La mise en avant du football féminin résulte du croisement de deux injonctions : d’abord celle des autorités mondialistes, qui veulent imposer l’idéologie féminisme partout, même là où elle fait buguer leur propre Système (voir l’affaire des agressions sexuelles de migrants dans le quartier de la Chapelle à Paris), ensuite celle des puissances de l’argent, dont la télévision, qui veut ouvrir un nouveau marché, parce que l’audience générale de ce média de masse est en train de péricliter en Occident en général, et chez nous en particulier.
Pour parler plus simplement, il faut que les femmes regardent les femmes à la télé, et que les valeurs féministes (on se demande encore ce dont il s’agit, à part la gentillesse…) remplacent les valeurs naturelles, qui sont jugées trop patriarcales ou pro-masculines.
On se retrouve donc avec les commentateurs stars de TF1 et de Canal+ (qui diffusent la compétition) en train d’essayer de trouver du génie là où il n’y en a pas beaucoup. On les imagine le pistolet sur la tempe, hors champ…
Il a fallu 120 ans au football masculin pour atteindre les sommets que l’on sait, pour produire des Pelé, des Zidane, des Messi, des systèmes de jeu performants (le catenaccio italien des années 70-80, aussi laid qu’efficace), des stratégies brillantes (le jeu en triangle du « Hollandais volant » Johan Cruyff importé à Barcelone), et aujourd’hui, on recommence à zéro avec le football féminin.
Les matchs de championnat national, que personne ne regarde ou presque (des scolaires sont invités à remplir les gradins), sont transparents. Il reste les compétitions européennes, avec quelques grands clubs français ou allemands (OL, PSG, Wolfsburg), et enfin les épreuves des équipes nationales, dans lesquelles le grand public commence à mordre, pas forcément par amour du jeu féminin, mais par fibre patriotique.
Les Français veulent voir « les Françaises » gagner, même si le niveau de jeu est faible. On ne reviendra pas sur les tests entre Bleues et jeunes garçons de Clairefontaine (INF Vichy) ou la branlée des U16 contre les championnes d’Europe.
Ce samedi 23 juillet 2022, pour la presse mainstream, les joueuses françaises ont enfin crevé « le plafond de verre » (expression préférée d’Hillary Clinton pendant la campagne électorale 2016 contre l’abominable Donald Trump) qui les tenait prisonnières dans les grandes compétitions internationales en battant les Oranje, les joueuses néerlandaises qui sont dans le top 3 mondial avec les Allemandes et les Américaines (menées par l’homosexuelle revendiquée Rapinoe).
Mais quand on s’intéresse au match d’un point de vue technique, c’est un festival de déchets techniques. Les Françaises ont raté un nombre d’occasions inimaginable, et ont dû attendre un penalty à la 102e minute pour se libérer. Ce qui nous donne une première loi footballistique : le niveau d’une équipe se juge à son ratio buts/occasions. Nous avons comptabilisé les occasions des Bleues sur le site de L’Équipe : 11 en première mi-temps, dont au moins 4 en or, et 10 en 2e mi-temps, dont au moins 3 en or.
Les Bleues ont eu un nombre impressionnant d’occasions durant ces 45 premières minutes. Trouvant le poteau (27e) et se heurtant à deux fois à un sauvetage de van der Gragt sur la ligne (37e et 41e), la France étouffe les Pays-Bas mais peine à concrétiser sa nette domination.
On ne compte pas les occasions pendant les prolongations, uniquement le but sur penalty après la VAR (arbitrage vidéo). Nous avons donc – et c’est scientifique, même si toutes les occasions ne se valent pas –, 1 but pour 20 occasions, soit un ratio de 5 % de réussite, ou de qualité. Si l’on veut être gentil, ou féministe, on divise par trois le nombre d’occasions pour ne garder que les occasions en or et on obtient un ratio de 1 sur 6, soit 16 %.
Inversement, l’équipe française masculine championne du monde en 2018 en Russie (ô, sainte Russie) a eu 6 occasions franches pour 4 buts. On a parlé de chance, de talent, d’état de grâce, peu importe : le ratio de 66 % est impressionnant. Et c’est la différence entre le football féminin et le football masculin. Nul doute que le football féminin ne peut que progresser, mais en attendant, le foot masculin risque lui aussi d’évoluer.
Pour les non-féministes, voici le résumé d’Allemagne/Autriche avec un gardien gag, ou alors corrompu !
Mais n’accablons pas les femmes, car il y a Hugo Lloris !
Question à Hugo : t’es-tu senti femme un court instant pendant ces deux matchs ?
Addendum : le coin du macho
La photo de une est celle d’une joueuse non européenne. la Brésilienne Laisa Andrioli.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation