La propagande dans nos médias visant à transformer le régiment nazi d’Azov en héros de la démocratie est un pâle reflet de ce à quoi on assiste dans les médias ukrainiens. Alors que Zelensky tenu par les USA et les radicaux ukrainiens leur donne l’ordre de tenir en dépit de toute logique et cherche à en faire des victimes sacrificielles, des agneaux de la démocratie, on assiste à une mise en scène macabre qui exalte la mort et rassemble autour d’elle futurs veuves et orphelins. Danielle Bleitrach
***
par Alexandre Sitnikov.
Le « Ze-commando » [L’entourage de Zé-lenski, NdT] veut faire des nazis d’Azov et des centaines de mercenaires des « victimes sacrificielles ».
Les blogueurs jaunes-bleus sont en colère contre la vice-première ministre ukrainienne Iryna Vereshchuk, qui s’inquiète tellement des « gens d’Azov » encerclés qu’elle bloque tout simplement leurs épouses sur les médias sociaux. Elle est dépitée de répondre à des reproches acerbes ou à des demandes de « découvrir au moins quelque chose sur leurs maris ».
« Il est difficile d’imaginer quel genre de créature hypocrite il faut être pour se comporter de la sorte », ont répondu les « détenteurs de vérité » ukrainiens.
Vereshchuk a d’ailleurs rapporté que le nombre d’hommes encerclés n’était plus que de mille, alors qu’il y a seulement deux semaines, ils étaient environ trois mille à se cacher dans les bunkers souterrains de l’aciérie.
« Svobodnaya pressa » a déjà écrit que le « Ze-commando » est harcelé par les proches des soldats, qui reprochent au Garant [de la Constitution, alias le président, NdT] jaune-bleu de laisser tomber les « héros ». Le Bureau du Président (OP) a même élaboré des règles jésuites pour obtenir des informations sur les combattants de l’AFU qui n’ont pas donné signe de vie depuis longtemps. Pire encore, le régime de Kiev prévoit d’introduire des sanctions pénales pour toute personne cherchant indépendamment à obtenir des informations à leur sujet. Et sur le site web de l’état-major ukrainien, on trouve un message officiel : « Nous partageons vos inquiétudes ».
Non, de nombreux citoyens ne ressentent aucune pitié pour les « gens d’Azov » – ils sont en fait choqués par l’équipe « Ze », qui se fait de la réclame sur le dos des « héros », leur ordonnant toutefois de mourir dans les chaudrons. Son cynisme est tout simplement révoltant.
Une campagne visant à sauver les nazis pris au piège dans le souterrain d’Azovstal fait l’objet d’un battage médiatique dans les médias occidentaux. De nombreux soldats ukrainiens seraient blessés et auraient besoin de soins. Les catacombes sous l’usine sont décrites comme « l’enfer sur terre ».
Dans le même temps, les ressources Internet ukrainiennes rapportent des histoires à dormir debout sur le sauvetage imminent des défenseurs de l’Indépendance. L’ancien commandant du régiment Azov, Maksym Zhorin, a déclaré que le commandement des forces armées ukrainiennes préparait déjà un plan de déblocage militaire de Marioupol, dans lequel les militaires ukrainiens continuent de tenir des positions sur le territoire de l’usine Azovstal.
Toutefois, selon M. Zhorin, les Ukrainiens d’Azov n’ont pratiquement pas le temps et la possibilité d’attendre. On ne voit pas très bien pourquoi ils devraient alors reprendre espoir. Apparemment, Kiev ne veut absolument pas que le Bataillon nationaliste se rende – c’est mauvais pour l’image.
À propos, le fondateur et premier commandant du régiment Azov, Andriy Biletsky, a dit une chose curieuse dans une interview pour le projet spécial d’ICTV. Selon lui, de nombreux combattants du régiment Azov n’ont pas de profession civile, car ils se sont engagés à l’âge de 16 ou 17 ans.
« Certains d’entre eux étaient encore des écoliers en 2014… un nombre important de combattants d’Azov sont des nationalistes ukrainiens idéologiques », a déclaré Biletsky. Il s’agit d’une très jeune génération qui a subi un lavage de cerveau par les « créatures de Soros » qui fuient maintenant le pays. Ces jeunes braillant « Gloire à l’Ukraine » sont de parfaits ignares, facilement manipulés par les médias chevronnés de l’équipe Ze.
