Covid-19: ces 100 jours de pandémie qui ont bouleversé le monde

Covid-19: ces 100 jours de pandémie qui ont bouleversé le monde

Plus de trois mois se sont écoulés depuis l’annonce de la découverte dans la ville de Wuhan, province de Hubei, par les médecins d’un nouveau coronavirus, qui a été baptisé ensuite Covid-19. En 100 jours, une période symbolique, ce virus a franchi les frontières de la Chine, mais aussi d’autres continents. 

On compte déjà plus d’un million d’infectés et des dizaines de milliers de morts à travers la planète. Les gens ont cédé à la panique, notamment ceux qui suivent l’évolution de l’épidémie en Europe et aux Etats-Unis. Certains pensent qu’avec le Covid-19 le monde ne sera plus le même. Alors quel sera-t-il compte tenu de l’immense impact de la pandémie sur l’économie mondiale et la vie sociale, sur la société de chaque pays et sur la conscience individuelle?

L’origine de la panique

Il est difficile de prétendre à l’heure actuelle à une analyse exhaustive de ce qui se passe précisément avec le monde suite à la pandémie et à une précision dans les pronostics à long terme. Mais certains aspects et changements, qui laisseront manifestement une emprunte sur l’avenir, sont déjà visibles.

La première question concerne l’origine du Covid-19. Personne n’a encore clairement répondu à cette question. Les virologues, dont l’avis est relayé dans les médias, penchent pour le facteur naturel. Mais il convient de noter qu’au début de la propagation du nouveau virus, avant que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ne proclame la pandémie, nombre de médecins étaient étonnés par le bruit médiatique autour de ce virus. Ils disaient que le nouveau coronavirus n’était pas plus dangereux qu’un rhume saisonnier ou une grippe, car sa mortalité était bien inférieure à celle de la grippe. Nous n’aurions même pas remarqué ce coronavirus sans le bruit dans les médias, affirmaient les médecins.

C’est précisément du bruit médiatique qu’il est question. Difficile de se défaire de l’idée que tout cela rappelle une hystérie générale, dont le niveau dépasse largement la gravité du problème.

A qui cela profite-t-il 

La campagne médiatique concernant le coronavirus était-elle planifiée? Tout ce qui était diffusé auparavant dans les médias sur d’autres thèmes d’actualité ne laissait aucun doute quant au fait que les médias mainstream agissent de manière très coordonnée. C’était surprenant de retrouver des phrases, des thèses et des conclusions similaires relayées dans différentes langues en fonction de l’appartenance nationale des médias en question. C’est pourquoi dans les circonstances actuelles rien ne prouve que la campagne médiatique actuelle dans les médias occidentaux ne soit dirigée par personne.

Sachant qu’à l’attisement de l’hystérie ont avant tout participé des hommes politiques européens et américains, notamment des chefs d’Etat et de gouvernement. Prenez la déclaration du premier ministre britannique Boris Johnson qu’en raison de la pandémie de nombreux Britanniques devaient se préparer à perdre leurs proches. Dans le même esprit s’était exprimé aussi le président américain Donald Trump.

Plonger le monde dans la peur 

Ainsi, le but du contrôle de l’information consiste à plonger le monde dans la peur et l’incapacité, or la peur, c’est bien connu, est l’un des principaux leviers de contrôle de la société. A souligner que la conclusion concernant le contrôle de l’information sur le Covid-19 en Occident ne répond pas à la question concernant l’origine naturelle ou artificielle du virus. Mais en ayant conscience du fait que l’hystérie médiatique est attisée de manière contrôlée, la réponse à cette question n’a pas grande importance. Peu importe si quelqu’un a créé le virus pour effrayer tout le monde ou si quelqu’un a compris en temps utile comment tourner l’apparition naturelle du virus à son avantage. Puisque le résultat de ce virus est la peur, le levier principal pour contrôler la société occidentale a déjà été créé.

