Par James Howard Kunstler – Le 4 avril 2022 – Source kunstler.com
Dimanche soir, Scott Pelley de l’émission 60-Minutes de CBS – le créneau de grande écoute de la nouvelle semaine – était prêt à intervenir pour le Département d’État américain (et d’autres « acteurs » de l’État profond) dans la guerre de propagande sur l’Ukraine. Soyons brutalement francs et disons-le d’emblée : pouvez-vous vraiment faire confiance aux médias américains ou au gouvernement américain pour vous dire la vérité ?
Bien sûr, vous ne pouvez pas. Ils vous ont menti avec une constance absolue depuis des années maintenant. La connaissance commune, qui est la sœur jumelle du bon sens, indique que la CIA « possède » le Washington Post, le FBI possède le New York Times, et le Département d’État possède CBS-News. Tous sont des vecteurs de récits officiels. Et puisque le Département d’État est le principal responsable de l’opération de nettoyage russe en cours en Ukraine, vous pouvez parier que CBS-News est dans le coup pour protéger le Département d’État, son patron.
Ce que la Russie devait nettoyer, c’était les séquelles, accumulées depuis longtemps, du coup d’État de Maidan organisé en 2014 par l’actuelle sous-secrétaire d’État Victoria Nuland contre le gouvernement élu du président Viktor Ianoukovitch. L’enjeu de cette époque révolue était un bras de fer entre les États-Unis et la Russie, avec l’Ukraine comme drapeau au milieu de la corde. La Russie voulait que l’Ukraine soit dans l’orbite de son « union douanière » économique, tandis que les États-Unis tentaient d’attirer l’Ukraine dans la zone euro et l’OTAN – ou, du moins, d’utiliser l’Ukraine comme base avancée pour l’OTAN, afin de contrarier la Russie.
La Russie a été l’épouvantail universel vers lequel se tournent toutes les agences américaines et de nombreuses personnalités politiques lorsqu’elles sont prises en flagrant délit de malversation. Lorsque la masse d’e-mails d’Hillary Clinton a été dérobée par le biais de son serveur domestique illégal mal défendu, la Russie était à blâmer. Ce fiasco a donné naissance à l’opération RussiaGate qui a embobiné la moitié de la nation et a fini par entacher le FBI, le DOJ, la Cour FISA et les commissions de renseignement de la Chambre et du Sénat.
Puis est apparu l’ordinateur portable de Hunter Biden, tristement qualifié de « désinformation russe » par tous les hauts responsables du renseignement à la retraite qui touchent encore une grosse pension. Tous les grands médias, à l’exception du New York Post, ont vigoureusement étouffé l’information sur l’ordinateur portable et son contenu macabre, et sa couverture a été bannie de Facebook et Twitter, sur lesquels tant d’Américains comptent pour s’informer – une conspiration évidente et réelle entre le gouvernement, Big Tech et les médias.
Tout cela a coïncidé, vous comprenez, avec la réponse officielle horrifique à la Covid-19 qui est entrée en scène exactement au même moment : lors de l’hiver 2019-2020. À ce moment-là, la moitié du pays avait déjà été préparée à une psychose de formation de masse sur le récit du RussiaGate qui déclarait que le président Donald Trump était un larbin pour Vladimir Poutine… menant donc à léjection de Trump.
Il est possible que la Covid-19 ait été amenée sur scène délibérément pour terroriser le public américain, confondre M. Trump et empêcher sa réélection en novembre 2020. C’est pourquoi, depuis le printemps 2020, Anthony Fauci, Peter Daszak de l’obscure EcoHealth Alliance et d’autres responsables de la santé publique se sont affolés pour écarter le soupçon que la Covid-19 a été créé dans le laboratoire de Wuhan avec le soutien des Américains et qu’il a été diffusé dans le but susmentionné de perturber l’élection. M. Daszak a notoirement rédigé un article pour la principale revue médicale britannique The Lancet, en utilisant une liste de sommités médicales pour dénoncer la théorie de la « fuite du laboratoire ». Le Lancet a finalement dû renoncer à l’article comme étant frauduleux et le retirer d’Internet. La réputation du Lancet sera diminuée pour les années à venir, ce qui n’est qu’une manifestation de l’effondrement moral plus général de la médecine et de son effondrement total éventuel.
Pendant ce temps, à l’hiver 2020, l’impeachment numéro un de M. Trump est intervenu, provoqué par la taupe de la CIA à la Maison Blanche, Eric Ciaramella, et ses compagnons d’expédition, le lieutenant-colonel Alexander Vindman du NSC, et l’inspecteur général de la communauté du renseignement, Michael Atkinson. L’enjeu, vous vous en souvenez, était l’appel téléphonique de M. Trump au président ukrainien, Volodymyr Zylenskyy, s’enquérant des rumeurs d’opérations de vol des Biden dans ce pays étranger. La gestion de l’Ukraine, vous vous en souvenez, faisait partie du portefeuille de tâches assigné au vice-président d’alors « Joe Biden ». La mise en accusation s’est parfaitement intégrée à la panique Covid, détournant l’attention du public des questions à l’origine de la mise en accusation, à savoir : que faisait exactement la famille Biden en Ukraine, avec le drogué Hunter qui tirait des millions d’argent de la société pétrolière et gazière Burisma ? Il s’est avéré que ce n’était que la partie émergée de l’arnaque.
