Notre billet sur le rapport sur les ovnis de l’institut des études stratégiques des forces aériennes iraniennes a suscité des réactions positives. Il a surtout encouragé des pilotes de chasse de plusieurs pays à nous rendre destinataires de fragments de rapports non encore déclassifiés traitant du même sujet et il semble qu’un nombre assez important de pilotes civils et militaires de divers pays du monde aient eu des expériences similaires en ce qui concerne ce domaine que la science officielle classe soit comme un sujet tabou ou comme une théorie fantaisiste ne reposant sur aucun élément probant et convaincant. Ce sujet est pourtant extrêmement important pour qu’il soit sorti d’une certaine catégorie et être traité comme un domaine d’investigation sérieux.
En attendant l’exploitation des rapports qui nous ont été transmis, nous continuerons à évoquer les questions les plus pertinentes évoquées par le rapport sur les objets volants non identifiés que le centre d’études stratégiques des forces aériennes iraniennes a élaboré entre les années 2008 et 2010. Ce rapport fut remis au secrétariat du Conseil suprême des études théoriques des forces armées iraniennes, une instance peu connue et très peu médiatisée en dehors de la République Islamique d’Iran.
Le rapport évoque à partir des 250-251 les anomalies électro-magnétiques accompagnant invariablement les rencontres recensées par les pilotes de combat avec des objets volants non identifiés dans l’espace aérien iranien. Certaines de ces anomalies entraînaient des interruptions brutales des radars de la défense aérienne traquant les objets intrus et plusieurs rapports officiels firent état d’interruption de l’ensemble des réseaux de communication et de contrôle peu de temps après la détection d’objets volants non identifiés au-dessus de l’Irak que les iraniens avaient tendance à imputer aux capacités de guerre électroniques des forces US dans ce pays.
De tels black-outs indépendants de la volonté des opérateurs militaires survinrent à plusieurs reprises à la veille et lors d’ opérations militaires de la coalition contre des objectifs situés en Irak entre les années 2003 et 2007 avec un pic durant les années 2004 et 2005. Cependant, le rapport estime que ce n’était pas la première que de tels phénomènes étaient observés.
Plus intéressant encore était le fait que les premières « apparitions de masse d’ovnis » jamais observés par un très grand nombre de personnes eurent lieu après la Révolution islamique en Iran (07 janvier 1978 – 11 février 1979) et lors de la terrible guerre Iran-Irak (22 septembre 1980 – 20 août 1988).
La première apparition d’objets volants non identifiés qui fit l’objet d’un très grand nombre de témoignages directs émanant de civils, de militaires et de miliciens eut lieu lors de la prise d’otages à l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Téhéran (04 novembre 1979 – 20 janvier 1981) et la frénésie que cela suscita au sein des forces armées iraniennes joua probablement un rôle non négligeable dans l’échec de l’opération militaire Eagle Claw (24 avril 1980) que les Américains lancèrent pour secourir les 53 otages à leur Ambassade à Téhéran.
La seconde vague des apparitions eut lieu juste avant le déclenchement de la guerre Iran-Irak, un conflit particulièrement meurtrier qui dura huit années tandis que la troisième vague, de loin la plus importante, eut lieu au-dessus de l’ensemble des provinces iraniennes durant les années 2004 et 2005, coïncidant avec la recrudescence spectaculaires des opérations militaires en Irak où les forces militaires d’occupation US eurent à faire face à une solide insurrection sunnite concentrés dans le triangle Baghdad-Tikrit-Salaheddine et Al-Anbar avec pour épicentre la ville rebelle de Falloujah. Le premier assaut combiné des Marines US sur Falloujah se solda d’ailleurs par un échec retentissant en Irak et il aura fallu l’usage d’armes chimiques, spéciales et incendiaires pour en venir symboliquement à bout dans un second assaut.
Le Haut commandement militaire iranien accorda une très grande importance à ces phénomènes inexpliqués compte tenu de l’absence de relations politiques, diplomatiques et militaires avec les Etats-Unis d’Amérique. Ces phénomènes représentaient donc une menace très sérieuse à l’égard des intérêts stratégiques iraniens. Le rapport détaille une série d’incidents non expliqués et non élucidés ayant eu un caractère hautement menaçant à travers l’Iran et résume les situations auxquelles durent faire face des pilotes de combat ou des opérateurs radar au sol:
- Disparition subite de la cible
- Vélocité extrêmement élevée (variant de Mach 6 à Mach 12 et au delà!) durant la traque ou l’interception aérienne
- Une manœuvrabilité extraordinaire durant la poursuite quand l’OVNI ralentit et accélère alternativement entre des vitesses comprises entre Mach 0.8 et Mach 10 avec des bifurcations hallucinantes à 90 degrés ou des vitesses ascensionnelles défiant l’imagination
- Présence d’une « masse » gazeuse et d’un halo lumineux autour de l’OVNI
- Disparition de l’OVNI lorsqu’il est ciblé par des missiles AA (Air-Air) ou SAM (Surface-Air) avant sa réapparition subite
D’après ces rapports, la plupart des OVNIS poursuivis par des chasseurs lorsque leur vitesse est comprise entre Mach 0.8 et Mach 1.9 disparaissent subitement quand ils sont verrouillés par le radar de poursuite et d’acquisition du tir et cela explique le peu de fois où des pilotes iraniens aient pu tirer des missiles AA sur des OVNIS après accord de leur hiérarchie.
