par Nexus.
Vendredi 13 mai, la biostatisticienne Christine Cotton était l’invitée d’André Bercoff sur Sud Radio. Interrogée sur les documents rendus publics de la Food and Drug Administration (FDA), elle fait des révélations inquiétantes.
Christine Cotton, biostatisticienne, ex-PDG d’une société de recherche sous contrat (CRO) et ayant travaillé pour l’industrie pharmaceutique pendant 23 ans, a examiné les documents rendus publics par la FDA au sujet du vaccin Covid-19 de Pfizer. Son constat est accablant.
55 ans pour obtenir la vérité !
En septembre 2021, aux États-Unis, invoquant le Freedom of Information Act, un collectif composé de professeurs et scientifiques de prestigieuses universités comme Yale ou Harvard a demandé l’accès aux documents sur lesquels la FDA s’était appuyée pour autoriser la commercialisation du vaccin Pfizer contre la Covid-19. Invoquant un manque de moyens techniques, la FDA a d’abord expliqué que le dossier complet, composé de 451 000 pages, ne serait disponible qu’en 2076, au rythme de 500 pages par mois. Scandalisés, les avocats du collectif, baptisé « Public Health and Medical Professionals for Transparency », ont porté l’affaire devant un juge. Selon eux :
« Il a fallu à la FDA exactement 108 jours entre le moment où Pfizer a commencé à produire les dossiers pour l’homologation et le moment où la FDA a homologué le vaccin Pfizer. Si l’on prend la FDA au mot, elle a procédé à un examen et une analyse intenses, solides, approfondis et complets de ces documents afin de s’assurer que le vaccin Pfizer était sûr et efficace pour l’homologation. Alors qu’elle peut mener cet examen intense des documents de Pfizer en 108 jours, elle demande maintenant plus de 20 000 jours pour mettre ces documents à la disposition du public. »
Les premiers constats
Le 6 janvier 2022, le juge fédéral du Texas a ordonné à la FDA de publier toutes les données au rythme de 55 000 pages par mois à partir du 1er mars 2022. Ce sont ces premières pages révélées que la biostatisticienne Christine Cotton a analysées. Invitée sur Sud Radio, elle explique : « Au départ, on a donc une autorisation d’utilisation d’urgence en décembre 2020 sur la base d’analyses intermédiaires, c’est-à-dire qu’on a uniquement analysé les trois premiers mois de l’essai clinique sur les 24 mois au total qu’est censé durer l’essai ». Selon elle, ce n’est pas suffisant pour « évaluer la tolérance » du vaccin à moyen terme et à long terme. « On a fait une analyse intermédiaire sur des gens suivis pendant trois mois, dont la moitié suivis moins de deux mois ».
Elle explique ensuite que dans l’essai, ni les « cas asymptomatiques » ni la « transmission » n’étaient étudiés. « En décembre 2020, on n’avait pas d’efficacité démontrée statistiquement sur les cas sévères. Pas d’efficacité sur les plus de 75 ans. Sur les ados et les enfants, pas d’efficacité démontrée sur les cas sévères non plus. »
Au sujet des anticorps neutralisants qui procurent l’immunité contre le virus, la biostatisticienne reproche à Pfizer de ne pas avoir évalué les taux au-delà de deux mois après la deuxième dose, alors qu’à deux mois, les taux chutaient.
La biostatisticienne estime donc que tout cela aurait mérité de « stopper l’administration du produit et de faire un audit », car n’ayant pas de recul suffisant et ayant « quand même beaucoup d’éléments qui nous font penser que la qualité de cet essai est quand même plus que médiocre ».
Voir notre entretien avec Christine Cotton de février 2022 :
source : Nexus
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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