par Jean-Pierre Uria.
Elle était là depuis le début, sous notre nez, trop grosse pour être vue. Cette preuve, c’est tout simplement le chiffre de l’espérance de vie en France. Pour les femmes en 2021, elle est de 85,4 ans, tout proche du record absolu de 2019 qui a atteint 85,6 ans. Cela signifie que la pandémie Covid n’a généré aucun surplus significatif de morts.
Ce qui fait la force de cette preuve, c’est d’une part sa simplicité mais aussi son caractère incontestable. Chaque décès est comptabilisé on ne peut plus officiellement et le chiffre de l’espérance de vie est accessible, par tous, sur le site de l’Insee (Institut national de la Statistique et des Études économiques) en deux clics de souris.
Au niveau santé publique, ce n’aurait été nullement une catastrophe si l’on était retombé au niveau de 2010 soit 84,6 ans. L’espérance de vie aurait alors chuté d’une année et pourtant, je n’ai pas le souvenir d’une catastrophe ni du moindre problème sanitaire à cette époque. En 2021, la réalité des chiffres indique que l’espérance de vie n’a reculé que de seulement 0,2 années par rapport au record absolu. Comment est-il encore possible de parler de pandémie avec un tel chiffre ?
À défaut d’y répondre, l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) a éludé la question en modifiant tout simplement la définition d’une pandémie. Le mot « mortalité » a été remplacé par la notion de « maladie grave ». Mais éluder n’est pas répondre et ne rien dire, c’est parfois mentir.
Politiquement, on peut très bien comprendre et accepter que des prospections catastrophiques aboutissent à la mise en place de mesures drastiques. Mais l’urgence par définition ne dure qu’un temps et lorsque la réalité contredit les prospections, il convient de corriger l’erreur.
Le « nous sommes en guerre » doit être officiellement remplacé par « nous ne sommes plus en guerre ».
Le conseil de défense n’est plus légitime.
Les mesures liberticides ne sont plus légitimes.
Le « quoi qu’il en coûte » n’est plus légitime.
L’urgence médicale n’est plus légitime.
Changer les choses est difficile et beaucoup y ont renoncé. Les quelques irréductibles, ceux qui désirent résister, ceux qui ont encore le goût de la liberté, doivent adopter une méthode. C’est cela qui fera la différence. Voici donc le mode d’emploi à appliquer.
Il faut commencer par la fin. L’objectif final est de faire admettre qu’une espérance de vie qui se maintient à des niveaux records est incompatible avec une pandémie. Si des personnes en profitent financièrement ou politiquement, c’est une arnaque.
Au niveau méthodologie, il convient de ne pas oublier que si fournir une preuve irréfutable est difficile, modifier une conviction déclarée l’est beaucoup plus. Il est indispensable de respecter un temps et un processus d’assimilation. Il faut savoir faire preuve de prudence, de modestie, de patience, de finesse et de courage.
1- Prudence
Si vous déclarez d’emblée que le Covid est une arnaque, la seule chose que vous obtiendrez c’est de braquer votre interlocuteur qui bloquera ou fuira toute discussion.
Mais d’un autre coté, essayer d’imposer la vérité en cachant vos convictions n’est absolument pas une bonne stratégie.
La solution consiste donc à déclarer que vous pensez qu’effectivement le Covid est une arnaque mais que c’est une conviction personnelle qui vous appartient et que vous respectez celles des autres. Vous jouez ainsi cartes sur table et votre franchise participe à renouer le dialogue. Cependant, il convient de ne pas insister. Il vaut mieux faire preuve de prudence en prenant un peu de recul et en changeant de sujet. Le but devient alors simplement d’obtenir l’approbation explicite de votre interlocuteur, sur le fait que le dialogue devient de plus en plus difficile voir impossible sur ce sujet. Selon sa réponse, vous saurez quel est le degré de confiance qu’il vous accorde. Ne négligez pas cette première étape car sans volonté mutuelle de dialogue, il ne peut y avoir de solution.
