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par Bardamu.
Par définition, la notion de consensus n’existe pas en matière de science. Il suffit de se rappeler l’opposition à laquelle ont dû faire face de grands découvreurs à travers l’histoire, de Galilée (orbite de la Terre autour du Soleil) à Wegener (tectonique des plaques).
La science du climat est un domaine immense faisant appel à de multiples branches. Dans un domaine aussi complexe, en dehors de quelques scientifiques ayant une vision globale de la question, la plupart s’en tiennent à leur spécialité et n’ont pas les moyens de critiquer les autres spécialistes. Il en est ainsi dans plusieurs domaines comme par exemple l’évolution, théorie qui a connu, et connait encore, de nombreuses variantes chaque fois que se présente le mur de la réalité (les observations).
Il est un principe absolu de la science, c’est que toute hypothèse doit être réfutable, et que si les observations contredisent une hypothèse, celle-ci est évidemment fausse. Si un groupe de pression suffisamment puissant en vient à diffuser une théorie fausse, il s’arrange, comme de nos jours, pour le faire avec des arguments suffisamment flous pour échapper à l’obligation de réfutabilité (Karl Popper). Il en est ainsi de la théorie du Réchauffement/Changement/Dérèglement climatique.
En 1988, un groupe de pression à tendance malthusienne issu du Club de Rome constitua un groupement d’étude ayant comme objet de rechercher les preuves de l’influence humaine sur le climat. Ce groupe deviendra l’IPCC (International Panel for Climate Change) ou GIEC. La genèse de sa constitution pose pas mal de questions.
L’IPCC ou GIEC (Groupe intergouvernemtal d’Étude du Climat), édite périodiquement un rapport d’évaluation (Assessment Report). Le dernier est l’AR6 qui comporte plus de 3000 pages. Les articles qui le composent sont l’objet de peu de critiques ; il arrive cependant que certains articles ne conviennent pas au consensus et il est demandé à l’auteur de le modifier, ce qu’il accepte la plupart du temps car les pressions sont fortes et multiples. Cependant il est arrivé que l’auteur regimbe et démissionne, ce qui s’est produit à plusieurs reprises, sans que les médias en fassent mention.
Ensuite le GIEC édite un Résumé pour Décideurs (Summary for Policy Makers) d’une quarantaine de pages. Le comité de rédaction est composé essentiellement de politiques et de représentants d’ONG, toutes de tendance écologiste malthusienne. Le résultat en est une caricature de la science climatique, rédigée en maints endroits au conditionnel. C’est sur ce SPM que se basent les politiques, il est largement diffusé et commenté (toujours dans le sens dramatique) par les médias qui n’hésitent pas à remplacer le conditionnel par le futur.
Il y a une douzaine d’années, quelqu’un pirata la messagerie du CRU (Climate Research Unit) mettant au jour environ 3000 courriels échangés entre divers acteurs du consensus climatique. Le scandale prit le nom de CLIMATEGATE. Les mensonges avérés et les méthodes de tromperie utilisés par les différents interlocuteurs auraient dû provoquer la dissolution du GIEC. Mais les pouvoirs publics et les Médias de Grand Chemin (© Slobodan Despot) furent unanimes pour balayer la poussière sous le tapis. Cependant les messages en question ont été soigneusement sauvegardés et constituent des preuves accablantes de la malhonnêteté de certains scientifiques en vue.
En 2001 déjà, 30 000 scientifiques, dont des pointures comme Richard Lindzen avaient signé l’Oregon Petition condamnant les conclusions des réchauffistes et proclamant qu’il n’y avait pas d’urgence climatique. Là encore, les médias firent silence. Plus tard plusieurs signataires mondialement respectés virent leurs comptes fermés sur les réseaux sociaux, révélant ainsi qu’il existait une Police de la Pensée, une sorte de Ministère de la Vérité exercé par des entreprises théoriquement privées comme Facebook, twitter, etc… Ceci entre autres motiva la création, il y a une dizaine d’années du NIPCC (Non Inter-governemental Panel on Climate Change) qui bénéficie d’infiniment moins de publicité que le GIEC, mais compte néanmoins dans ses rangs des scientifiques de renommée mondiale.
À propos de la théorie
Le GIEC n’affirme pas clairement que les gaz à effet de serre sont responsables d’un réchauffement qui pourrait devenir catastrophique, mais les Médias de Grand Chemin et les politiques le font, ainsi qu’un certain nombre de scientifiques opérés de la honte comme le dit un blogueur connu.
Dans son film de propagande Une vérité qui dérange (An Inconvenient Truth), Al Gore publie un graphe montrant une corrélation entre température et CO2 qui paraît montrer que ce gaz rare commande la température. Ce graphe provient des données des carottages de la calotte glaciaire du pôle Sud (Vostok). Seulement ce graphe a été modifié pour les besoins de la cause et l’original démontre au contraire qu’il y a un décalage de 800 ans en moyenne entre le réchauffement et l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère. Donc c’est bien la température qui pilote le taux de dégazage de CO2 des océans (loi de Henry).
Puisque l’on parle du CO2, il faut considérer qu’il ne constitue que 0,0415% de l’atmosphère terrestre, et qu’il n’existe aucune démonstration scientifique prouvant qu’il joue un rôle significatif dans les variations climatiques. Par contre son rôle de nourriture des plantes est amplement démontré puisqu’on en injecte dans les serres industrielles pour booster la croissance des plantes. D’autre part, son augmentation, réelle depuis une centaine d’années (de 280 à 415 ppm), se traduit par une progression significative des rendements agricoles, et par un reverdissement de la Terre constaté par les satellites.
En sciences, il a toujours été admis qu’on ne pouvait pas faire de moyenne avec des grandeurs intensives, et la température est une grandeur intensive. C’est pourtant ce que s’autorisent les scientifiques du GIEC et c’est d’autant plus regrettable si l’on considère l’inhomogénéité de la répartition des stations météo et des balises marines (ARGOS). De plus, le CLIMATEGATE a jeté une légitime suspicion sur l’ensemble des données recueillies par les diverses entités dévolues à cet effet (CRU, NOAA, GISS…).
Certes, il existe des systèmes de calcul à partir des signaux satellites ; ce sont les deux réseaux UAH et RSS, mais les données ne sont réellement exploitables que depuis une quarantaine d’années, ce qui est très insuffisant pour évaluer une tendance qui peut s’étaler sur des siècles. En tous cas, ces deux réseaux montrent que, depuis 1998, les variations sont inférieures à la précision de mesure.
Par contre, les carottes glaciaires permettent de reconstituer les températures sur des millénaires, comme en témoigne le graphe ci-dessous issu des carottages de la calotte du Groënland. On y reconnait les périodes chaudes historiques depuis l’optimum Minoen (Civilisation Crétoise) jusqu’à nos jours. Et apparemment, les optimums n’ont cessé de décroitre…
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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