par Christelle Néant.
Le tribunal d’Aix-en-Provence a ordonné le vendredi 22 juillet 2022 la dissolution de l’association « Représentation de la République populaire de Donetsk » (RPD) en France siégeant à Marseille.
Pour rappel, en 2018, le parquet français avait demandé la dissolution de la première association du centre représentatif de la RPD en France. Après un premier jugement en faveur du centre représentatif de la RPD, l’ordonnance de dissolution de l’association avait été prononcée le 23 mars 2021 par la cour d’Aix-en-Provence.
Une deuxième association avait été créée en 2018 en prévision de ce cas de figure et avait pris le relais après la dissolution de la première. C’est la dissolution de cette deuxième « Représentation de la RPD en France » que le parquet français avait demandé en mai 2022. Dissolution que le parquet a obtenu lors du jugement rendu le 22 juillet 2022.
« Je viens de recevoir la notification du jugement. Notre association est dissoute », a déclaré le président du Centre de représentation, Hubert Fayard.
« Beaucoup d’autres pays non reconnus par la France ont le droit d’avoir pignon sur rue sauf une, la République de Donetsk », a-t-il indiqué, précisant que les centres représentatifs de la Catalogne et de la République d’Artsakh (la République du Haut-Karabakh) étaient enregistrés en France sans que les autorités exigent leur dissolution.
« Un jour, la France devra reconnaître l’existence des deux Républiques [Donetsk et Lougansk]. Car aujourd’hui, malgré le tsunami médiatique, des femmes et des hommes en France continuent de soutenir les deux Républiques. Et pour ma part, je suis fier d’avoir pu contribuer à mon humble niveau à la lutte pour l’existence de la République populaire de Donetsk », a poursuivi Hubert Fayard. « Cette décision de justice n’effacera jamais cet espoir qui grandit chaque jour de voir la République dans ses frontières, d’offrir à sa population prospérité et liberté de choisir son avenir, liberté de pouvoir vivre loin des fantasmes néo nazis ».
« C’est la deuxième fois que la justice dissout notre association sous le prétexte des accords de Vienne », a-t-il fait remarquer.
Hubert Fayard a souligné qu’il n’avait pas cette fois d’autre association et qu’il n’était pas prêt pour le moment à faire part de ses projets, mais qu’il avait un mois pour interjeter appel. Il a précisé qu’il « attendrait la décision » de la ministre des Affaires étrangères de la RPD, Natalia Nikonorova.
« Je suis Français, mais aussi Russe de cœur. J’espère un jour appartenir à la grande communauté du monde russe », a-t-il noté pour conclure.
source : Donbass Insider
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