M. Biletsky a également expliqué que le régiment Azov est une unité spéciale formée par des instructeurs de l’OTAN pendant huit années complètes en mode 24h sur 24/7 jours sur 7.
Selon lui, les Nations unies ont refusé d’effectuer des procédures d’extraction de ces nazillons, affirmant qu’il était contraire à leur politique d’évacuer des combattants gravement blessés – « ce sont des soldats, donc ils ont deux façons de sortir. Soit tu te rends, soit tu meurs ». Par ailleurs, les photos des blessés, publiées par les médias jaune-bleus appelant la Croix-Rouge au secours, montrent des personnes d’âge mûr, peut-être des mercenaires.
Le Guardian britannique écrit que « les soldats blessés piégés dans Azovstal demandent de l’aide », mais ne rapporte pas que la Russie est prête à fournir des soins aux captifs. Et la ressource TODAY Parents nous dit que les « défenseurs » estropiés sont prêts à tuer des Russes dans n’importe quelles conditions. En particulier, Ilya Samoilenko, un officier de 27 ans du quartier général du régiment Azov, a déclaré : « Nous nous tenons debout sur nos jambes manquantes. Nous tenons des armes dans nos mains perdues ». Et tel est l’état d’esprit, selon ses informations, de 90% d’entre eux.
On ne comprend pas très bien pourquoi les médias d’outre-mer, et les grands médias en plus, font l’apologie des Azovistes, qui, rappelons-le, ont ouvertement déclaré qu’ils « défendaient la race blanche ». Une chose que le mouvement Black Lives Matter, ainsi que Lloyd Austin et Karin Jean-Pierre (Pentagone et Maison Blanche) personnellement, n’ont pas dénoncée.
Prenez, par exemple, The War Zone, une publication d’analyse militaire financée par le ministère américain de la Défense, qui porte au pinacle les nazillons assiégés. « Malgré des semaines d’attaques aériennes et terrestres incessantes, les forces ukrainiennes affirment qu’elles contrôlent toujours la majeure partie de l’aciérie d’Azovstal », écrit Howard Altman, auteur de WZ, dont les compatriotes ont d’ailleurs été impitoyablement détruits par l’URP (Parti républicain ukrainien) à Babiy Yar. Ce qui est surprenant, c’est qu’Azov est l’URP d’aujourd’hui.
« Ils prévoient de se battre jusqu’au dernier », écrit Altman avec pathos et cite Bogdan Krotevych, major de la Garde nationale ukrainienne et chef d’état-major du régiment Azov, qui a déclaré dans une interview exclusive pour The War Zone que « nous continuons le combat ».
Altman a déclaré aux Américains que « les Russes ont pu entrer dans l’usine parce qu’un employé d’Azovstal a trahi l’Ukraine et a parlé aux Russes des tunnels souterrains qui mènent à l’usine ».
La situation de l’Azov fait l’objet de discussions assez animées dans les forums internationaux. De plus, la société occidentale est consciente de ce qu’est ce régiment. Voici quelques posts assez typiques.
Un utilisateur portant le surnom de nouser4u écrit : « Quiconque nie le lien entre Azov et le mouvement néo-nazi est soit stupide, soit en train de manipuler la vérité. Bien sûr, ce sont des nazis. Regardez les symboles, regardez leur ancien chef. Mais surtout, regardez les étrangers qui les rejoignent. Nous avons des néo-nazis dans notre pays (la Barbade, un pseudo-État britannique) qui sont partis se battre en Ukraine ».
L’internaute History Debuff a conclu : « Ces combattants se sont bien battus mais ont fini par être trahis par leur propre gouvernement car on leur a ordonné de se retrancher dans Azovstal avec les civils, sachant qu’ils ne pourraient pas en sortir. C’est juste un sacrifice pour Zelensky ».
Le combattant de canapé jaune-bleu @nedovirlyviy rejette tout sur son président : « Le régiment héroïque s’est retrouvé gros jean comme devant. Merci, Garant. »
source : SV Pressa
via Histoire et Société
Adblock test (Why?)
Source : Lire l'article complet par Réseau International
Source: Lire l'article complet de Réseau International