Le tabou du meurtre a été levé dans la société française. La question, maintenant, est : à qui le tour ?
Par Zineb Deheb – Le 7 mai 2022
Il a suffit qu’un gouvernement allié à l’industrie pharmaceutique demande aux médecins de ne plus faire leur travail pour qu’ils obéissent. Les médecins sont maintenant lancés sur une pente glissante et ils comptent la dévaler jusqu’au bout. Ils ne sont pas conscients que leurs vulnérabilités morales sont exploitées1.
La levée des tabous
Elle est aussi connue sous le nom de «Permis de tuer» . Cette expression m’a été transmise en 2e cycle des études médicales pour la 1e et la dernière fois par un professeur de pharmacologie clinique sur le ton de la blague. Sur fond d’une diapositive représentant l’espion 007, il nous a simplement expliqué, en amphithéâtre, qu’on pouvait tuer en prescrivant un médicament. C’est une notion bien connue depuis Paracelse : « Tout est poison et rien n’est sans poison ; la dose seule fait que quelque chose n’est pas un poison » . Tout médicament est un poison, le tout pour le médecin est de s’assurer que le malade tire bénéfice de ce poison en évitant le maximum de dégâts. La version pour les chirurgiens qui peuvent modifier mécaniquement le corps et pas seulement chimiquement est : « Nous modifions la création de Dieu, nous sommes des Dieux. »
L’inoculation généralisée d’ARNm est une transgression importante des tabous médicaux : celle d’administrer un produit inconnu et expérimental sur une personne saine. Ce produit est donné à but préventif : il est donc possible que la personne inoculée ne soit jamais exposée au Sars-CoV-2 et que cette inoculation représente un risque inutile et ce, d’autant plus que le Sars-CoV-2 tue principalement les octogénaires. L’ARNm a été inoculé à des femmes jeunes et des hommes jeunes qui risquent maintenant l’infertilité ; à des femmes enceintes ; à des adolescents et des enfants en pleine croissance. Il a même été inoculé à des personnes qui n’en voulaient pas et pour certaines de ces personnes, le médecin ne pouvait pas ne pas le savoir : certains adultes pleuraient, ont exprimé leurs doutes et leurs réticences, ont expliqué à l’inoculateur qu’ils risquaient leur emploi ou la cohésion de leur famille. Tous les tabous ont été levés avec une facilité déconcertante. Si les médecins peuvent abandonner leurs tabous avec une telle facilité, c’est, entre autres, parce qu’ils ont l’habitude de transgresser tous les jours. Les médecins et les chirurgiens ont l’habitude de commettre des actes tabous et interdits à toute autre personne. Ils en sont même remerciés. C’est l’objet de leur formation, c’est la raison de leur statut social. C’est ce qui leur donne cette place si particulière dans la société.
Je vais maintenant aborder les sujets les plus transgressifs pour illustrer mon propos : l’avortement et l’euthanasie.
Le droit à l’avortement est la possibilité donnée à toute femme d’éliminer l’embryon ou le fœtus qu’elle porte. Le législateur, pour le moment, estime que le terme maximal acceptable est de 14 semaines d’aménorrhée au mépris de la santé de la femme et de sa capacité à avoir d’autres grossesses2. La seule convenance personnelle de la femme enceinte suffit pour justifier cet acte. L’interruption médicale de grossesse est le fait qu’un gynécologue-obstétricien puisse proposer l’arrêt de la grossesse à tout moment sous un prétexte médical : si la santé de l’enfant est très mauvaise, supposée mauvaise, susceptible de devenir mauvaise à un terme plus ou moins déterminé. L’interruption médicale de grossesse est également proposée si la grossesse présente un danger pour la santé de la mère. Le droit à l’avortement et à l’interruption médicale de grossesse que les femmes pensent avoir est, en réalité, un droit de vie et de mort qu’elles donnent au médecin (ou à la sage-femme) sur la vie de leur enfant. Ce droit peut être exercé avec beaucoup de désinvolture avec des téléconsultations d’interruption volontaire de grossesse médicamenteuse pour le plus grand confort de tous. Ce droit peut être également exercé dans la plus grande violence. On m’a rapporté le cas d’une femme enceinte chez qui le médecin avait diagnostiqué, au cours d’une échographie obstétricale, une maladie génétique grave avec atteintes cardiaque et du système nerveux central. Cette femme a refusé l’interruption médicale de grossesse qui lui a été proposée. Elle a ensuite été victime de calomnies et de médisances répétées de la part du personnel soignant. A chaque consultation de suivi, alors qu’on venait de lui annoncer un drame, on lui a dit qu’elle était le tortionnaire de son enfant, qu’elle ne devrait pas le laisser vivre etc… Cette femme a mené la grossesse à son terme et a accouché, il y a 6 ans, d’un enfant en parfaite santé jusqu’à ce jour. L’équipe en charge de son enfant n’a toujours pas présenté ses excuses.