D’une manière assez surprenante, les forces armées iraniennes ont tenté de développer des tactiques innovantes et assez élaborées afin de « piéger » les objets volants non identifiés mais ces derniers s’y sont adaptés à chaque fois en utilisant des stratagèmes assez déconcertants pour l’esprit humain. Parmi les stratagèmes observés et figurant sur le rapport, les experts iraniens iraniens ont retenu:
- Une ascension subite ou une perte subite d’altitude à des vitesses phénoménales. A plusieurs reprises des ovnis traqués et pourchassés ont « grimpé » en quelques secondes d’une altitude de 4000 à 70 000 mètres lorsque des missiles SAM ont été tirés du sol. D’autres fois des OVNIS traqués par des chasseurs Grumann F-14 Tomcat et F-5 iraniens ont plongé à plus de Mach 5 de 6000 mètres d’altitude au …niveau du sol qu’ils longent avant de décoller à la verticale vers la stratosphère en l’espace de quelques secondes!
- Un désengagement à une très grande vitesse et suivant des angles et des figures impossibles. En de nombreuses occasions précise le rapport, quand ils sont approchés par des avions de combat, les OVNIS ne disparaissent pas mais engagent des manœuvres évasives démentielles comme un changement subit de direction à un angle impossible à une vitesse hypersonique ou, dans une occurrence, s’arrêtant net après une vélocité hypersonique et attendant en position statique le pilote engagé à près de Mach 2 et lorsque celui-ci fut assez près d’ouvrir le feu, l’Ovni reprit sa course en bifurquant à 90 %. Le pilote iranien tenta une ultime manœuvre et engagea la cible au canon M61A1 Vulcan de 20 mm à haute cadence de tir mais l’OVNI a commencé à s’amuser en zigzaguant à très haute vitesse entre chaque obus avant de prendre la tangente à une vitesse que le pilote évalua à Mach 10…!!
Et voici le clou du clou, décrit en page 252, quand le rapport évoque noir sur blanc le troisième stratagème utilisé par les OVNIS:
3. Des Ovnis attaquant des avions de combat intercepteurs et des avions civils.
Selon le rapport, il existerait des dizaines de rapports secrets sur de nombreuses tentatives effectuées par des objets volants non identifiés pour abattre ou détruire aussi des avions de combats que des avions civils et dont certaines ont abouti à une sorte de combat aérien (dogfight) dont le résultat est toujours la destruction ou la disparition définitive de l’aéronef. Le rapport va plus loin à ce sujet en soulignant que c’est l’une des principales causes de la perte de très nombreux appareils militaires et civils à travers le monde.
Ceci n’est point les élucubrations quelconques à l’emporte-pièce de passionnés amateurs mais une partie d’un rapport officiel de très haut niveau émis par un organisme officiel qui énumère une série d’incidents aériens non élucidés jusqu’en avril 2010.
Une autre tactique utilisée par les objets volants non identifiés est de forcer l’aéronef à effectuer un atterrissage d’urgence en lui emportant une infime partie de sa structure, en « flashant » l’avionique embarquée et les sens du piloteou encore en endommageant le ou les réacteurs de l’appareil. A cet égard, l’un des pilotes les plus expérimentés de l’IRIAF (acronyme pour les forces aériennes iraniennes) se rappelle d’une mission de routine lorsque il fut surpris par un ovni à la sortie d’un nuage qui tentait de lui faire perdre le contrôle de l’appareil, un MacDonnell Douglas F-4 Phantom II, mais le pilote tenta de se désengager sans l’aide de l’instrumentation en psalmodiant à haute voix des versets du Coran (le Livre sacré des musulmans). A ce moment l’Ovni lui arracha une partie des volets de l’aile gauche avant de disparaître définitivement, forçant le pilote à atterrir en urgence sur une piste de l’aéroport civil de Bandar Abbas. Un autre F-4 Phantom II fut détruit en rencontrant un objet volant non identifié dans le centre du pays.
Enfin une autre tactique aurait été observée surtout depuis les années 2004-2005. C’est celle d’objets volants non identifiés qui « réagissaient » ou « ripostaient » violemment à toute tentative humaine d’interception. C’est arrivé quand un OVNI s’est retrouvé encerclé par une escadrille de chasseurs. A un certain moment le halo gazeux entourant l’objet se transforma en une source de chaleur si intense que les chasseurs avaient du s’en écarter de plusieurs kilomètres. L’ovni transmit soudainement une onde de choc semblable à celle produite par une explosion puis une pulsion électromagnétique qui endommagea toute l’électronique embarquée. Un instant plus tard l’objet volant non identifié reprenait sa forme initiale et changeait très violemment de trajectoire.
Lors d’un prochain billet nous aborderons un autre volet consacré à ce sujet qui doit impérativement sortir de l’ombre à la lumière car il demeure totalement incompréhensible que la quasi-totalité des forces aériennes au monde aient des rapports fournis à ce sujet sans que l’on puisse l’analyser à froid et déterminer si oui ou non il y a eu une véritable conspiration du silence entourant cet aspect de la réalité pour des considérations idéologiques ou autres liées au pouvoir ou plus prosaïquement au diktat de ce que l’on appelle la science officielle.
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