Le Dr Daniel Griffin, instructeur en médecine clinique et chercheur associé au département de biochimie et de biophysique moléculaire de l’université Columbia, pense que cette décision de la FDA est « formidable ».
En se basant sur les résultats de l’étude qui ont été publiés dans le New England Journal of Medicine, ce médecin a déclaré que le remdesivir est un antiviral efficace qui permet de réduire le risque de maladie grave, d’hospitalisation et de décès lorsqu’il est administré au début de l’infection. Il a déclaré que « le remdesivir peut être un antiviral très efficace si vous l’administrez au bon moment chez le patient ».
La FDA recommande uniquement l’usage de ce médicament chez les enfants déjà hospitalisés suite à une infection au Covid-19 ou les enfants non hospitalisés qui présentent un risque élevé de développer une forme grave de la maladie.
À noter qu’au début de la pandémie, l’OMS avait déconseillé l’utilisation du Remdesivir à cause des nombreux effets secondaires recensés. En effet, son comité d’experts, après analyse des données portant sur 7000 patients étudiés dans le cadre de quatre études publiées dans la revue médicale BMJ, a conclu que les preuves d’efficacité ne sont pas suffisantes. Les scientifiques ont même évoqué le « coût relativement important et les implications logistiques » d’un médicament « administré par intraveineuse ».
En France, faisant suite à l’avis favorable de l’Agence européenne des médicaments (EMA), et en dépit des réserves de l’OMS, l’ANSM avait octroyé une autorisation temporaire d’utilisation de cohorte (ATUc) à ce médicament.
Mais après avoir eu connaissance des conclusions provisoires de la commission de la transparence de la HAS, le laboratoire Giléad a préféré retirer sa demande de remboursement en septembre 2020. La HAS considérait en effet que le service médical rendu (SMR) était faible. C’est un aveu d’échec pour le laboratoire américain sur l’inefficacité de son traitement.
Toute la question est de savoir pourquoi les autorités sanitaires mondiales continuent toujours à autoriser l’usage de cette molécule aussi toxique qu’inefficace ? En interdisant les autres comme l’hydroxychloroquine et l’ivermectine, qui sont pourtant efficaces contre le Covid et ont été utilisés dans de nombreux pays du monde.
source : Le Courrier des Stratèges
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