Ce harcèlement est également pratiqué sur de nombreuses mères enceintes d’enfants atteints de trisomie 21. Chaque fois qu’une femme est enceinte, un dépistage de la trisomie 21 est proposé par la réalisation d’une échographie et d’une biologie sanguine. En cas de probabilité que l’enfant soit trisomique, un rendez-vous d’information est donné pour proposer une amniocentèse puis, éventuellement, une interruption de la grossesse. Le projet eugéniste consistant à éliminer la présence des trisomiques en France se présente comme sanitaire car les enfants atteints de cette anomalie génétique ont, notamment, des problèmes cardiaques et des problèmes de handicap mental. La plupart des Français sont en accord avec ce projet et ne savent pas que certains médecins et sages-femmes tentent, durant des mois, de forcer la main aux femmes qui ne souhaitent pas interrompre leur grossesse. Pour le moment, le problème de l’élimination des fœtus ne concerne que certaines maladies faciles à diagnostiquer par échographie ou amniocentèse. Cependant, avec les progrès de la génétique, de la fécondation in vitro et du diagnostic pré-implantatoire, les techniciens de laboratoire pourront cartographier les gènes de chaque embryon et identifier les susceptibilités aux maladies associées aux différents gènes. Le capitalisme mondialisé associé à l’eugénisme agissant en Occident et dans le monde depuis plus d’un siècle3 ne se contentera pas de ça et les techniciens ne s’arrêteront pas au diagnostic des susceptibilités de maladies mais s’occuperont également des caractéristiques physiques des enfants à naître.
Il suffit que la société soit prête et une transgression mène à une autre transgression. Le droit d’interrompre une grossesse pour convenance personnelle et pour maladie réelle ou supposée de l’enfant a été donné aux médecins. Puis, certains se sont permis de penser qu’ils pouvaient exercer ce droit en forçant le consentement par le harcèlement. Mais pourquoi arrêter de creuser ?
Avec le soutien politico-médiatique, la pression des lobbies pharmaceutiques, la «pression sociale» , des médecins pensent maintenant que l’interruption de grossesse est un dégât collatéral acceptable de l’injection d’un produit expérimental. Certains n’ont pas prévenu la femme enceinte qu’un avortement pouvait avoir lieu. Les plus cléments d’entre vous diront peut-être qu’ils ne savent pas ce qu’ils font. Et je pense que c’est en partie vrai : leur jugement est altéré. Toujours est-il que les raisonnements que les médecins opéraient avant le surgissement du Sars-CoV-2 restent valables. Dès la survenue des effets délétères qui ont parfois mené aux retraits ou limitations d’AMM conditionnelle des produits Janssen, Moderna, AstraZeneca, il était évident pour moi, et pour de nombreux médecins à travers le monde, que ces «vaccins» avaient en commun un produit toxique qui provoquait des thromboses. Sachant que les molécules n’ont pas une seule fonction dans l’organisme, il est raisonnable de supposer que la protéine spike ne permet pas seulement au virus Sars-CoV-2 d’infecter les cellules mais provoque également les thromboses. Cette hypothèse aurait mérité d’être étudiée. Et pendant que des scientifiques auraient étudié cette hypothèse, toute inoculation d’ARNm aurait dû être interrompue. Si on ajoute à cela que les femmes enceintes ont déjà un risque augmenté de thromboses et qu’en cas de thrombose placentaire, le déroulement de la grossesse est compromis, inoculer ce produit expérimental est irresponsable.