Dix jours avant que le président Trump ne déclare l’urgence nationale au sujet de la Covid 19 et des confinements qui se sont ensuivis, le 3 mars 2020, la primaire du Super Tuesday a eu lieu. Joe Biden était à la traîne avec un score à un chiffre. D’une manière ou d’une autre, il a miraculeusement battu le reste du peloton. Le récit construit par la suite attribue ce miracle à un seul soutien du membre du Congrès Jim Clyburn de Caroline du Sud. (Voila : le candidat du parti Démocrate, l’ancien vice-président, « Joe Biden », n’est pas tout à fait sain d’esprit, compromis par des trafics d’influence étrangers déjà révélés, une figure malléable servant de façade à une cabale de l’État profond. Les procédures électorales spéciales Covid-19 (bulletins de vote par correspondance) l’ont propulsé directement à la Maison Blanche (merci pour ton « aide », Mark Zuckerberg).
Ce que vous avez ici est un intéressant enchaînement de circonstances : L’Ukraine, 2014, le flop stupéfiant d’Hillary… le RussiaGate… la mystifiante course aux primaires démocrates… la destitution basée sur l’Ukraine… le fiasco de la Covid-19 (y compris les vaccins mortels à ARNm)… l’élection de « Joe Biden »… et maintenant l’Ukraine à nouveau. L’État profond américain est empétré dans un tas de problèmes profonds. Il n’est plus possible de cacher ses turpitudes. Même le New York Times et le WashPo ont été forcés d’avouer que l’ordinateur portable de Hunter Biden est bien réel, y compris les milliers de mémorandums et d’e-mails incriminés qu’il contient, ainsi que des selfies de ses exploits sexuels et de sa consomation de drogue. Il est évident que le « président » des États-Unis est corrompu et compromis. Ça n’a pas l’air très bon.
De plus, l’État profond doit maintenant essayer de cacher la tentative émergente de meurtre de masse de la population américaine via les effets secondaires des « vaccins » Covid-19. Mais l’information ne peut plus être cachée et elle surgit en fait d’endroits inattendus, par exemple dans les rapports actuariels trimestriels des compagnies d’assurance-vie qui montrent des décès et des blessures « toutes causes » sans précédent chez les personnes de moins de 60 ans. Nous savons comment cela s’est produit. En plus des « vaccins » mortels, introduits à l’aide d’essais falsifiés, l’État profond a supprimé les traitements précoces (il le fait encore, en fait) et a imposé des protocoles avec le médicament mortel remdesivir. En somme, le gouvernement américain a couronné des années de mensonge et de connivence via la haute technologie et les médias d’information en tuant ses citoyens. Rochelle Walensky & Company continuent d’exhorter le public à se faire vacciner et à « booster ». Comment cela n’est-il pas criminel ?
L’Ukraine est donc de retour sur scène et l’État profond s’est assuré qu’elle le soit en refusant d’exclure l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN et en armant et subventionnant une grande armée qui a passé huit ans à bombarder et à terroriser la population russophone de Donbas, dans l’est de l’Ukraine. M. Zelenskyy a apparemment été amené à croire que l’OTAN viendrait à son secours, le pauvre bougre, où qu’il se trouve réellement. CBS-News voudrait vous faire croire que la Russie commet des crimes de guerre en bombardant des hôpitaux en Ukraine. Ce qu’ils ne vous disent pas, c’est que les hôpitaux ont été transformés en forteresses par les brigades Azov aux accents nazis.
Ils voudraient également vous faire croire que l’opération russe est un flop. Ce n’est pas le cas, même si elle n’a certainement pas été une promenade de santé. Ce qui reste de l’armée ukrainienne (y compris ses brigades Azov) est coupé de toute communication, n’a plus de carburant diesel, plus de munitions, plus de nourriture, et sera bientôt complètement arrêté. Lorsque cela se produira, l’Ukraine ne sera pas utilisée pour semer inutilement le trouble dans le monde. Les sanctions imposées à la Russie ont réussi à détruire l’échafaudage financier de l’économie mondiale, de sorte que l’effondrement économique des États-nations de la civilisation occidentale est une chose certaine. La question qui demeure est la suivante : les difficultés à venir ne feront-elles que renforcer la psychose de formation de masse de l’Amérique, ou nous obligeront-elles à nous réveiller et à prêter attention à la tentative de suicide de notre pays ?
James Howard Kunstler
Traduit par Hervé pour le Saker Francophone
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Source : Lire l'article complet par Le Saker Francophone
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