définition du secteur tertiaire. Ce déséquilibre est trop important pour être viable bien longtemps.
Si la 3ème était créatrice de richesse et avait des marges de manœuvre énormes, la 5ème est tout l’inverse. Elle est dépendante des autres pays dans tous les registres, même celui capital de notre suffisance alimentaire. Nous sommes ruinés, sans perspective d’une porte de sortie en dehors du frexit. Est-ce que l’excuse « Poutine source de tous nos malheurs » va perdurer bien longtemps ? La factuelle crise de l’Ukraine n’est en rien responsable des décisions faites par nos dirigeants depuis des décennies. Notre soumission à Washington est délibérée depuis Pompidou. Attali et consorts veillent bien à maintenir ce statu quo.
Dans la dernière allocution de Poutine lors du congrès économique de St-Pétersbourg, l’avenir de l’Europe est assuré pour la tourmente. Son propos ne fait pas acte de prophétie. Elle rejoint simplement ce que moult économistes occidentaux disent depuis des mois. Il ne peut en être autrement si l’autisme de la commission européenne s’éternise.
Soyons lucide et répétons le constat. Nous ne produisons plus rien et le peu qui génère du profit part dans les poches des grands capitalistes mondiaux. On est donc privé du peu de création de richesse de ce pays. Nous ne somme plus autonome alimentairement qu’à hauteur de 30 %. Le désastre économique nous impacte directement dans notre vie au quotidien. Adieu social et droits acquis. Il faut être fou pour croire à une sursaut économique dans ce pays dans les conditions actuelles. Personne n’ignore que notre pays vit à crédit. Nous sommes endettés à 120 % du PIB. Rappelons que cet indicateur a peu de rapport avec la création de richesse, ce qui accentue le phénomène dramatique de notre réelle situation. Comme le peuple a voté encore une fois et stupidement pour ses bourreaux, on peut dire que les carottes sont cuites. La grande misère va s’abattre sur nous.
Préparez de nouveaux trous dans votre ceinture et achetez vous des polaires car l’hiver social arrive à grands pas. Les premiers frimas se font déjà sentir.
1)- Épée de mise à mort en tauromachie.
Signé : WD
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