par François Meylan.
Lettre d’information d’Anticrim du 12 avril 2022 à l’intention de ses membres et soutiens ; des médias suisses et du Conseil fédéral :
Chers Amis,
Vous trouverez en annexes notre procès-verbal de l’assemblée constitutive d’Anticrim ainsi que ses statuts. Nous précisons que notre association apolitique est totalement indépendante et tend à s’agrandir mais ne peut aller plus vite que la musique, Nous sommes tous bénévoles et nous n’avons comme seules ressources que nos cotisations.
L’article 3 desdits statuts « Buts » a comme point de départ l’article 8 alinéa 2 de la Constitution suisse :
« nul ne doit subir de discrimination du fait notamment de son origine, de sa race, de son sexe, de son âge, de sa langue, de sa situation sociale, de son mode de vie, de ses convictions religieuses, philosophiques ou politiques ni du fait d’une déficience corporelle, mentale ou psychique. »
Plus globalement, le but d’Anticrim est de défendre la liberté d’opinion et d’expression. Aussi Anticrim ne se limitera pas à la constellation de la gestion de la crise Covid-19.
À l’article 4, il est mentionné qu’Anticrim peut collaborer en Suisse et à l’étranger avec des entités institutionnelles et avec la société civile qui poursuivent les mêmes buts.
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Plainte au Conseil suisse de la presse à l’endroit de « Le Temps »
En février dernier, la journaliste Catherine Frammery du quotidien « Le Temps » traitait de complotistes les scientifiques Chistian Peronne ; Astrid Stuckelberger ; Pablo Buono et Jean-Dominique Michel qui s’exprimaient dans le cadre du Club suisse de la presse (CSP). L’article en question du lundi 21 février 2022 : « La conférence complotiste au Club suisse de la presse maintenue, sous condition » qui fut modifié le 23 février va à l’encontre du devoir d’objectivité.
Vous trouverez ci-après les détails du traitement de la plainte. Nous ne pouvons pas tolérer qu’en Suisse et en 2022 nos médias fustigent avec le qualificatif « complotiste » les scientifiques ou quiconque remettant en question la doxa ou la pensée unique fomentée par quelques laboratoires pharmaceutiques.
Discrimination contre la communauté russe de Suisse
Nous constatons avec regret que notre Conseil fédéral (Cf) qui recevra également cette missive joue avec les contours de notre neutralité. Notre neutralité répond à un cadre juridique international ; à un cahier des charges précis (voir annexe) et surtout à la volonté de notre peuple. Cette neutralité n’est pas négociable et ne s’exerce pas à géométrie variable. Dans cette constellation, nous regrettons l’attitude de notre Conseil fédéral à l’endroit de la Russie et nous lui demandons de rectifier sa posture, dans les meilleurs délais.
Nous sommes inquiets face au sentiment de russophobie qui se développe dans notre pays et qui affecte quelques 16 500 ressortissants russes. Voir également « La guerre transforme les Russes de Suisse en parias », de Pierre-Alexandre Sallier, Tribune de Genève, 17 mars 2022.
En vertu de l’article 8 alinéa 2 de la Constitution suisse et de l’article 173 ss du Code pénal « Délit contre l’honneur », nous invitons nos autorités mais aussi nos médias à condamner mais aussi à sanctionner toutes les incivilités qui visent la communauté russophone de notre pays qui participe pleinement à sa richesse culturelle.
Par ailleurs, nous rappelons, si cela est encore nécessaire, que cette communauté n’est ni responsable ni complice de la guerre en Ukraine que nous déplorons vivement naturellement.
La communauté russophone n’est pas non plus responsable de la posture des va-t-en-guerre que sont Ursula von der Leyen ; Josep Borrell Fontelles ou encore Joe Biden.
Par ailleurs, nous sommes sidérés par le statut qui est consacré à Volodomyr Zelensky dont la réputation sulfureuse n’est plus à faire (« Les Pandora Papers révèlent l’évasion fiscale de plusieurs chefs d’État et de gouvernement », RFI 4.10.2021) ; l’augmentation des exactions dans le Donbass ; l’encouragement des groupes néonazis à tous les étages de l’appareil d’État ; l’absence de lutte contre la corruption et contre le trafic des enfants ; la spéculation immobilière londonienne ; sa fréquentation de la pègre ; l’emprisonnement du leader de son opposition ; la fermeture de partis politiques et des médias de l’opposition ; etc et etc.
Vu ce qui précède, nous doutons fortement que Volodomyr Zelensky soit l’interlocuteur indiqué sur le chemin de la paix.
Nous appelons de nos vœux nos autorités et nos médias à faire preuve de responsabilité et de prudence.
Nous encourageons vivement nos autorités et nos journalistes à découvrir ou à redécouvrir des experts qui corroborent totalement ou en partie du moins ce qui précède : le stratège américain John Mearsheimer ; le spécialiste en renseignement Eric Dénécé ; le cinéaste Oliver Stone ; la reporter française Anne-Laure Bonnel ; le spécialiste suisse en renseignement.
Jacques Baud ; le spécialiste français en renseignement Pierre Conesa ; le spécialiste espagnol Fernando del Pino Calvo-Sotelo ; la reporter française Teresita Dussart ; la politologue française Karine Bechet-Golovko ; le géostratège français Gérard Chaliand ou encore le journaliste français Régis Le Sommier.
Rien n’est noir ni blanc… mais gris. Une nouvelle fois, nous remercions vivement les faiseurs d’opinions à qui s’adresse cette missive de faire preuve de la plus grande prudence quant au traitement médiatique d’un conflit qui a déjà débuté en 2014 avec un coup d’État fomenté par l’administration américaine et même déjà depuis 2006 avec des provocations répétées de la part de l’OTAN à l’encontre de la sécurité de la Fédération de Russie.
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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