Je sais que certaines femmes enceintes se sont retrouvées face à la violence de ces médecins et sages-femmes en « mission vaccinale » qui pensaient que l’avortement était un risque acceptable. Ils ont utilisé les deux techniques habituelles : la peur en leur disant qu’elles étaient à risque de formes sévères d’infection à Sars-CoV-2 ; la culpabilisation en leur disant que ne pas protéger leur enfant de la prématurité ou d’une détresse fœtale était irresponsable.
L’« euthanasie » est également une transgression importante. Elle consiste, pour un médecin, à donner la mort à une personne plus ou moins malade et cette pratique est interdite en France. Les soins donnés aux personnes en fin de vie ont fait l’objet d’une loi qui cherche à encadrer leurs derniers jours pour éviter l’obstination déraisonnable ou l’acharnement thérapeutique de la part des médecins. Les médecins s’intéressent rarement à la médecine palliative pour plusieurs raisons : ils ne sont pas à l’aise avec l’idée de la mort et, surtout, ils ont appris à traiter et n’aiment pas la passivité. Mais il s’agit d’une mauvaise compréhension des soins palliatifs qui n’ont rien à voir avec la passivité. Le choix d’interrompre les soins invasifs se fait de manière collégiale et par une équipe compétente et multidisciplinaire. Les soins invasifs ne sont pas donnés si la personne malade n’est plus en état de les supporter et si ces soins risquent d’aggraver son état de santé et de rendre la fin de vie plus difficile. Il est donc possible de décider de ne plus donner de soins même pour une maladie non mortelle, si la personne malade est trop fragile et si le médecin estime que le bénéfice attendu est faible. Le consentement du patient est recueilli avant qu’il ne devienne incapable de s’exprimer avec le recueil des directives anticipées. Le patient peut aussi transmettre à sa personne de confiance ses souhaits concernant les limites aux soins qui lui seront apportés. La décision d’arrêt des soins se prend après discussion avec la famille du patient. Une équipe multidisciplinaire donne des soins de support qui permettent au malade d’affronter la maladie et d’attendre la mort avec le moins d’inconfort. La médecine palliative comprend également l’administration de produits sédatifs pour aider le malade à surmonter la souffrance. Il est admis que ces produits peuvent accélérer le décès en cas de surdosage mais le but du médecin n’est pas de provoquer la mort. Cette loi a contribué, de mon point de vue, à ouvrir une brèche pour tous ceux qui l’ont mal comprise.
Durant cette épidémie, tous ceux qui ont souffert seuls à domicile, rembarrés par leur médecin traitant, par le régulateur du SAMU, par les services d’urgence et les résidents de maisons de retraite ont eu un équivalent de médecine palliative. Durant cette épidémie, la décision d’arrêt des soins a été prise par le gouvernement. Aucun soin ne devait être donné à domicile, par le médecin traitant, après passage aux urgences, par le médecin hospitalier. Des médecins revendiquent, encore aujourd’hui, de ne pas soigner les malades sans craindre l’opprobre de leur ordre et, plus généralement, du peuple. Les soins de support étaient représentés par la molécule emblématique de cette épidémie qu’est le paracétamol. Derrière les portes fermées des établissements d’accueil des personnes âgées dépendantes, un fauchage a été pratiqué à l’aide du clonazépam (Rivotril®) utilisé pour la sédation. Cette molécule est utilisée habituellement dans le traitement de l’épilepsie et est l’objet d’une limitation de prescription car elle peut provoquer la mort en cas de surdosage. Le gouvernement a autorisé son utilisation sur les personnes âgées institutionnalisées et ce produit a été administré, dans certains cas, sans l’accord du patient ni de sa famille. Quand le consentement était obtenu, un abus de faiblesse pouvait être suspecté4. D’après le témoignage que j’ai recueilli, les réunions multidisciplinaires n’ont pas eu lieu et le personnel n’était, de toute façon, pas compétent en matière de médecine palliative. Je pense que si, par miracle, elles ont eu lieu dans certaines structures, elles devaient être mémorables avec un personnel terrorisé et mal équipé, en sous-effectif à cause des abandons de poste, des arrêts maladies et de l’absence de renfort par les intérimaires apeurées, entre deux extorsions de consentement téléphonique à la famille.