Et dans ce sens la pandémie pourrait être considérée comme un essai de contrôle de toute la population de la planète par ceux qui désiraient le faire depuis très longtemps. Il s’agit de l’establishment libéral international en la personne des propriétaires des multinationales, de la finance internationale, des structures industrielles et financières, ainsi que de l’élite politique publique à leur service et mise en place dans différents pays occidentaux par ces structures.

La pandémie a contribué, bon gré mal gré, à tester la viabilité et l’efficacité des systèmes de gestion de tous les Etats, notamment des systèmes de santé, la sécurité sociale, les banques, ainsi que l’efficacité de l’armée et des forces de l’ordre. Ces systèmes ne se sont pas montrés efficaces partout. L’Italie et l’Espagne ont même montré leur total échec. Mais étant que l’objectif de l’hystérie médiatique était d’attiser la peur et la manique, on peut considérer l’échec des systèmes de la santé et dans l’ensemble de la gestion dans plusieurs pays comme faisant éventuellement partie du plan.

La nouvelle réalité est dans le numérique 

A quoi pourrait ressembler cette nouvelle réalité? Avant tout, tout ce qui peut être numérisé est numérisé. Le commerce, le secteur financier, la circulation de l’argent liquide, l’information, l’éducation, la culture. Avant la pandémie déjà ces secteurs étaient partiellement numérisés et mis en ligne. Eu égard à la pandémie il est paru évident que ces domaines pouvaient exister de manière indolore et stable en garantissant à l’homme disposant d’un accès à internet une vie relativement confortable, et à l’Etat – un contrôle total de l’activité et de la vie d’un individu en ce qui concerne son état de santé, ses déplacements, son travail, ses intérêts, contacts, liens, revenus et dépenses.

Et il est peu probable qu’à l’issue de la pandémie les Etats acquérant une riche expérience numérique dans la situation actuelle acceptent de s’en séparer. C’est l’un des résultats évidents de la pandémie globale qui est devenu une réalité à présent et pour des années à venir.

La fin des alliances libérales 

La crise sociale et financière actuelle a mis en évidence l’inconsistance totale des structures supranationales de l’Occident libéral. La querelle entre le Sud et le Nord de l’UE concernant les moyens pour surmonter la crise économique provoquée par la pandémie dans les pays de l’UE, notamment en Italie, en Espagne, en Grèce et au Portugal, est une véritable honte. Le Nord riche de la personne de l’Allemagne, des Pays-Bas et de l’Autriche perçoit dans la demande d’aide du Sud son intention de renoncer à la discipline fiscale dans le but de rediriger les fonds de l’UE dans le budget du Sud. La situation actuelle a sérieusement remis en question l’intégrité de l’UE sous sa forme actuelle. La même chose concerne l’Otan, dont la direction a ignoré l’appel à l’aide de Rome.

Cette situation a montré qu’un Etat à part en Europe était plus viable et stable lorsque les structures supranationales font preuve d’incapacité et de fictivité. Comme en témoigne l’exemple de la République tchèque et de la Hongrie, qui n’ont pas attendu l’aval de Bruxelles pour décréter la quarantaine.

Il est trop tôt pour tirer les conclusions quant à la réalité dans laquelle se retrouvera le monde entier après cette pandémie. Il faut attendre qu’elle se termine et que le Covid-19 devienne, comme le promettent les médecins, une simple infection saisonnière. Actuellement, il est vrai que le nouveau coronavirus a vraiment effrayé tout le monde. Et c’est principalement le mérite des médias. Peut-être qu’en arrêtant d’écrire sur ce virus il disparaîtrait? Et dans quelques mois nous sourirons à nos propres suspicions que tout cela a été spécialement organisé par quelqu’un et que le monde ne serait plus jamais le même.

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À propos de l'auteur Mondialisation.ca

Mondialisation.ca est devenu une importante source d'information sur les grands thèmes d'actualité tels que les enjeux de « la guerre au terrorisme » lancée par les États-Unis ainsi que les guerres au Moyen-Orient. Depuis 2005, Mondialisation.ca a publié de nombreux articles d'analyse et des nouvelles qui sont peu couvertes par les grands médias.

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