2- Modestie
Vous indiquez alors à votre interlocuteur que vous avez une donnée importante sur le covid qui ne fait l’objet d’aucune polémique. Vous lui expliquez que l’espérance de vie est un chiffre, tout à fait officiel, très simple à comprendre et incontestable. À ce moment crucial de la discussion, il est important, non pas d’affirmer votre conviction et conclusions, mais simplement de poser la question suivante : « Comment expliquer que nous soyons en pandémie et que l’espérance de vie se maintienne à un niveau record ? »
Il faut savoir ne pas pousser son avantage trop loin. Le but n’est pas de vaincre son adversaire dans une joute verbale en lui envoyant des arguments comme des uppercuts qui le mettent KO. En réalité, il vaut beaucoup mieux que votre interlocuteur aboutisse tout seul aux mêmes conclusions qui vous. Il faut donc faire preuve de modestie. Jusqu’à cette étape, vous n’avez émis ni recherché aucun jugement moral. Vous avez simplement essayé de rétablir le dialogue et posé une question simple en demandant de l’aide pour vous aider à comprendre une situation paradoxale.
3- Patience
Il faut adopter la tactique du chat qui dort près de la porte de la grange et dont l’hirondelle ne se méfie plus. Lors d’un de ses multiples passages, elle descend trop bas, le chat bondit et la croque.
Il convient de faire preuve de patience et d’attendre le jour où votre adversaire fera le pas de trop et se retrouvera derrière la ligne jaune. À ce moment là et surtout pas avant, vous pourrez vous lever et montrer toute votre détermination.
4- Finesse
L’argumentation autour de l’espérance de vie est une de ces lignes jaune. Elle n’est pas la seule, mais elle est la plus simple, la plus incontestable, la plus visible. Ce n’est peut-être pas la plus spectaculaire, ni celle dont tout le monde parle, mais elle fait partie de la classe des preuves qui sont irréfutables. Elle en devient une arme imparable dont il faut user avec finesse plutôt que force et puissance.
Tout cet article repose sur le fait que la question sur l’espérance de vie correspond à l’un de ces cadres à l’intérieur duquel le citoyen a toutes les cartes en main. Dans le domaine de la santé, c’est très rare. Il y a très peu de certitudes absolues et de lignes jaunes bien définies, mais la mortalité en est une car contrairement à toutes les maladies, la mort n’est jamais plus ou moins grave.
5- Courage
Vous pouvez choisir une personne, proche ou pas et essayer cette méthode. En théorie, vous ne risquez rien et même en cas d’échec votre interlocuteur devrait vous être reconnaissant d’avoir essayé de renouer le dialogue. À aucun moment, il n’y a eu lieu à affrontement.
Cette démarche est également une obligation citoyenne. En effet, la responsabilité morale n’est pas entre les mains des Grands Labos qui ne sont que des entreprises commerciales dont l’objectif est de faire des bénéfices. Nous aurions dû apprendre lors de la dernière crise financière des subprimes que si la confiance est nécessaire, la confiance sans contrôle est une grosse erreur. Il ne faut pas venir ensuite se plaindre si nos richesses se retrouvent entre les mains de pompiers pyromanes et notre santé aux mains d’irresponsables déjà condamnés par le passé.
En réalité, en démocratie, la seule et véritable responsabilité morale se situe au niveau du citoyen. Cette responsabilité individuelle peut être transférée à des représentants politiques mais seulement en partie. La part restante, celle qui s’exprime de citoyen à citoyen, n’appartient qu’à vous.
Je vous invite donc à essayer. Tentez le coup avec qui vous voudrez et dites nous en commentaires, si la recette a marché.
Bonne chance.
Et peut-être, bientôt, dans son dernier souffle, le covid dira : « C’est l’espérance de vie qui m’a tué ! »
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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