Par le Général Dominique Delawarde :
Bonjour à tous,
Aujourd’hui, je vous propose deux sujets intéressants qui ne sont pas sans rapport l’un avec l’autre.
1 – La crise sri lankaise avec une analyse qui me semble très pertinente de Jean Pierre Page qui a vécu 15 ans au Sri Lanka.
Il a été co-fondateur de l’Observatoire de la mondialisation. Il est, depuis 2004, rédacteur en chef de la revue La Pensée libre,
Sous le titre:« Maïdan, bis repetita au Sri Lanka ? » Il établit un parallèle entre la crise de Maïdan de 2014 et les évènements qui secouent actuellement le Sri Lanka. Il met en lumière le rôle des USA, semeurs de chaos « constructifs », toujours dans le but de faire avancer leurs projets géopolitiques, en l’occurrence, face à la Chine.
https://arretsurinfo.ch/maidan-bis-repetita-au-sri-lanka/
2 – La censure dans les pays dits « démocratiques » où la liberté d’expression et l’information contradictoire devraient être la règle.
– Un article de Christelle Néant dans le Donbass Insider qui devrait nous interpeller: « Julian Assange, Alina Lipp, et Anne-Laure Bonnel : quand la vérité devient un crime en Occident »
cet article a été repris par le site : « Profession Gendarme »
– Un article du Morning Star, traduit ci dessous
Une journaliste allemande risque trois ans de prison pour ses reportages dans le Donbass
Par Steve Sweeney du Morning Star : traduction de l’anglais au français
La journaliste allemande Alina Lipp a déclaré qu’elle risquait trois ans de prison dans son pays d’origine pour ses reportages dans la région orientale du Donbass, en Ukraine. Les accusations portées contre elle sont liées à la couverture de sa chaîne Telegram News from Russia, sur laquelle elle partage des informations en allemand et en russe avec ses 175 000 abonnés.
Dans une interview accordée au site Readonka World, elle a expliqué qu’elle faisait l’objet de poursuites pénales de la part du gouvernement fédéral allemand après avoir reçu une lettre du bureau du procureur. Elle est accusée par les autorités allemandes de soutenir l’invasion russe de l’Ukraine et risque trois ans de prison en vertu de l’article 140 de la constitution ou une amende.
« La lettre dit que, par exemple, je dis dans ma chaîne Telegram que la population du Donbass soutient le fait que la Russie a lancé une opération spéciale.
J’ai également dit que depuis plusieurs années, les Ukrainiens tuent des civils dans le Donbass, et que c’est un génocide.
Et il s’avère que c’est un crime pour l’Allemagne, alors ils ont prélevé 1 600 euros sur mon compte bancaire et ne m’en ont même pas informée », a déclaré Mme Lipp.
Les autorités allemandes ont également fermé le compte bancaire de son père sans avertissement, a-t-elle affirmé.
Mme Lipp est une ancienne politicienne du Parti vert qui vit depuis six mois dans la région orientale du Donbass, en Ukraine.
Elle dit se contenter de filmer ce qu’elle voit et ne pas diffuser de « fausses informations ».
Malgré les accusations portées contre elle, elle prévoit de continuer à faire des reportages depuis Donetsk, qui, affirme-t-elle, est pilonné quotidiennement par les forces armées ukrainiennes.
Les reportages en Ukraine font l’objet de restrictions très strictes et ceux qui s’écartent de la ligne de Kiev courent de sérieux risques pour leur sécurité.
La journaliste canadienne Eva Bartlett, qui a également effectué des reportages dans la région du Donbass, affirme avoir été placée sur une liste d’exclusion gouvernementale. En 2014, le photojournaliste italien Andrea Rocchelli a été abattu par des soldats ukrainiens dans l’est du pays.
Sa photographie a ensuite été retrouvée dans les bureaux du Centre Myrotvorets avec le mot « liquidé » écrit dessus.
Bonne information alternative.
Général Dominique Delawarde
PS: Ces articles me semblent mériter la plus large diffusion.
Source: Lire l'article complet de Profession Gendarme