Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : estradaanton/Adobe Stock
Lorsqu’il y a un article dans les médias sur un sujet, d’autres paraissent ensuite sur le même sujet. Au cours des derniers mois, plusieurs articles ont été consacrés à des personnes qui envisagent de recourir à l’euthanasie (AMM) — qui ont été approuvées ou qui sont mortes — à cause de leur handicap ou de leur pauvreté.
Le 12 juillet, Christina Frangou a écrit un article dans Chatelaine concernant une femme de 54 ans de Vancouver qui a accumulé 40 000 $ de dettes en essayant de se soigner d’une encéphalomyélite myalgique et d’autres maladies. Lorsque son argent sera épuisé, elle affirme qu’une mort médicalement assistée pourrait être sa seule option.
Frangou écrit au sujet d’une femme connue sous le nom de Madeline, qui vit avec un handicap et la pauvreté. Un précédent article sur Madeline a été publié en juillet 2021. Frangou rapporte :
Aujourd’hui, elle fait partie des plus de 1,4 million de Canadiens handicapés qui vivent dans la pauvreté. Beaucoup, comme Madeline, reçoivent une certaine aide du gouvernement ; malgré cela, 40 pour cent des Canadiens handicapés vivent sous le seuil de pauvreté. Les personnes handicapées ont souvent besoin de davantage de biens et de services de base pour survivre, comme des aides à la mobilité, des soins à domicile, des logements et des transports accessibles, des médicaments sur ordonnance et des services de santé, qui ne sont pas tous entièrement couverts par les programmes de santé publique du Canada.
Il existe toutefois un service financé par le gouvernement et accessible à certaines personnes handicapées : l’aide médicale à mourir (AMM). L’année dernière, le gouvernement canadien a voté en faveur de l’élargissement des lois sur l’aide médicale à mourir pour inclure les personnes souffrant de maladies dont la mort n’est pas imminente, comme Madeline. Celle-ci se trouve donc dans une situation difficile : elle bénéficie d’un financement public pour mourir dans le confort, mais pas assez pour vivre dans les mêmes conditions.
L’article explique que lorsque le Parlement canadien a adopté le projet de loi C-7, en mars 2021, il a étendu l’euthanasie aux personnes handicapées qui ne sont pas en train de mourir.
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
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