Le clonazepam a été prescrit et administré par des personnes qui n’en avaient pas l’expérience, ce qui peut exposer à des erreurs de dose. Ce produit n’a pas seulement apaisé la souffrance des personnes qui étouffaient, il a clairement accéléré leur mort. En effet, dans l’infection à Sars-CoV-2, les poumons peuvent être atteints et pour compenser leur insuffisance, la fréquence respiratoire augmente le temps que le corps réussisse ou non à surmonter la maladie. En administrant le clonazepam, on empêche ce mécanisme de compensation et on retire à la personne malade une chance de guérir. Le clonazepam a donc favorisé la mort des personnes infectées par le Sars-CoV-2. Durant cette épidémie, des médecins et des infirmières ont donc achevé les malades alors que le Sars-CoV-2 n’est pas systématiquement une maladie mortelle. Le pire est qu’un traitement antibiotique et/ou par antipaludéen de synthèse aurait pu suffire à les soigner. Les antibiotiques et les antipaludéens de synthèse ne sont pas des traitements dangereux et invasifs au point d’être interdits par une équipe de soins palliatifs que je sache. Il est même possible que des personnes âgées aient été achevées au Rivotril® alors qu’elles présentaient une autre infection. Vu la désorganisation des soins, l’absence de réalisation d’examen complémentaire, les médecins, dans la plupart des cas, n’avaient pas de certitude diagnostique. Mais l’État, animé par une volonté criminelle manifeste, a prévu ce cas de figure. L’article 12-3 du décret n° 2020-360 du 28 mars 2020 prévoyait, en effet, que la mort par Rivotril® puisse s’abattre également sur les personnes « susceptibles d’être atteint[e]s par le virus SARS-CoV-2 » .
De là à ce que le médecin prenne les habits du bourreau du Prince et l’infirmière les habits de la bourrelle, il n’y a qu’un pas. Je pense que les étudiants infirmiers et en médecine devraient être prévenus de ce risque : on risque, un jour, de leur demander de réaliser l’avortement des fœtus qui ont des dispositions génétiques à l’obésité, d’accélérer la mort de personnes en bonne santé pour ralentir le réchauffement climatique, d’accélérer la mort des personnes âgées pour protéger le système des retraites. On a bien demandé aux médecins de ne pas traiter les malades pour éviter la faillite de l’hôpital public. D’ailleurs, le représentant de la nation dit vouloir légaliser l’euthanasie. Il sait que des médecins français sont mûrs pour ça : il suffit de les harceler quelques semaines pour les faire craquer. Le gouvernement adoptera la même stratégie qu’avec l’épidémie de Sars-CoV-2. Rendre le soin impossible en dégradant les structures de santé et en faisant fuir le personnel et mettre les médecins devant un choix truqué : regarder leurs patients mourir dans d’atroces souffrances ou les achever.
Le pouvoir donné aux médecins qui a été présenté comme un droit accordé au patient s’est retourné contre le patient. Sachez que le droit qui prévaut est celui du plus fort. Le plus fort n’est ni l’État, ni le peuple souverain mais le Dieu Argent. Ce sont les puissances d’argent qui décident, aujourd’hui en France, si votre vie vaut la peine d’être vécue. Les personnes âgées institutionnalisées et les personnes seules à domicile ont été sacrifiées, à mon avis, pour générer la terreur et enrôler les médecins et le peuple dans l’entreprise mortifère prévue par les puissances d’argent. Des embryons et des fœtus ont été sacrifiés et seront encore sacrifiés pour écouler les stocks d’ARNm et pouvoir en racheter encore et encore. Ces atrocités5 sont une dérive du droit américain qui, sous le prétexte de la liberté et du fait que chacun est propriétaire de son corps, conditionne les pires transgressions au simple consentement. Mais il serait plus raisonnable de se méfier de tous ses droits car «Grâce au sésame du consentement, la fameuse liberté du renard libre dans le poulailler libre» permet «la soumission des plus faibles»6 aux puissances d’argent. Un jour, vous pensez avoir des droits et puis, un jour, on ne vous demande pas votre avis : les femmes subissent maintenant des avortements sans leur consentement, les personnes âgées sont précipitées vers la mort sans leur consentement.
