L’objectif est de déceler les signaux d’alerte qui entraînent parfois le fonctionnaire jusqu’au suicide. Une barbe mal rasée, une soudaine agressivité, des retards répétés, pendant deux jours, treize policiers et agents administratifs vont être formés.
Les premières formations ont été suivi par huit femmes et cinq hommes. Elles ont été réalisées à Vélizy-Villacoublay Das les Yvelines au siège de la direction zonale des CRS Paris, comme l’explique le journal BFMTV.
Rafael Allard, co-animateur de la formation explique que les stagiaires, sont “repérés comme ayant des profils empathiques et à l’écoute”. Ils représentent tous les métiers de la police : CRS, sécurité publique, police judiciaire, DGSI…
Olivier s’est porté spontanément candidat. Ce major, en poste à Enghien-les-Bains (Val-d’Oise), a connu il y a cinq ans un burn-out suivi d’une dépression.
“J’ai eu deux affaires de viol sur des enfants de 4 ans en une semaine, ça m’a anéanti”, confie ce quinquagénaire. Il passe alors quatre mois au château du Courbat (Indre-et-Loire), spécialisé dans l’accueil des forces de l’ordre en souffrance psychologique, et réussit à remonter la pente. “Depuis mon passage, j’ai envoyé plusieurs collègues là-bas, j’ai déjà fait un peu la sentinelle”, glisse-t-i à BFMTV.
Depuis le début de l’année 2022, 30 suicides ont déjà été déploré. Depuis 2001, 45 policiers se suicide en moyenne chaque année. Cette année pourrait être celle d’un triste record.
Pensez-vous que ce dispositif sera suffisant pour ralentir cette hécatombe ? Commentez.
Source : Actu Forces de l’ordre
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