C’est d’ailleurs ce qui se passe avec le don d’organes. Chaque personne est présumée, par défaut, consentante au don d’organes, y compris si elle ne s’est jamais prononcée sur la question. Les seules personnes qui peuvent être certaines que leurs organes ne seront jamais prélevés sans leur consentement après leur mort sont celles qui se seront inscrites sur le registre national des refus. J’attends le jour où cette liste disparaîtra et où les chirurgiens pourront prendre les organes des morts. La famille n’aura alors vraiment plus son mot à dire.
Le tabou du meurtre a donc été levé dans la société française. La question, maintenant, est : à qui le tour ? La roulette russe « vaccinale » nous donnera la réponse dans quelques décennies. Et je ne parle même pas de toutes les personnes handicapées, enfants et adultes, de toutes les personnes malades chroniques obligées de subir l’inoculation pour pouvoir rester dans leurs structures de « soins » . Encore une fois, il est facile de s’attaquer d’abord aux plus faibles. Puis, petit à petit, on étend l’obligation « vaccinale » et il ne reste plus personne pour défendre les enfants et les femmes enceintes.
Les médecins n’ont pas une morale différente de celle de leurs concitoyens ; par exemple, dans les pays où il est de bon ton pour une femme d’enfanter un garçon, le médecin avorte sans vergogne les fœtus de filles7, dans les pays où il est de bon ton de louer les utérus des pauvres8, le médecin les insémine sans en faire un cas de conscience. Il suffira donc d’attendre que la société soit savamment préparée (à l’aide d’une petite épidémie par exemple) et prête puis d’organiser les États généraux de bioéthique pour entériner tous les progrès imaginables. Ou de sortir un décret sous prétexte d’État d’exception.
La banalité de la douleur
Les médecins doivent apprendre à soigner leurs malades, y compris en leur infligeant une douleur. Les médecins sont sommés de s’habituer à infliger une douleur à leurs patients parce que le bénéfice attendu est important en regard du caractère transitoire de la douleur. Au moment de la mise à disposition des produits, pourquoi injecter des personnes qui n’en avaient pas besoin ? Les médecins savent pourtant que les effets indésirables d’un produit en cours de test apparaissent surtout quand le produit est administré en population générale.
Les médecins se sont permis d’injecter un produit expérimental à des personnes qui n’en avaient pas besoin. Ils leur ont donc infligé la douleur de l’injection et ont pris le risque des effets délétères tout en sachant que ces patients n’en tireraient aucun bénéfice personnel. Il était de notoriété publique que le Sars-CoV-2 était dangereux principalement pour les octogénaires au moment de l’arrivée sur le marché des poisons à ARNm. Dès l’apparition des effets délétères exceptionnels de ces produits, pourquoi ont-ils poursuivi l’injection de ces produits à des femmes enceintes, des hommes et des femmes jeunes, des enfants ? Une explication est que ces médecins qui vaccinaient à la chaîne ne se considéraient pas comme les médecins de ces personnes mais comme les médecins du peuple. Ils étaient investis d’une mission de santé «publique» tout en restant ignorants des principes élémentaires de santé publique. Les médecins ont une notion très vague de la santé publique : elle est enseignée en théorie et rapidement. Ceux qui choisissent cette spécialité sont très peu en contact avec les cliniciens et les cliniciens qui veulent faire un peu de santé publique sont rares.
Fin janvier 2022, j’ai été en contact avec des médecins qui étaient prêts à inoculer tous les enfants français sous prétexte que 3 enfants français étaient morts suite à l’infection à Sars-CoV-2. Pourquoi infliger les effets délétères de la potion à ARNm à des millions d’enfants ? Pour en sauver 3 ? Savez-vous combien d’enfants sont morts suite à ces inoculations9 ? Est-ce bien raisonnable pour un médecin de santé publique ? J’attends d’ailleurs avec impatience les résultats des travaux des médecins de santé publique : j’attends les études coût-efficacité, coût-utilité, coût-bénéfice de ces produits à ARNm. On saura alors si leur coût exorbitant a permis de sauver l’économie française. On saura si, grâce à ses poisons, l’hôpital français a évité des hospitalisations, si les durées d’hospitalisation ont été raccourcies, si des consultations ont pu être évitées, si le virus a moins circulé comparativement à la 1e épidémie, si la durée de vie des Français a augmenté, si l’espérance de vie en bonne santé a augmenté etc.
Dans ce système totalitaire soutenu par les médecins, la balance bénéfice-risque, qui n’est qu’une forme de pragmatisme ne s’applique plus à la personne humaine mais au groupe humain. Alors qu’en médecine humaine, si le médecin demande à son patient de supporter une douleur, un geste invasif, c’est dans le but d’améliorer sa propre santé seulement. Le médecin ne demande pas, en principe, à son patient de se sacrifier pour le groupe. Ce décalage est lié au fait que la médecine pratiquée depuis deux ans n’a rien à voir avec la médecine humaine. C’est, plus exactement, de la médecine vétérinaire dans le sens où « le vétérinaire soigne son patient pour le compte du propriétaire du patient »10, l’État.
Le processus de déshumanisation à l’œuvre en France depuis fin 2019 est une des explications à cette approche. C’est ce qui perdra les médecins, à mon avis. Si les personnes malades acceptent d’aller voir en consultation un médecin, révéler leur intimité sous le sceau du secret médical puis payer en fin de consultation, c’est uniquement parce qu’elles pensent que leur médecin cherche à les soigner. Qui irait payer une consultation à un médecin qui ne fait même pas semblant de vouloir le soigner ?
Le jargon médical et le détachement
La tendance des médecins à se réfugier derrière un vocabulaire complexe pour faire face à la souffrance qu’ils côtoient quotidiennement est un autre facteur explicatif de leur capacité à se détacher des conséquences de leur participation à la politique criminelle des oligarques français.
C’est ainsi que face à un risque de stérilisation de masse des femmes en âge de procréer, un médecin se contentera de dire que les troubles menstruels tels que les ménorragies et les métrorragies sont fréquents durant la vingtaine ou la trentaine et peuvent être expliqués par le stress de l’épidémie. Et ce médecin parviendra à supporter sa dissonance cognitive jusqu’à l’avènement de procès, d’expertises exhaustives fondées sur des autopsies, des analyses toxicologiques et des analyses anatomo-pathologiques multiples et aux résultats concordants. Nous aurons le fin mot de l’histoire quand toutes ces femmes auront atteint l’âge classique de la ménopause ou quand un nombre significatif d’entre elles aura eu une ménopause précoce. Le médecin devra assumer et reconnaître le point de vue de la femme qui se voit potentiellement privée d’enfanter.
Les exemples sont nombreux mais je me contenterai de conclure par le mot « myocardite » qui a pris une place étonnante depuis quelques mois. La myocardite est une maladie que je n’ai vu qu’en cours et qui ne représentait qu’une sous-partie d’un cours plus conséquent. C’était une fin de chapitre signalée comme anecdotique en cardiologie. Autrement dit, c’est une maladie rare et tout euphémisme à propos de la myocardite post-ARNm n’a pas sa place. Les médecins n’ont pas intérêt à être faussement rassurants s’ils ne comprennent pas son mécanisme d’apparition. Par ailleurs, il y a de nombreux décès chez les jeunes11 et, à ma connaissance, très peu d’autopsies sont réalisées alors que la myocardite est connue comme étant une des principales causes de mort subite du sujet jeune. Tant que les preuves seront enterrées, il est irresponsable de rassurer. Et nous saurons, dans quelques années, si cette maladie sera caractérisée par des récidives, des séquelles plus ou moins définitives ou une baisse de l’espérance de vie. Derrière le mot « myocardite » , je ne mettrais pas les mots « maladie bénigne et rapidement résolutive » . Les personnes jeunes en bonne santé qui sont devenues brusquement impotentes et essoufflées au moindre effort méritent un peu plus de considération.
Il semble que les personnes qui ont préparé cette grande opération commerciale connaissaient les faiblesses des médecins et les ont exploitées. Ces vulnérabilités sont malheureusement cachées aux médecins.
Zineb Deheb
3ème partie – 5ème partie
Notes
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Source : Lire l'article complet par Le Saker Francophone
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